Comme les années précédentes, les fortes pluies et les inondations en Côte d’Ivoire ont causé en 2018, des décès, emporté des maisons, déplacé des centaines de familles, endommagé les infrastructures socio-économiques. L’impact de cette catastrophe et l’ampleur des dégâts sont plus importants que les années antérieures.
Afin de trouver une solution adéquate, un Atelier sur le Retour d’Expérience (RETEX) portant sur prévention, la préparation et la réponse aux inondations en Côte d’Ivoire, s’est ouvert ce mardi 9 octobre à Abidjan.
Suite à la mise en œuvre des réponses aux inondations de 2018, le Gouvernement en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers qui interviennent dans le domaine de la gestion des catastrophes, a décidé de capitaliser les expériences acquises dans la gestion des inondations à travers un exercice de Retour d’Expérience communément appelé RETEX.
L’exercice de Retour d’Expérience, organisé par la plateforme nationale de Réduction des risques de catastrophe, en collaboration avec le PNUD, constitue un moment fort dans le cycle de prévention et de gestion des catastrophes.
C’est pourquoi « Cet atelier qui intervient après la récente nomination du Secrétaire Exécutif Permanent de la Plateforme Nationale de Réduction des Risques de Catastrophe (RRC), dénote de l’engagement du Gouvernement à intégrer la RRC dans le processus de développement du pays. A cet égard, je voudrais me féliciter des efforts visant à mettre en place le dispositif institutionnel et opérationnel approprié en vue de renforcer la résilience des populations face aux catastrophes dans le pays » a salué le représentant pays du PNUD.
Il a par ailleurs rappelé que le Système des Nations Unies a, aux côtés du Gouvernement, apporté une assistance en vivres et non-vivres (estimée à plus de 500,000 USD) aux victimes des inondations. Et de manière conjointe avec la Banque Mondiale et l’Union Européenne, a conduit l’évaluation post-désastre des besoins dont les résultats provisoires font état de 5 045 509 507 FCFA de pertes et de dommages et 199 207 193 190 FCFA en termes de besoins pour le relèvement et la reconstruction.
Cependant, le pays reste insuffisamment préparé aux catastrophes naturelles et les inondations de cette année ont mis à nu un certain nombre de défis dont la coordination de la réponse et des initiatives de relèvements rapides de même que l’évaluation des besoins.
Pour faire face à ces défis majeurs, il conviendrait d’inscrire la réduction des risques de catastrophe au rang de priorité de développement, y compris le renforcement des capacités de la Cellule de Coordination Humanitaire et du Dispositif National afin d’appuyer efficacement les efforts de réduction des risques de catastrophe dans le pays ; de renforcer la prédiction et la modélisation des aléas ainsi que l’évaluation fine et la mise à jour de la vulnérabilité, le suivi et l’alerte précoce ; de renforcer les capacités des structures déconcentrées opérant dans la gestion des catastrophes en faveur d’une bonne articulation alerte précoce/action précoce en cas de catastrophes liées aux inondations, ainsi que l’harmonisation des différents systèmes de collecte et d’information.
Il importe d’intégrer la gestion des catastrophes et en particulier des inondations, du fait de leur récurrence, dans les activités courantes de développement pour améliorer les mécanismes de préparation et de gestion des réponses aux urgences.
Le résultat d’un processus de RETEX permet, au besoin, d’opérer à des ruptures et des recompositions de paradigmes. Pour satisfaire à ce type de résultats devant imprimer des changements dans les modes d’actions et les habitudes des acteurs, il convient que les parties prenantess’approprient les résultats.
En cela, ce processus sera porté à un niveau décisionnel élevé en vue d’insuffler les changements nécessaires devant dynamiser la préparation et la gestion des inondations dans le futur.
Cette année, le bilan enregistré suite aux pluies diluviennes survenues les 18 et 19 juin, fait état de 20 décès,1020 ménages sinistrés et de nombreux dégâts matériels.
Atapointe
Afin de trouver une solution adéquate, un Atelier sur le Retour d’Expérience (RETEX) portant sur prévention, la préparation et la réponse aux inondations en Côte d’Ivoire, s’est ouvert ce mardi 9 octobre à Abidjan.
Suite à la mise en œuvre des réponses aux inondations de 2018, le Gouvernement en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers qui interviennent dans le domaine de la gestion des catastrophes, a décidé de capitaliser les expériences acquises dans la gestion des inondations à travers un exercice de Retour d’Expérience communément appelé RETEX.
L’exercice de Retour d’Expérience, organisé par la plateforme nationale de Réduction des risques de catastrophe, en collaboration avec le PNUD, constitue un moment fort dans le cycle de prévention et de gestion des catastrophes.
C’est pourquoi « Cet atelier qui intervient après la récente nomination du Secrétaire Exécutif Permanent de la Plateforme Nationale de Réduction des Risques de Catastrophe (RRC), dénote de l’engagement du Gouvernement à intégrer la RRC dans le processus de développement du pays. A cet égard, je voudrais me féliciter des efforts visant à mettre en place le dispositif institutionnel et opérationnel approprié en vue de renforcer la résilience des populations face aux catastrophes dans le pays » a salué le représentant pays du PNUD.
Il a par ailleurs rappelé que le Système des Nations Unies a, aux côtés du Gouvernement, apporté une assistance en vivres et non-vivres (estimée à plus de 500,000 USD) aux victimes des inondations. Et de manière conjointe avec la Banque Mondiale et l’Union Européenne, a conduit l’évaluation post-désastre des besoins dont les résultats provisoires font état de 5 045 509 507 FCFA de pertes et de dommages et 199 207 193 190 FCFA en termes de besoins pour le relèvement et la reconstruction.
Cependant, le pays reste insuffisamment préparé aux catastrophes naturelles et les inondations de cette année ont mis à nu un certain nombre de défis dont la coordination de la réponse et des initiatives de relèvements rapides de même que l’évaluation des besoins.
Pour faire face à ces défis majeurs, il conviendrait d’inscrire la réduction des risques de catastrophe au rang de priorité de développement, y compris le renforcement des capacités de la Cellule de Coordination Humanitaire et du Dispositif National afin d’appuyer efficacement les efforts de réduction des risques de catastrophe dans le pays ; de renforcer la prédiction et la modélisation des aléas ainsi que l’évaluation fine et la mise à jour de la vulnérabilité, le suivi et l’alerte précoce ; de renforcer les capacités des structures déconcentrées opérant dans la gestion des catastrophes en faveur d’une bonne articulation alerte précoce/action précoce en cas de catastrophes liées aux inondations, ainsi que l’harmonisation des différents systèmes de collecte et d’information.
Il importe d’intégrer la gestion des catastrophes et en particulier des inondations, du fait de leur récurrence, dans les activités courantes de développement pour améliorer les mécanismes de préparation et de gestion des réponses aux urgences.
Le résultat d’un processus de RETEX permet, au besoin, d’opérer à des ruptures et des recompositions de paradigmes. Pour satisfaire à ce type de résultats devant imprimer des changements dans les modes d’actions et les habitudes des acteurs, il convient que les parties prenantess’approprient les résultats.
En cela, ce processus sera porté à un niveau décisionnel élevé en vue d’insuffler les changements nécessaires devant dynamiser la préparation et la gestion des inondations dans le futur.
Cette année, le bilan enregistré suite aux pluies diluviennes survenues les 18 et 19 juin, fait état de 20 décès,1020 ménages sinistrés et de nombreux dégâts matériels.
Atapointe