Dr HININ Moustapha, Directeur Général de l’Office National de la Population (ONP) et Expert de l’APEC prend part à ces assises. L’Office National de la Population – ONP est un Etablissement Public National mis en place par le Gouvernement à travers le décret référencé N°161 du 9 Février 2012. Il est placé sous la tutelle du Ministère chargé du Plan. Parmi ses tâches de base figurent le suivi de la conjoncture et du mouvement démographique de la Côte d’Ivoire. L’ONP réalise pour le compte des Administrations publiques et privées et des partenaires au développement des prévisions démographiques de type aide à la décision. Cette structure étatique mène en outre, des études et recherches sur la dynamique des populations et s’intéresse aux facteurs de changements en liens avec le dividende démographique, le développement humain et le développement durable.
La revue continentale vise à présenter les progrès, identifier les lacunes et proposer des recommandations sur les bonnes pratiques dans les domaines prioritaires, notamment les dynamiques de population, l’éducation des filles, la santé de la reproduction, la participation et l’ autonomisation des femmes, les migrations, la lutte contre les violences basées sur le genre et les mutilations génitales féminines, la promotion de la jeunesse, la formation, l’employabilité et l’insertion professionnelle.
Les principales tendances en matière de population et développement sur le continent au cours des cinq dernières années ont été examinées. En outre, les travaux indiquent que la transition démographique en Afrique est encore très lente pour espérer tirer profit de sa forte population jeune. Le nombre de personnes faisant partie de la tranche des 10 à 24 ans sur le continent devrait passer de 200 millions en 1990 à 530 millions en 2030. La tranche d’âge des jeunes de 15-24 ans représente 19 % de la population africaine et, d’ici 2030, le nombre de jeunes en Afrique augmentera de 45 %, passant de 230 millions en 2015 à 335 millions en 2030. Cependant, l’Indice synthétique de fécondité (ISF) se situe à 4,72 sur le continent contre 2,52 à l’échelle mondiale. L’ISF par région est de 5,94 en Afrique centrale, 5,53 en Afrique occidentale, 4,89 en Afrique de l’Est, contre 2,64 en Afrique australe et 3,31 en Afrique du Nord. Ainsi, le changement démographique est très marqué en Afrique australe et en Afrique du Nord, deux régions où la transition de la fécondité est bien avancée et où une « fenêtre d’opportunité » pour le dividende démographique est actuellement en cours.
Une des principales recommandations issues de ces assises est de promouvoir la collecte harmonisée des données pour des besoins de comparabilité entre pays et de mobiliser les ressources pour renforcer les capacités des bureaux nationaux de statistiques pour la collecte des données et des structures en charge des questions de population pour les analyses en vue d’éclairer la prise de décision.
Les travaux des experts servent à la réunion des ministres africains en charge des questions de population qui se tient en ce moment à Accra (Ghana) en vue de l’adoption d’une position commune africaine sur les progrès, les lacunes et les défis pour la prochaine 52ème session de la Commission Population Développement (CPD) des Nations Unies qui se tiendra en avril 2019.
La revue continentale vise à présenter les progrès, identifier les lacunes et proposer des recommandations sur les bonnes pratiques dans les domaines prioritaires, notamment les dynamiques de population, l’éducation des filles, la santé de la reproduction, la participation et l’ autonomisation des femmes, les migrations, la lutte contre les violences basées sur le genre et les mutilations génitales féminines, la promotion de la jeunesse, la formation, l’employabilité et l’insertion professionnelle.
Les principales tendances en matière de population et développement sur le continent au cours des cinq dernières années ont été examinées. En outre, les travaux indiquent que la transition démographique en Afrique est encore très lente pour espérer tirer profit de sa forte population jeune. Le nombre de personnes faisant partie de la tranche des 10 à 24 ans sur le continent devrait passer de 200 millions en 1990 à 530 millions en 2030. La tranche d’âge des jeunes de 15-24 ans représente 19 % de la population africaine et, d’ici 2030, le nombre de jeunes en Afrique augmentera de 45 %, passant de 230 millions en 2015 à 335 millions en 2030. Cependant, l’Indice synthétique de fécondité (ISF) se situe à 4,72 sur le continent contre 2,52 à l’échelle mondiale. L’ISF par région est de 5,94 en Afrique centrale, 5,53 en Afrique occidentale, 4,89 en Afrique de l’Est, contre 2,64 en Afrique australe et 3,31 en Afrique du Nord. Ainsi, le changement démographique est très marqué en Afrique australe et en Afrique du Nord, deux régions où la transition de la fécondité est bien avancée et où une « fenêtre d’opportunité » pour le dividende démographique est actuellement en cours.
Une des principales recommandations issues de ces assises est de promouvoir la collecte harmonisée des données pour des besoins de comparabilité entre pays et de mobiliser les ressources pour renforcer les capacités des bureaux nationaux de statistiques pour la collecte des données et des structures en charge des questions de population pour les analyses en vue d’éclairer la prise de décision.
Les travaux des experts servent à la réunion des ministres africains en charge des questions de population qui se tient en ce moment à Accra (Ghana) en vue de l’adoption d’une position commune africaine sur les progrès, les lacunes et les défis pour la prochaine 52ème session de la Commission Population Développement (CPD) des Nations Unies qui se tiendra en avril 2019.