Abidjan, La Représentante résidente d’ONU-Femmes en Côte d’Ivoire, Antonia Ngabala Sodomon, a fait savoir que le prix du karité va tripler après sa certification biologique internationale par Ecocert, un gain financier pour les productrices.
« La certification biologique internationale par Ecocert délivrée à la Filière karité de Côte d’Ivoire (FIKA-CI) en janvier 2019, a le potentiel de conférer un label de qualité au karité produit en Côte d’Ivoire, ce qui multipliera par trois le prix du karité », a révélé Mme Ngabala, au cours d’une cérémonie de présentation officielle de cette attestation.
Ngabala Sodomon a réitéré l’engagement de son institution à soutenir les actions de plaidoyer des femmes agricultrices, pour la mobilisation de financement visant à assurer la phase d’expansion du projet et la mise en place des autres chaînes de valeurs identifiées.
Pour le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Bakayoko-Ly Ramata, cette certification est un outil très important qui va favoriser l’accès des femmes bénéficiaires à des marchés régulés par des normes. « Cette certification contribuera à accroître les opportunités économiques et le revenu des femmes de la filière karité, favorisant ainsi leur autonomisation », a-t-elle indiqué.
Face aux difficultés auxquelles se heurtent les femmes productrices notamment l’inaccessibilité du marché, le faible niveau d’équipement et le manque de financement, elle a souligné que la filière karité exige la mise en place de tous les dispositifs organisationnels réglementaires et légales. « Il va s’agir de faire une véritable réforme au même titre que les autres filières agricoles en vue de prendre en compte les productrices dans la gestion des ressources générées par la production du beurre de karité », a-t-elle expliqué.
Pr Bakoyoko-Ly Ramata a salué le ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, pour son engagement pour la cause des femmes et pour avoir initié le processus d’obtention de la certification biologique de karité.
Elle a félicité et encouragé les femmes à ne pas perdre « cette mine d’or », qui constitue la clé de leur autonomisation et de leur pleine participation à la vie économique du pays.
Ce sont 1.927 femmes des régions du Gontougo et Boukani, issues de 19 groupements et de trois unités de production qui sont bénéficiaires de la certification biologique de karité. L’activité de beurre de karité est menée dans neuf régions et occupent 97% de femmes. La Côte d’Ivoire est le 5e producteur mondiale de karité avec 250.000 tonnes par an, dont 32% sont transformées localement.
(AIP
ena/kam
« La certification biologique internationale par Ecocert délivrée à la Filière karité de Côte d’Ivoire (FIKA-CI) en janvier 2019, a le potentiel de conférer un label de qualité au karité produit en Côte d’Ivoire, ce qui multipliera par trois le prix du karité », a révélé Mme Ngabala, au cours d’une cérémonie de présentation officielle de cette attestation.
Ngabala Sodomon a réitéré l’engagement de son institution à soutenir les actions de plaidoyer des femmes agricultrices, pour la mobilisation de financement visant à assurer la phase d’expansion du projet et la mise en place des autres chaînes de valeurs identifiées.
Pour le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Bakayoko-Ly Ramata, cette certification est un outil très important qui va favoriser l’accès des femmes bénéficiaires à des marchés régulés par des normes. « Cette certification contribuera à accroître les opportunités économiques et le revenu des femmes de la filière karité, favorisant ainsi leur autonomisation », a-t-elle indiqué.
Face aux difficultés auxquelles se heurtent les femmes productrices notamment l’inaccessibilité du marché, le faible niveau d’équipement et le manque de financement, elle a souligné que la filière karité exige la mise en place de tous les dispositifs organisationnels réglementaires et légales. « Il va s’agir de faire une véritable réforme au même titre que les autres filières agricoles en vue de prendre en compte les productrices dans la gestion des ressources générées par la production du beurre de karité », a-t-elle expliqué.
Pr Bakoyoko-Ly Ramata a salué le ministre de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, pour son engagement pour la cause des femmes et pour avoir initié le processus d’obtention de la certification biologique de karité.
Elle a félicité et encouragé les femmes à ne pas perdre « cette mine d’or », qui constitue la clé de leur autonomisation et de leur pleine participation à la vie économique du pays.
Ce sont 1.927 femmes des régions du Gontougo et Boukani, issues de 19 groupements et de trois unités de production qui sont bénéficiaires de la certification biologique de karité. L’activité de beurre de karité est menée dans neuf régions et occupent 97% de femmes. La Côte d’Ivoire est le 5e producteur mondiale de karité avec 250.000 tonnes par an, dont 32% sont transformées localement.
(AIP
ena/kam