Les femmes et les jeunes de l’Afrique de l’ouest et du sahel demandent une plus grande participation dans tous les processus de prise de décision. C’était le 26 novembre 2018 à Praia au Cap Vert, lors de Neuvième (9e) édition de la Journée Portes Ouvertes régionale sur les résolutions 1325 (2000) et suivantes du Conseil de Sécurité des Nations Unies relatives au Genre, aux Femmes, aux Jeunes, à la Paix et à la Sécurité.
Organisées par UNOWAS, en partenariat avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le G5 Sahel et l’Union du Fleuve Mano (UFM), les Journées Portes Ouvertes régionales sont un cadre d’échanges où les femmes et les jeunes dirigeant(e)s partagent avec les hauts responsables de l’ONU et des organisations régionales leurs expériences, leurs inquiétudes et leurs priorités dans le cadre de la mise en œuvre desdites Résolutions 1325 (2000).
L’objectif de l’édition 2018 était de discuter des défis qui handicapent la promotion du rôle des femmes et des jeunes, et d’articuler des stratégies effectives pour une implication plus déterminante des femmes et des jeunes dans tous les processus de prise de décision.
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mohamed Ibn Chambas, a rappelé l’importance d’orienter les actions pour un impact concret : « Nous sommes appelés à soutenir nos actions avec l’appui financier et politique requis, à mettre des moyens plus efficaces, et plus intégrés pour mener une médiation inclusive, pour plus d’espace à la participation des femmes et des jeunes, et à fournir des fonds suffisants aux organisations de femmes et de jeunes, et à une expertise en matière de genre dans la région».
Faisant un état des lieux sur l’implication des femmes de la région dans les processus de décision politique et de médiation, la Directrice régionale d’ONU Femmes, Mme Diana Ofwona a souligné que « 23 ans après l’établissement de l’objectif de 30%, la représentation des femmes n’est qu’à 15% dans les assemblées élues et de 17% dans les gouvernements de notre région. Dans le monde entier, les femmes représentent 23% des parlements, 6% des chefs d’État et 5% des chefs de gouvernement ».
En terme de bonnes pratiques, la Ministre Euphrasie Kouassi Yao, Conseillère Spéciale du Président de la République Chargée du Genre, Coordonnatrice du Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) a partagé l’expérience enrichissante du COCOFCI qui a été déclaré par le bureau régional du PNUD, meilleur programme africain de valorisation des Compétences de par ses stratégies innovantes de renforcement de la participation des femmes les processus de prise de décisions et de l’autonomisation des femmes en vue de l’atteinte des ODD .
Au terme de sa présentation les pays présents à cette tribune tels que le Burkina Faso, le Bénin le Sénégal, le Ghana, la Guinée Conakry, la Mauritanie, le Libéria, ont à l’unanimité reconnu que le Compendium des Compétences Féminines peut apporter une solution aux questions de consolidation de la paix, à la représentativité des femmes et des jeunes aux postes de décision, à l’autonomisation de la femme, à l’employabilité des jeunes et des femmes gage d’une paix durable et sollicité l’expertise de la Côte d’Ivoire pour l’implémentation du Compendium sur leur territoire.
Accueillant cette journée Portes Ouvertes dans le Palais Présidentiel, le Président de la République du Cabo Verde, M. Jorge Carlos Fonseca a déclaré que « Le genre, les femmes, les jeunes, la paix et la sécurité » sont au cœur du développement et de la paix durable ». Il a appelé la nécessité de sensibiliser la société civile et les communautés locales afin de promouvoir une culture de la paix et de la cohésion sociale : "Il ne sera pas possible de trouver des solutions aux problèmes complexes de la paix et de la stabilité en Afrique sans rechercher la participation des jeunes et des femmes, " a-t-il ajouté.
Notons que la rencontre a enregistré la participation d’illustres personnalités dont les Ministres Adjoints au Premier Ministre chargé de l’Intégration Régional, M. Júlio Herbert du Cap Vert, de la Ministre de la Promotion de la Femme et du Genre de la République du Ghana, Mme Morrison Cynthia. Et de plus d’une centaine de femmes et de jeunes leaders d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, y compris ceux et celles du monde rural ainsi que des acteurs des organisations de la société civile, des universitaires, des représentant(e)s d’organisations régionales, et des entités des Nations Unies, des représentant(e)s des organisations régionales, ainsi que des partenaires techniques.
