Une délégation officielle de la Côte d’Ivoire prendra part aux travaux de la 52ème session de la Commission Population Développement qui se tiendront à partir de la semaine prochaine aux Nations Unies à New York.
A la veille de cette importante activité, le Directeur Général de l’Office National de la Population a échangé le vendredi 22 Mars 2019 avec la presse pour dresser le bilan des 25 ans de mise en œuvre du Plan d’Action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement en Côte d’Ivoire. Dans cet entretien, le DG de l’ONP situe les enjeux de la participation de la Côte d’Ivoire à ce 25ème anniversaire et dégage les perspectives dans le cadre de ce programme de développement.
Monsieur le Directeur Général, c’est quoi la Conférence sur la Population et le développement ?
La Conférence Internationale sur la Population et le développement est une initiative de la Commission Population et Développement des Nations Unies. Je voudrais à toutes fins utiles, vous indiquer que cette commission a été créée par la résolution 49/128 du 19 décembre 1994 de l'Assemblée générale des Nations Unies. Il faut noter que c’est un organe subsidiaire du Conseil Economique et Social des Nations Unies. Il joue principalement un rôle d’assistance aux pays à travers la fourniture de Conseils et la réalisation des études focalisées sur des aspects liés à la prise en compte effective des questions de population dans les plans de développement et la formulation des Politiques et programmes de population.
Alors, la tenue des sessions de cette Commission donne, chaque année, l’occasion aux Etats Membres de l’ONU d’examiner et d’évaluer la mise en œuvre du Programme d’Action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement qui faut-il le rappeler a été adopté au Caire en Egypte en 1994. C’est le lieu également pour les pays de discuter d’un thème spécial en lien avec le bien-être des populations et ceci pour donner des orientations essentielles en vue de la poursuite des objectifs de ce programme mondial.
Monsieur le Directeur Général, quels sont les points qui seront abordés cette année ?
Comme je vous le disais tantôt, cette 52ème session de la CPD coïncide avec le 25ème anniversaire de la Conférence du Caire de 1994. Cette année anniversaire donne donc l’occasion aux Etats Membres de l’ONU d’entreprendre une revue globale de la mise en œuvre de ce Programme d’Action. Un accent particulier sera mis sur sa contribution au suivi et à l’examen de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
Plus spécifiquement, les travaux porteront sur la disponibilité des données de population pour mesurer les progrès, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, la violence sexiste et de l’enfant, les grossesses et mariages précoces et l’information et les services pour les jeunes, particulièrement les adolescentes et bien d’autres aspects du développement humain et des Objectifs du développement durable, les ODD.
Il convient de rappeler également que depuis la clôture de la 51ème session de l’année dernière, la Côte d’Ivoire est officiellement membre du Bureau de cette commission spécialisée des Nations Unies pour une durée de 4 ans. L’Office National de la Population organisera en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population, le FNUAP un évènement parallèle de "Partage d’expériences sur le Rôle des Offices et Bureaux de population dans l’accélération de la mise en œuvre du programme d’actions et de l’agenda 2030”, ceci pour marquer son entrée en qualité de membre du Bureau de la CPD. Ce sera également une opportunité pour le Ministère du Plan et du Développement à travers l’Office National de la Population (ONP) de mobiliser les partenaires techniques et financiers afin de renforcer leurs appuis et assistance à la Côte d’Ivoire pour l’atteinte des objectifs assignés par le Programme d’Action.
Monsieur le Directeur Général, pouvez-vous nous partager le bilan de la Côte d’Ivoire dans le cadre de la mise en œuvre de ce Programme d’Action ?
Le renforcement du développement du capital humain et du bien-être social est l’une des priorités stratégiques de la Côte d’Ivoire. Cela est inscrit au titre de l’axe 2 du PND 2016-2020. C’est pourquoi, notre pays a souscrit à la déclaration d’Addis-Abeba en 2014 sur les questions de population et développement. Cette déclaration a été adoptée par l’ensemble des Chefs d’Etat du continent. C’est une déclinaison en 88 engagements du Programme d’Action de la Conférence Internationale adoptée au Caire en 1994.
De l’examen de la mise en œuvre des 88 engagements contenus dans cette déclaration, il ressort que la Côte d’Ivoire a réalisé des avancées à telle enseigne que 74 engagements (soit 84%) sont potentiellement réalisables à l’horizon 2030. La plupart des engagements réalisables dépendent soit de réformes législatives, institutionnelles, soit de la mise en œuvre de programmes et projets de population. La Côte d’Ivoire a opéré plusieurs reformes et d’autres sont en cours qui permettent d’envisager avec optimisme l’atteinte d’un grand nombre d’engagements.
