Ils sont plus de 200 millions dans le monde. Des « enfants fantômes », sans état civil, non déclarés par leurs parents à la naissance. Ils n’ont pas accès à l’école surtout le collège, ne peuvent souvent pas voter.
Ce phénomène est universel, mais il touche beaucoup de pays africains comme la RDC ou l’Ethiopie. L’Afrique subsaharienne tout entière n’est également pas épargnée.
En prélude à la 4ème édition des rencontres du Land of African business qui s’ouvre ce jeudi à Abidjan autour du thème « l’Afrique, futur royaume de l’innovation », un documentaire sur le sujet a été diffusé ce mercredi 03 octobre à la chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire à Abidjan Plateau.
C’est un voyage à la rencontre des « enfants fantômes ». D’abord en Casamance au Sénégal, où 20 à 30% des enfants sont nés invisibles. Produire par Michel WELTERLIN, dans ce documentaire, la journaliste Dominique Tchimbakala de TV5 Monde interroge les enfants, et surtout leurs parents à la recherche des raisons de leur méconnaissance de l’état civil. Il y a cette jeune fille qui attend son acte de naissance pendant trois mois. Sans ce sésame, impossible pour elle de rentrer en classe de sixième.
Touré Faman, président de la Chambre du Commerce et d’industries de Côte d’Ivoire a dans son propos introductif salué la réalisation de ce documentaire avant d’indiquer que la place des enfants c’est à l’école. Selon lui, si les enfants n’ont pas accès à l’école du fait d’une absence d’acte d’état civil, il ne peut avoir de ressources humaines qualifiées pour travailler dans le secteur privé. " or le secteur privé est un acteur clé du développement des pays, alors il est important voire impératif pour les parents de produire des actes de naissances à leurs enfants " a-t-il sensibilisé.
CK
Ce phénomène est universel, mais il touche beaucoup de pays africains comme la RDC ou l’Ethiopie. L’Afrique subsaharienne tout entière n’est également pas épargnée.
En prélude à la 4ème édition des rencontres du Land of African business qui s’ouvre ce jeudi à Abidjan autour du thème « l’Afrique, futur royaume de l’innovation », un documentaire sur le sujet a été diffusé ce mercredi 03 octobre à la chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire à Abidjan Plateau.
C’est un voyage à la rencontre des « enfants fantômes ». D’abord en Casamance au Sénégal, où 20 à 30% des enfants sont nés invisibles. Produire par Michel WELTERLIN, dans ce documentaire, la journaliste Dominique Tchimbakala de TV5 Monde interroge les enfants, et surtout leurs parents à la recherche des raisons de leur méconnaissance de l’état civil. Il y a cette jeune fille qui attend son acte de naissance pendant trois mois. Sans ce sésame, impossible pour elle de rentrer en classe de sixième.
Touré Faman, président de la Chambre du Commerce et d’industries de Côte d’Ivoire a dans son propos introductif salué la réalisation de ce documentaire avant d’indiquer que la place des enfants c’est à l’école. Selon lui, si les enfants n’ont pas accès à l’école du fait d’une absence d’acte d’état civil, il ne peut avoir de ressources humaines qualifiées pour travailler dans le secteur privé. " or le secteur privé est un acteur clé du développement des pays, alors il est important voire impératif pour les parents de produire des actes de naissances à leurs enfants " a-t-il sensibilisé.
CK