Abidjan - Les menaces des pesticides illégaux et contrefaits sur l’économie agricole en Côte d’Ivoire ont été évoquées par le directeur exécutif de CropLife, une organisation de lutte contre ces produits toxiques, lors d’une rencontre avec les populations de l’Indénié, indique une note d’information transmise mardi à l’AIP.
Selon Roger Yéboué, l’Etat perd environ trois milliards de FCFA par an sur un chiffre d’affaires de 12 milliards de FCFA réalisé dans la fraude dans les pesticides et autres produits toxiques.
Il a ajouté que, depuis quelques années, de nombreux résultats scientifiques révèlent des effets néfastes de certains pesticides chimiques de synthèse.
L’objectif de la rencontre dans l’Indénié-Djuablin était de sensibiliser un maillon clé du cycle de vie des pesticides, à savoir les revendeurs de pesticides, les coopératives agricoles et les populations locales sur les dangers de la mauvaise utilisation des pesticides, en particulier sur les risques liés à l’utilisation des pesticides frauduleux.
Après la sensibilisation des revendeurs de pesticides et des coopératives agricoles d’Abengourou, l’équipe du projet de gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI) a rencontré les populations de la sous-préfecture d’Amélékia.
"Notre objectif n’est pas de créer la psychose, mais d’attirer l’attention de tous, afin que les paysans n’utilisent plus les pesticides de la fraude en Côte d’Ivoire et garantir, de ce fait, une sécurité sanitaire des nos aliments", a indiqué l’un des membres de l’équipe, Marie Ebrottié, lors de cette mission de sensibilisation qui a eu lieu du 13 au 16 septembre.
En côte d’Ivoire, la fraude transfrontalière des pesticides et autres produits chimiques représente 90% de la fraude totale. Les produits sont souvent fabriqués sur le continent asiatique ou dans les pays de la sous-région et entrent par les voies terrestres.
La fraude par la contrefaçon représente, quant à elle, près 15% de la fraude et concerne les imitations des étiquettes, des emballages, des stickers des produits homologués.
bsb/kp
Selon Roger Yéboué, l’Etat perd environ trois milliards de FCFA par an sur un chiffre d’affaires de 12 milliards de FCFA réalisé dans la fraude dans les pesticides et autres produits toxiques.
Il a ajouté que, depuis quelques années, de nombreux résultats scientifiques révèlent des effets néfastes de certains pesticides chimiques de synthèse.
L’objectif de la rencontre dans l’Indénié-Djuablin était de sensibiliser un maillon clé du cycle de vie des pesticides, à savoir les revendeurs de pesticides, les coopératives agricoles et les populations locales sur les dangers de la mauvaise utilisation des pesticides, en particulier sur les risques liés à l’utilisation des pesticides frauduleux.
Après la sensibilisation des revendeurs de pesticides et des coopératives agricoles d’Abengourou, l’équipe du projet de gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI) a rencontré les populations de la sous-préfecture d’Amélékia.
"Notre objectif n’est pas de créer la psychose, mais d’attirer l’attention de tous, afin que les paysans n’utilisent plus les pesticides de la fraude en Côte d’Ivoire et garantir, de ce fait, une sécurité sanitaire des nos aliments", a indiqué l’un des membres de l’équipe, Marie Ebrottié, lors de cette mission de sensibilisation qui a eu lieu du 13 au 16 septembre.
En côte d’Ivoire, la fraude transfrontalière des pesticides et autres produits chimiques représente 90% de la fraude totale. Les produits sont souvent fabriqués sur le continent asiatique ou dans les pays de la sous-région et entrent par les voies terrestres.
La fraude par la contrefaçon représente, quant à elle, près 15% de la fraude et concerne les imitations des étiquettes, des emballages, des stickers des produits homologués.
bsb/kp