Je voudrais m’appesantir sur quelques progrès réalisés aux plans institutionnels, stratégiques et opérationnels et qui ont permis d’améliorer les indicateurs de la Côte d’Ivoire dans les différents domaines de population et développement à savoir : accès universel à l’éducation, égalité des sexes et élimination de toute forme de violence à l’égard des femmes, réduction de la mortalité maternelle et infantile, reconnaissance des droits génésiques, accès universel à tous les services de santé reproductive, incluant les services de planification familiale, etc.
Sur le plan institutionnel, il faut noter des avancées majeures dans la gouvernance des questions de population et développement au niveau de la coordination tant centrale que sectorielle depuis 2012. En effet, la volonté du Gouvernement de renforcer le cadre institutionnel, juridique et opérationnel de gestion des questions de population afin de permettre à la Côte d’Ivoire de tirer pleinement profit du dividende démographique, a abouti à la création de l’Office National de la Population (ONP) en 2012. La création de l’ONP est aussi motivée par la volonté manifeste du Gouvernement d’intégrer beaucoup plus que par le passé, la dimension démographique dans l’ensemble des programmes de développement initiés par la Côte d’Ivoire afin d’arriver à la promotion d’un développement inclusif dans notre pays.
Au plan sectoriel, je voudrais notamment souligner la mise en place d’un ensemble de mécanismes et instruments nécessaires à l’atteinte des objectifs. On peut citer entre autres : le Programme National de Santé de la Mère et de l’Enfant pour les questions portant sur la planification familiale, les directions en charges du genre et de l’autonomisation des femmes, l’Observatoire National de l’Equité et du Genre ; un Ministère entièrement dédié à la question de la Promotion de la Jeunesse et à l’Emploi des jeunes avec la mise en place de l’Agence Emploi Jeunes.
Sur le plan stratégique, plusieurs lois, politiques et documents cadres ont été adoptés par la Côte d’Ivoire. Il s’agit de la Politique Nationale de Population dont la première génération a été adoptée en 1997 puis révisée en 2015 pour prendre en compte les enjeux tels que le dividende démographique et les objectifs de développement durable, la Politique de la santé de la Reproduction, le Plan Stratégique National de la Santé de la Mère, du Nouveau-Né et de l’Enfant, le Plan Stratégique de la Survie de l’Enfant, la Politique de Repositionnement de la Planification Familiale, la politique sur l’égalité des chances et le genre, la loi relative à l’école obligatoire en Côte d’Ivoire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans et la politique nationale de la jeunesse, etc.
Sur le plan opérationnel, plusieurs plans d’actions, programmes et projets ont été initiés également pour traduire la volonté du Gouvernement d’adresser les préoccupations de population et développement. Il s’agit en l’occurrence du Plan d’Action National budgétisé de la Planification Familiale, le Plan National budgétisé pour le passage à échelle de la lutte contre les fistules obstétricales en Côte d’Ivoire, le Plan d’action de mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Projet de Gestion Novatrice du Fonds National Femme et Développement, le Plan opérationnel de la politique sur l’égalité des chances et le genre, le Plan National d’Action sur le travail des enfants et le Plan stratégique d’Accélération de l’Education des Filles, le projet pour l’Autonomisation de la Femme et le Dividende démographique au Sahel (SWEDD).
Comme vous le constatez, beaucoup d’efforts et d’investissements ont été consentis et des progrès notables ont été réalisés. Cependant, des défis demeurent et je voudrais en mentionner quelques-uns. En effet, le principal défi est lié à l’accélération du rythme de la transition démographique par la maîtrise de la fécondité. Ce défi met également en exergue les préoccupations liées aux taux encore élevé de mortalité maternelle du fait souvent des grossesses trop nombreuses, trop rapprochées et trop précoces. Il y a aussi une autre cause de ces mortalités qui est la faible prévalence contraceptive soit seulement 15,5%.
Pour terminer, je voudrais vous dire que dans un contexte national de quête de l’émergence, la Côte d’Ivoire doit continuer de s’appuyer sur l’une des principales lignes de force de son économie qui est la démographie. Notre pays doit maitriser sa croissance démographique.
Les sessions annuelles de la CPD qui se tiennent à New York sont une opportunité unique d’aborder les défis auxquels nos pays sont confrontés de façon globale en matière de population et développement et identifier collectivement les moyens qui peuvent aider à la résolution efficace des problématiques de ce secteur. En Côte d’Ivoire, nous sommes en avance sur beaucoup de pays puisque nous disposons d’une Politique Nationale de Population qui trace le cadre d’intervention en matière de population et développement sur la période 2015-2025. Cette politique qui a été adoptée par le gouvernement a été élaborée sous le prisme du dividende démographique avec comme défi majeur l’accélération de la transition démographique. C’est pourquoi nous sommes optimistes quant à l’atteinte des objectifs du Plan d’Action.
