Depuis cinq ans, la sous-région ouest africaine est marquée par un mouvement sans précédent de repositionnement de la planification familiale (PF) dans les stratégies de lutte contre la mortalité maternelle et infantile, la conférence de Londres en juillet 2012 qui a abouti à la naissance de FP2020 et la réunion ministérielle de décembre 2015 à Dakar ont accentué le momentum, et débouché au lancement de la seconde phase du Partenariat de Ouagadougou. Pour rappel, le Partenariat de Ouagadougou vise à améliorer la demande et à remédier au taux élevé des besoins non satisfaits en matière de planification familiale à travers une meilleure coordination et collaboration entre les partenaires au développement et les pays aux niveaux national et régional. Dans cette seconde phase d’accélération axée sur la période 2016-2020, les pays se sont fixés comme nouvel objectif d’atteindre 2.2 million de femmes additionnelles de femmes sous méthodes contraceptives modernes. Durant cette phase, les pays devront mettre davantage l’accent sur la contribution de la Planification Familiale à l’atteinte du dividende démographique.
Afin d’évaluer les progrès, d’identifier les difficultés et de définir de nouvelles approches pour l’atteinte des objectifs de cette phase d’accélération, près de 350 participants, notamment les représentants gouvernementaux, leaders religieux, parlementaires et maires, acteurs de la société civile et du secteur privé, des organisations de jeunesse provenant du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger du Sénégal et du Togo ainsi que les partenaires au développement tels que la Fondation Bill & Melinda Gates, le gouvernement Canadien, l’Agence Française de Développement, le ministère français des Affaires étrangères et de l’Europe, le Royaume des Pays-Bas, l’UNFPA, l’USAID et les institutions régionales se réunissent à Dakar pour la 7ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou.
Cette rencontre internationale donne l’occasion aux experts du domaine d’échanger sur des stratégies efficaces visant à mieux impliquer les jeunes dans les décisions et les politiques en matière de planification familiale, à mettre en œuvre des pratiques à haut impact et à mobiliser des secteurs autres que celui de la santé pour leur mise en œuvre. C’est dans ce cadre que le Ministère du Plan et du Développement, acteur clé dans la planification des politiques et programmes en matière de population, a été convié à partager l’expérience du Gouvernement à travailler en synergie avec tous les acteurs du domaine au cours du panel portant sur le thème « Multisectorialité pour la Planification Familiale : un slogan ou une réalité dans l’espace du Partenariat de Ouagadougou ».
Madame Diarrassouba Fatoumata, Conseiller Technique du Directeur Général de l’Office National de la Population (ONP) participante au titre de la Côte d’Ivoire, a, au cours de ce panel, rappelé que la Planification Familiale est une question cernée en Côte d’Ivoire de façon collective et planifiée avec l’existence d’une Politique Nationale de Population élaborée de manière participative et sur la base de larges consultations nationales. Elle a également indiqué qu’un objectif majeur de cette politique de population est de réaliser la révolution contraceptive. Les actions nationales en faveur de la Planification Familiale impliquent tous les ministères sectoriels, les acteurs de la société civile et du secteur privé, les partenaires techniques et financiers, les chefs traditionnels et guides religieux, les organisations féminines et de jeunesse, et les chercheurs, a-t-elle ajouté. Madame Diarrassouba n’a pas manqué de saluer l’initiative du Partenariat de Ouagadougou qui permet de renforcer les efforts nationaux en faveur de la Planification Familiale.
Ce fut également l’occasion de noter les énormes progrès réalisés par la Côte d’Ivoire après les 3 ans de mise en œuvre de la phase d’accélération du Partenariat de Ouagadougou (2016-2018) avec 1 339 000 utilisatrices de méthodes modernes de contraception et un taux de prévalence contraceptive moderne de 22.7% en 2018, soit une croissance de 3.1% depuis 2016.