Atapointe
Organisées par UNOWAS, en partenariat avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le G5 Sahel et l’Union du Fleuve Mano (UFM), les Journées Portes Ouvertes régionales sont un cadre d’échanges où les femmes et les jeunes dirigeant(e)s partagent avec les hauts responsables de l’ONU et des organisations régionales leurs expériences, leurs inquiétudes et leurs priorités dans le cadre de la mise en œuvre desdites Résolutions 1325 (2000).
L’objectif de l’édition 2018 était de discuter des défis qui handicapent la promotion du rôle des femmes et des jeunes, et d’articuler des stratégies effectives pour une implication plus déterminante des femmes et des jeunes dans tous les processus de prise de décision.
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mohamed Ibn Chambas, a rappelé l’importance d’orienter les actions pour un impact concret : « Nous sommes appelés à soutenir nos actions avec l’appui financier et politique requis, à mettre des moyens plus efficaces, et plus intégrés pour mener une médiation inclusive, pour plus d’espace à la participation des femmes et des jeunes, et à fournir des fonds suffisants aux organisations de femmes et de jeunes, et à une expertise en matière de genre dans la région».
Faisant un état des lieux sur l’implication des femmes de la région dans les processus de décision politique et de médiation, la Directrice régionale d’ONU Femmes, Mme Diana Ofwona a souligné que « 23 ans après l’établissement de l’objectif de 30%, la représentation des femmes n’est qu’à 15% dans les assemblées élues et de 17% dans les gouvernements de notre région. Dans le monde entier, les femmes représentent 23% des parlements, 6% des chefs d’État et 5% des chefs de gouvernement ».
En terme de bonnes pratiques, la Ministre Euphrasie Kouassi Yao, Conseillère Spéciale du Président de la République Chargée du Genre, Coordonnatrice du Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) a partagé l’expérience enrichissante du COCOFCI qui a été déclaré par le bureau régional du PNUD, meilleur programme africain de valorisation des Compétences de par ses stratégies innovantes de renforcement de la participation des femmes les processus de prise de décisions et de l’autonomisation des femmes en vue de l’atteinte des ODD .
Au terme de sa présentation les pays présents à cette tribune tels que le Burkina Faso, le Bénin le Sénégal, le Ghana, la Guinée Conakry, la Mauritanie, le Libéria, ont à l’unanimité reconnu que le Compendium des Compétences Féminines peut apporter une solution aux questions de consolidation de la paix, à la représentativité des femmes et des jeunes aux postes de décision, à l’autonomisation de la femme, à l’employabilité des jeunes et des femmes gage d’une paix durable et sollicité l’expertise de la Côte d’Ivoire pour l’implémentation du Compendium sur leur territoire.
Accueillant cette journée Portes Ouvertes dans le Palais Présidentiel, le Président de la République du Cabo Verde, M. Jorge Carlos Fonseca a déclaré que « Le genre, les femmes, les jeunes, la paix et la sécurité » sont au cœur du développement et de la paix durable ». Il a appelé la nécessité de sensibiliser la société civile et les communautés locales afin de promouvoir une culture de la paix et de la cohésion sociale : "Il ne sera pas possible de trouver des solutions aux problèmes complexes de la paix et de la stabilité en Afrique sans rechercher la participation des jeunes et des femmes, " a-t-il ajouté.
Notons que la rencontre a enregistré la participation d’illustres personnalités dont les Ministres Adjoints au Premier Ministre chargé de l’Intégration Régional, M. Júlio Herbert du Cap Vert, de la Ministre de la Promotion de la Femme et du Genre de la République du Ghana, Mme Morrison Cynthia. Et de plus d’une centaine de femmes et de jeunes leaders d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, y compris ceux et celles du monde rural ainsi que des acteurs des organisations de la société civile, des universitaires, des représentant(e)s d’organisations régionales, et des entités des Nations Unies, des représentant(e)s des organisations régionales, ainsi que des partenaires techniques.
Atapointe