A la veille de cette importante activité, le Directeur Général de l’Office National de la Population a échangé le vendredi 22 Mars 2019 avec la presse pour dresser le bilan des 25 ans de mise en œuvre du Plan d’Action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement en Côte d’Ivoire. Dans cet entretien, le DG de l’ONP situe les enjeux de la participation de la Côte d’Ivoire à ce 25ème anniversaire et dégage les perspectives dans le cadre de ce programme de développement.
Monsieur le Directeur Général, c’est quoi la Conférence sur la Population et le développement ?
La Conférence Internationale sur la Population et le développement est une initiative de la Commission Population et Développement des Nations Unies. Je voudrais à toutes fins utiles, vous indiquer que cette commission a été créée par la résolution 49/128 du 19 décembre 1994 de l'Assemblée générale des Nations Unies. Il faut noter que c’est un organe subsidiaire du Conseil Economique et Social des Nations Unies. Il joue principalement un rôle d’assistance aux pays à travers la fourniture de Conseils et la réalisation des études focalisées sur des aspects liés à la prise en compte effective des questions de population dans les plans de développement et la formulation des Politiques et programmes de population.
Alors, la tenue des sessions de cette Commission donne, chaque année, l’occasion aux Etats Membres de l’ONU d’examiner et d’évaluer la mise en œuvre du Programme d’Action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement qui faut-il le rappeler a été adopté au Caire en Egypte en 1994. C’est le lieu également pour les pays de discuter d’un thème spécial en lien avec le bien-être des populations et ceci pour donner des orientations essentielles en vue de la poursuite des objectifs de ce programme mondial.
Monsieur le Directeur Général, quels sont les points qui seront abordés cette année ?
Comme je vous le disais tantôt, cette 52ème session de la CPD coïncide avec le 25ème anniversaire de la Conférence du Caire de 1994. Cette année anniversaire donne donc l’occasion aux Etats Membres de l’ONU d’entreprendre une revue globale de la mise en œuvre de ce Programme d’Action. Un accent particulier sera mis sur sa contribution au suivi et à l’examen de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
Plus spécifiquement, les travaux porteront sur la disponibilité des données de population pour mesurer les progrès, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, la violence sexiste et de l’enfant, les grossesses et mariages précoces et l’information et les services pour les jeunes, particulièrement les adolescentes et bien d’autres aspects du développement humain et des Objectifs du développement durable, les ODD.
Il convient de rappeler également que depuis la clôture de la 51ème session de l’année dernière, la Côte d’Ivoire est officiellement membre du Bureau de cette commission spécialisée des Nations Unies pour une durée de 4 ans. L’Office National de la Population organisera en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population, le FNUAP un évènement parallèle de "Partage d’expériences sur le Rôle des Offices et Bureaux de population dans l’accélération de la mise en œuvre du programme d’actions et de l’agenda 2030”, ceci pour marquer son entrée en qualité de membre du Bureau de la CPD. Ce sera également une opportunité pour le Ministère du Plan et du Développement à travers l’Office National de la Population (ONP) de mobiliser les partenaires techniques et financiers afin de renforcer leurs appuis et assistance à la Côte d’Ivoire pour l’atteinte des objectifs assignés par le Programme d’Action.
Monsieur le Directeur Général, pouvez-vous nous partager le bilan de la Côte d’Ivoire dans le cadre de la mise en œuvre de ce Programme d’Action ?
Le renforcement du développement du capital humain et du bien-être social est l’une des priorités stratégiques de la Côte d’Ivoire. Cela est inscrit au titre de l’axe 2 du PND 2016-2020. C’est pourquoi, notre pays a souscrit à la déclaration d’Addis-Abeba en 2014 sur les questions de population et développement. Cette déclaration a été adoptée par l’ensemble des Chefs d’Etat du continent. C’est une déclinaison en 88 engagements du Programme d’Action de la Conférence Internationale adoptée au Caire en 1994.
De l’examen de la mise en œuvre des 88 engagements contenus dans cette déclaration, il ressort que la Côte d’Ivoire a réalisé des avancées à telle enseigne que 74 engagements (soit 84%) sont potentiellement réalisables à l’horizon 2030. La plupart des engagements réalisables dépendent soit de réformes législatives, institutionnelles, soit de la mise en œuvre de programmes et projets de population. La Côte d’Ivoire a opéré plusieurs reformes et d’autres sont en cours qui permettent d’envisager avec optimisme l’atteinte d’un grand nombre d’engagements.