L’Office National de la Population est un Etablissement public placé sous la tutelle du Ministère du Plan et du Développement et chargé d’appliquer la politique du gouvernement en matière de population. Cette structure a également pour mission d’entreprendre des études et des recherches à caractère économique, social et démographique tendant à améliorer l’information sur les questions de population et sur les relations existant entre la croissance démographique et le développement économique et social. A ce titre, elle est chargée de suivre avec les institutions concernées, la réalisation des objectifs en matière de politique démographique, et de proposer, le cas échéant, toutes mesures appropriées à ce sujet. L’ONP dispose en son sein de l’Observatoire National de suivi du Dividende Démographique.
Afin d’évaluer les progrès, d’identifier les difficultés et de définir de nouvelles approches pour l’atteinte des objectifs de cette phase d’accélération, près de 350 participants, notamment les représentants gouvernementaux, leaders religieux, parlementaires et maires, acteurs de la société civile et du secteur privé, des organisations de jeunesse provenant du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger du Sénégal et du Togo ainsi que les partenaires au développement tels que la Fondation Bill & Melinda Gates, le gouvernement Canadien, l’Agence Française de Développement, le ministère français des Affaires étrangères et de l’Europe, le Royaume des Pays-Bas, l’UNFPA, l’USAID et les institutions régionales se réunissent à Dakar pour la 7ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou.
Cette rencontre internationale donne l’occasion aux experts du domaine d’échanger sur des stratégies efficaces visant à mieux impliquer les jeunes dans les décisions et les politiques en matière de planification familiale, à mettre en œuvre des pratiques à haut impact et à mobiliser des secteurs autres que celui de la santé pour leur mise en œuvre. C’est dans ce cadre que le Ministère du Plan et du Développement, acteur clé dans la planification des politiques et programmes en matière de population, a été convié à partager l’expérience du Gouvernement à travailler en synergie avec tous les acteurs du domaine au cours du panel portant sur le thème « Multisectorialité pour la Planification Familiale : un slogan ou une réalité dans l’espace du Partenariat de Ouagadougou ».
Madame Diarrassouba Fatoumata, Conseiller Technique du Directeur Général de l’Office National de la Population (ONP) participante au titre de la Côte d’Ivoire, a, au cours de ce panel, rappelé que la Planification Familiale est une question cernée en Côte d’Ivoire de façon collective et planifiée avec l’existence d’une Politique Nationale de Population élaborée de manière participative et sur la base de larges consultations nationales. Elle a également indiqué qu’un objectif majeur de cette politique de population est de réaliser la révolution contraceptive. Les actions nationales en faveur de la Planification Familiale impliquent tous les ministères sectoriels, les acteurs de la société civile et du secteur privé, les partenaires techniques et financiers, les chefs traditionnels et guides religieux, les organisations féminines et de jeunesse, et les chercheurs, a-t-elle ajouté. Madame Diarrassouba n’a pas manqué de saluer l’initiative du Partenariat de Ouagadougou qui permet de renforcer les efforts nationaux en faveur de la Planification Familiale.
Ce fut également l’occasion de noter les énormes progrès réalisés par la Côte d’Ivoire après les 3 ans de mise en œuvre de la phase d’accélération du Partenariat de Ouagadougou (2016-2018) avec 1 339 000 utilisatrices de méthodes modernes de contraception et un taux de prévalence contraceptive moderne de 22.7% en 2018, soit une croissance de 3.1% depuis 2016.
L’Office National de la Population est un Etablissement public placé sous la tutelle du Ministère du Plan et du Développement et chargé d’appliquer la politique du gouvernement en matière de population. Cette structure a également pour mission d’entreprendre des études et des recherches à caractère économique, social et démographique tendant à améliorer l’information sur les questions de population et sur les relations existant entre la croissance démographique et le développement économique et social. A ce titre, elle est chargée de suivre avec les institutions concernées, la réalisation des objectifs en matière de politique démographique, et de proposer, le cas échéant, toutes mesures appropriées à ce sujet. L’ONP dispose en son sein de l’Observatoire National de suivi du Dividende Démographique.