San Pedro - Des acteurs non-étatiques des régions de San Pedro, du Gbôklè et de la Nawa, ont reçu à San Pedro un renforcement de leurs capacités en matière de négociation, de communication et de représentation, pour une meilleure participation aux processus APV/FLEGT et REDD+, visant une bonne gestion et préservation de la forêt et ses produits.
«La négociation, la communication et la représentation sont trois éléments assez importants dans un processus multi-acteurs, or ce processus (APV/FLEGT) entraîne qu’on a besoin de négocier pour trouver un consensus, un objectif commun, qui est la gestion durable de nos forêts », a indiqué Dr Konan Mickaël, chargé de la formation au sein du Groupe national de travail de Côte d’Ivoire (GNT-CI) pour la gestion durable des forêts et la certification forestière, initiateur de cet atelier de deux jours qui a pris fin jeudi.
Dans les deux processus dans lesquels la Côte d’Ivoire s’est engagée auprès de l’Union européenne et l’ONU, explique-t-on, pour la gestion durable et la certification de sa forêt, l’Etat a besoin d’avoir au niveau des acteurs non-étatiques des interlocuteurs capables d’en comprendre les enjeux et de faire des propositions qui permettent au pays de se doter des outils qui rassurent sur la bonne gestion de la forêt. D’où, précise Dr Konan, l’initiative d’une série de formations et d’activités, confiées au GNT-CI et financées par l’Union européenne, avec la Coordination internationale de la fondation Tropenbos international.
Les participants à l’atelier de San Pedro ont reçu des outils pour « bien négocier, bien communiquer, et savoir représenter des groupes de personnes et d’intérêts au cours des échanges» liés d’une part au processus APV/FLEGT pour une commercialisation légale et équitable du bois entre la Côte d’Ivoire et l’Union Européenne, et liés d’autre part au REDD+ pour la réduction des gaz à effet de serre, issus de la déforestation.
Le projet « Renforcement des capacités des acteurs non-étatiques à améliorer le processus APV-FLEGT et REDD+ en Afrique de l’Ouest » vise à améliorer les capacités organisationnelles et opérationnelles des acteurs non-étatiques, issus des organisations de la société civile, des communautés locales, des petites et moyennes entreprises forestières (PMEF), à pouvoir discuter avec l’Etat dans le cadre de la gestion et la préservation de la forêt.
Financé par l’Union européenne à hauteur de 2 milliards FCFA, ce projet à une durée de quatre ans (15 janvier 2017 - 20 janvier 2020). En Afrique de l’Ouest, il est mis en œuvre dans trois pays, notamment le Ghana, le Libéria et la Côte d’Ivoire.
(AIP)
jmk
«La négociation, la communication et la représentation sont trois éléments assez importants dans un processus multi-acteurs, or ce processus (APV/FLEGT) entraîne qu’on a besoin de négocier pour trouver un consensus, un objectif commun, qui est la gestion durable de nos forêts », a indiqué Dr Konan Mickaël, chargé de la formation au sein du Groupe national de travail de Côte d’Ivoire (GNT-CI) pour la gestion durable des forêts et la certification forestière, initiateur de cet atelier de deux jours qui a pris fin jeudi.
Dans les deux processus dans lesquels la Côte d’Ivoire s’est engagée auprès de l’Union européenne et l’ONU, explique-t-on, pour la gestion durable et la certification de sa forêt, l’Etat a besoin d’avoir au niveau des acteurs non-étatiques des interlocuteurs capables d’en comprendre les enjeux et de faire des propositions qui permettent au pays de se doter des outils qui rassurent sur la bonne gestion de la forêt. D’où, précise Dr Konan, l’initiative d’une série de formations et d’activités, confiées au GNT-CI et financées par l’Union européenne, avec la Coordination internationale de la fondation Tropenbos international.
Les participants à l’atelier de San Pedro ont reçu des outils pour « bien négocier, bien communiquer, et savoir représenter des groupes de personnes et d’intérêts au cours des échanges» liés d’une part au processus APV/FLEGT pour une commercialisation légale et équitable du bois entre la Côte d’Ivoire et l’Union Européenne, et liés d’autre part au REDD+ pour la réduction des gaz à effet de serre, issus de la déforestation.
Le projet « Renforcement des capacités des acteurs non-étatiques à améliorer le processus APV-FLEGT et REDD+ en Afrique de l’Ouest » vise à améliorer les capacités organisationnelles et opérationnelles des acteurs non-étatiques, issus des organisations de la société civile, des communautés locales, des petites et moyennes entreprises forestières (PMEF), à pouvoir discuter avec l’Etat dans le cadre de la gestion et la préservation de la forêt.
Financé par l’Union européenne à hauteur de 2 milliards FCFA, ce projet à une durée de quatre ans (15 janvier 2017 - 20 janvier 2020). En Afrique de l’Ouest, il est mis en œuvre dans trois pays, notamment le Ghana, le Libéria et la Côte d’Ivoire.
(AIP)
jmk