Je voudrais m’appesantir sur quelques progrès réalisés aux plans institutionnels, stratégiques et opérationnels et qui ont permis d’améliorer les indicateurs de la Côte d’Ivoire dans les différents domaines de population et développement à savoir : accès universel à l’éducation, égalité des sexes et élimination de toute forme de violence à l’égard des femmes, réduction de la mortalité maternelle et infantile, reconnaissance des droits génésiques, accès universel à tous les services de santé reproductive, incluant les services de planification familiale, etc.
Sur le plan institutionnel, il faut noter des avancées majeures dans la gouvernance des questions de population et développement au niveau de la coordination tant centrale que sectorielle depuis 2012. En effet, la volonté du Gouvernement de renforcer le cadre institutionnel, juridique et opérationnel de gestion des questions de population afin de permettre à la Côte d’Ivoire de tirer pleinement profit du dividende démographique, a abouti à la création de l’Office National de la Population (ONP) en 2012. La création de l’ONP est aussi motivée par la volonté manifeste du Gouvernement d’intégrer beaucoup plus que par le passé, la dimension démographique dans l’ensemble des programmes de développement initiés par la Côte d’Ivoire afin d’arriver à la promotion d’un développement inclusif dans notre pays.
Au plan sectoriel, je voudrais notamment souligner la mise en place d’un ensemble de mécanismes et instruments nécessaires à l’atteinte des objectifs. On peut citer entre autres : le Programme National de Santé de la Mère et de l’Enfant pour les questions portant sur la planification familiale, les directions en charges du genre et de l’autonomisation des femmes, l’Observatoire National de l’Equité et du Genre ; un Ministère entièrement dédié à la question de la Promotion de la Jeunesse et à l’Emploi des jeunes avec la mise en place de l’Agence Emploi Jeunes.
Sur le plan stratégique, plusieurs lois, politiques et documents cadres ont été adoptés par la Côte d’Ivoire. Il s’agit de la Politique Nationale de Population dont la première génération a été adoptée en 1997 puis révisée en 2015 pour prendre en compte les enjeux tels que le dividende démographique et les objectifs de développement durable, la Politique de la santé de la Reproduction, le Plan Stratégique National de la Santé de la Mère, du Nouveau-Né et de l’Enfant, le Plan Stratégique de la Survie de l’Enfant, la Politique de Repositionnement de la Planification Familiale, la politique sur l’égalité des chances et le genre, la loi relative à l’école obligatoire en Côte d’Ivoire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans et la politique nationale de la jeunesse, etc.
Sur le plan opérationnel, plusieurs plans d’actions, programmes et projets ont été initiés également pour traduire la volonté du Gouvernement d’adresser les préoccupations de population et développement. Il s’agit en l’occurrence du Plan d’Action National budgétisé de la Planification Familiale, le Plan National budgétisé pour le passage à échelle de la lutte contre les fistules obstétricales en Côte d’Ivoire, le Plan d’action de mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Projet de Gestion Novatrice du Fonds National Femme et Développement, le Plan opérationnel de la politique sur l’égalité des chances et le genre, le Plan National d’Action sur le travail des enfants et le Plan stratégique d’Accélération de l’Education des Filles, le projet pour l’Autonomisation de la Femme et le Dividende démographique au Sahel (SWEDD).
Comme vous le constatez, beaucoup d’efforts et d’investissements ont été consentis et des progrès notables ont été réalisés. Cependant, des défis demeurent et je voudrais en mentionner quelques-uns. En effet, le principal défi est lié à l’accélération du rythme de la transition démographique par la maîtrise de la fécondité. Ce défi met également en exergue les préoccupations liées aux taux encore élevé de mortalité maternelle du fait souvent des grossesses trop nombreuses, trop rapprochées et trop précoces. Il y a aussi une autre cause de ces mortalités qui est la faible prévalence contraceptive soit seulement 15,5%.
Pour terminer, je voudrais vous dire que dans un contexte national de quête de l’émergence, la Côte d’Ivoire doit continuer de s’appuyer sur l’une des principales lignes de force de son économie qui est la démographie. Notre pays doit maitriser sa croissance démographique.
Les sessions annuelles de la CPD qui se tiennent à New York sont une opportunité unique d’aborder les défis auxquels nos pays sont confrontés de façon globale en matière de population et développement et identifier collectivement les moyens qui peuvent aider à la résolution efficace des problématiques de ce secteur. En Côte d’Ivoire, nous sommes en avance sur beaucoup de pays puisque nous disposons d’une Politique Nationale de Population qui trace le cadre d’intervention en matière de population et développement sur la période 2015-2025. Cette politique qui a été adoptée par le gouvernement a été élaborée sous le prisme du dividende démographique avec comme défi majeur l’accélération de la transition démographique. C’est pourquoi nous sommes optimistes quant à l’atteinte des objectifs du Plan d’Action.