Les Etats africains, et la Côte d’Ivoire en particulier, subissent une forte pression démographique avec un impact négatif sur leur développement économique et social.
Comment inverser la tendance de sorte que la part de la population ivoirienne qui produit la richesse soit supérieure à celle qui est prise en charge ? Elle est en substance la question à laquelle ambitionne de répondre l’atelier de validation nationale de la feuille de route du Dividende Démographique de la Côte d’ivoire qui s’est ouvert du jeudi 20 au vendredi 21 décembre 2018, à Grand Bassam. Organisé par le Ministère du Plan et du Développement à travers l’Office National de la Population (ONP). La soixantaine de participants a à charge d’améliorer le projet de feuille de route du dividende démographique du pays qui leur sera présenté et de procéder à sa validation.
Pour le gouvernement, la feuille de route du dividende démographique de la côte d’ivoire constitue une réponse à l’engagement continental visant à investir dans la jeunesse en tirant profit du dividende démographique.
« Cette feuille de route ivoirienne s’aligne sur le cadre validé par les chefs d’Etat membres de l’Union africaine et montre la trajectoire que toutes les composantes de notre communauté nationale doivent suivre, de façon consensuelle et concertée, afin d’évoluer vers un avenir riche en femmes et hommes en parfaite santé, bien instruits et contribuant efficacement à l’édification d’une économie nationale solide et à une nation prospère », a indiqué Ngrouma Tanoh, directeur de cabinet adjoint du ministère du plan et du développement, représentant la ministre Kaba Nialé.
L’objectif du dividende démographique, tel qu’expliqué par le Dr Hinin Moustapha, directeur général de l’ONP, est de transformer la forte population de jeunes en facteur de croissance afin de favoriser l’augmentation de l’épargne, de l’investissement et de stimuler ainsi la croissance économique. Cependant, le profit du dividende démographique n’est pas automatique. « Il nécessite que des investissements massifs soient régulièrement consentis en vue de maîtriser la fécondité et parvenir à changer la structure de la population qui est la clé de voûte de l’émergence », a-t-il souligné.
Selon les statistiques du ministère du plan et du développement, l’état actuel de la population nationale présente une fécondité élevée avec un indice synthétique qui a évolué de 7 enfants par femme, en 1980, jusqu’à 4,6 enfants par femme en 2016 ; une transition démographique encore lente se traduisant par une faible utilisation des méthodes modernes de contraception, avec un taux de 14% en 2016 ; une population extrêmement jeune avec près de 8 personnes sur 10 qui sont âgées de moins de 35 ans ; des ratios de dépendance particulièrement élevés et un ratio de soutien économique particulièrement faible ; ainsi qu’une demande sociale engendrée par l’extrême jeunesse de la population à laquelle sont consacrées 36,6% du PIB ivoirien en 2014.
DAVID YA
Comment inverser la tendance de sorte que la part de la population ivoirienne qui produit la richesse soit supérieure à celle qui est prise en charge ? Elle est en substance la question à laquelle ambitionne de répondre l’atelier de validation nationale de la feuille de route du Dividende Démographique de la Côte d’ivoire qui s’est ouvert du jeudi 20 au vendredi 21 décembre 2018, à Grand Bassam. Organisé par le Ministère du Plan et du Développement à travers l’Office National de la Population (ONP). La soixantaine de participants a à charge d’améliorer le projet de feuille de route du dividende démographique du pays qui leur sera présenté et de procéder à sa validation.
Pour le gouvernement, la feuille de route du dividende démographique de la côte d’ivoire constitue une réponse à l’engagement continental visant à investir dans la jeunesse en tirant profit du dividende démographique.
« Cette feuille de route ivoirienne s’aligne sur le cadre validé par les chefs d’Etat membres de l’Union africaine et montre la trajectoire que toutes les composantes de notre communauté nationale doivent suivre, de façon consensuelle et concertée, afin d’évoluer vers un avenir riche en femmes et hommes en parfaite santé, bien instruits et contribuant efficacement à l’édification d’une économie nationale solide et à une nation prospère », a indiqué Ngrouma Tanoh, directeur de cabinet adjoint du ministère du plan et du développement, représentant la ministre Kaba Nialé.
L’objectif du dividende démographique, tel qu’expliqué par le Dr Hinin Moustapha, directeur général de l’ONP, est de transformer la forte population de jeunes en facteur de croissance afin de favoriser l’augmentation de l’épargne, de l’investissement et de stimuler ainsi la croissance économique. Cependant, le profit du dividende démographique n’est pas automatique. « Il nécessite que des investissements massifs soient régulièrement consentis en vue de maîtriser la fécondité et parvenir à changer la structure de la population qui est la clé de voûte de l’émergence », a-t-il souligné.
Selon les statistiques du ministère du plan et du développement, l’état actuel de la population nationale présente une fécondité élevée avec un indice synthétique qui a évolué de 7 enfants par femme, en 1980, jusqu’à 4,6 enfants par femme en 2016 ; une transition démographique encore lente se traduisant par une faible utilisation des méthodes modernes de contraception, avec un taux de 14% en 2016 ; une population extrêmement jeune avec près de 8 personnes sur 10 qui sont âgées de moins de 35 ans ; des ratios de dépendance particulièrement élevés et un ratio de soutien économique particulièrement faible ; ainsi qu’une demande sociale engendrée par l’extrême jeunesse de la population à laquelle sont consacrées 36,6% du PIB ivoirien en 2014.
DAVID YA