La présidente de l’association Diabo ville émergente et cheville ouvrière des festivités de Pâques à Botro, Diabo et Languibonou revient dans cet entretien sur ses projets pour le département et répond à des propos tenus sur le terrain.
Le gouvernement Ivoirien a fait de l’autonomisation des femmes une de ses priorités. Il a d’ailleurs multiplié les initiatives dans ce sens. Vous qui êtes à la tâche à Diabo, quels sont les projets que vous développez pour les femmes de cette localité ?
Un fonds d’aide aux femmes sera mis en place à Diabo. L’annonce a été faite au cours de la cérémonie marquant la célébration de la Journée internationale de la femme le 9 mars dernier. Ce Fonds est une réponse de l’association Diabo Ville Émergente à la problématique du financement de l’autonomisation économique des femmes. Je précise que ce fonds est un don du ministre Amadou Koné, qui est un digne fils, et un grand soutien au développement de la sous-préfecture de Diabo. C’est une bénédiction d’avoir à nos côtés, un frère, un cadre de la région du Gbêkê, engagé, pour le bien-être de ses parents. Promouvoir l’autonomisation des jeunes filles et des femmes n’est pas seulement une question de justice, mais une condition essentielle à la durabilité de l’émergence. Les femmes sont au cœur des équilibres familiaux, culturels, sanitaires et sociaux. Elles jouent un rôle central, leur autonomisation est un indispensable facteur de paix et de progrès social, économique et environnemental.
Comment sera organisé ce fonds ?
Les jeunes filles et les femmes à Diabo sont pour la plupart des agricultrices, des commerçantes et des artisanes. Elles souffrent à la fois d’un manque de financement, d’organisation et de formation. Ce fonds, doté de ressources financières et matérielles, fera du renforcement de capacités et des prêts à usage communautaire. Il faut être au préalable membre d’une association intégrée à la fédération des groupements féminins pour bénéficier des prestations et services. Le succès de ce fonds dépend avant tout de l’entente et de la solidarité entre les personnes cibles. Avant son déploiement, il est impératif sur le terrain, de prôner l’union des femmes. Une tournée de sensibilisation auprès de ces dernières sur la cohésion et la nécessité du bon fonctionnement de cette initiative commune sera bientôt engagée.
Si nous les femmes travaillons main dans la main, nous pourrons revitaliser l’économie de Diabo, créer des emplois et activer des chaines de valeurs. Il est essentiel que, nous, femmes de Diabo, voyions, aujourd’hui, les choses en grand, avec plus d’audace et d’innovation. La finalité est de participer pleinement au développement du pays.
Les initiatives de votre association Diabo ville émergente ont été, dans un passé récent, victimes de boycott suscité par certains cadres et autorités de la commune. Ne craignez-vous pas d’être, à nouveau, mise en difficulté?
Les populations ne sont plus dupes. Elles ont été trompées dans le passé, mais ce temps est révolu. Elles ont compris que ceux qui les maintiennent dans la misère et les poussent à refuser toute action de développement, à travers des injonctions de boycott, ne vivent pas avec elles. Ces personnes n’ont pas de difficultés d’accès à de l’eau potable et à l’électricité. Elles n’ont pas d’enfant qui parcourt 14 kilomètres par jour pour aller et venir de l’école. Les populations de Diabo ne se laisseront plus dicter leur conduite par qui que ce soit. Elles voient et savent désormais où sont leurs intérêts. Elles sont conscientes de qui se préoccupe de les soulager. Je ne me fais, d’ailleurs, aucun souci quant à l’accueil qui sera réservé sur le terrain au Fonds d’aide aux femmes.
Jean-Louis Billon était l’invité de Paquinou à Sinzekro, dans la sous-préfecture de Diabo. Avez-vous un commentaire?
Oui. Vous savez, depuis huit mois, c’est tous les jours que je me vois reprocher par les uns, mais aussi à mon grand regret par les autres, de travailler avec une personne qui n’est pas Baoulé sur les questions de développement d’une commune Baoulé au point même d’en faire le parrain des mutuelles de développement des villages d’un département Baoulé. On me reproche d’aider Amadou Koné, un non Baoulé, à être connu dans la région du Gbêkê en dehors de Bouaké, dans une zone qui devrait normalement être réservée aux seuls Baoulé. On me qualifie de traîtresse du peuple Baoulé qui vend sa commune et sa région aux étrangers. On me reproche de venir fêter Pâquinou avec des étrangers dans mon département, et d’en profiter pour faire de la politique.
Pourtant Jean Louis Billon n’est pas Baoulé. Sauf erreur de ma part, j’attends qu’on me reprécise ses ascendances Baoulé, car je ne crois pas m‘en souvenir.
Que vient-il faire à Diabo ? Pourquoi vient-il avec l’appui d’une mutuelle de développement et du maire Pdci ?
Il est venu à une célébration de Pâquinou. Il a parlé ouvertement de politique et fait sa propre promotion. Soyons sérieux ! Je pense qu’il est temps d’arrêter le langage de démagogie et la manipulation des populations rurales, qui comptent sur nous pour bénéficier des acquis de l’émergence.
Le ministre Amadou Koné, en tant que fils de la région, se préoccupe de son essor. Il est impliqué dans toutes les actions de développement. Il prône la paix et la cohésion. Il a entrepris un travail de rassemblement, qui porte ses fruits à Bouaké. Ce sont ces initiatives-là qu’il a à cœur d’étendre sur tous les autres départements du Gbêkê. Il nous revient de saluer les efforts et l’engagement d’Amadou Koné. Nous avons le devoir de l’accompagner et non le combattre.
Jean-Louis a aussi parlé de développement de la région avec ses hôtes…
Jean-Louis Billon est l’homme le plus riche de Côte d’Ivoire. En un claquement de doigt, il peut résoudre la plupart des problèmes de Diabo. Il n’a pas besoin d’attendre d’être au pouvoir en 2020 pour remettre Diabo sur les rails du développement. C’est quand même extraordinaire de voir que certaines personnalités, une fois sorties du cercle du pouvoir, deviennent subitement intelligentes, bons techniciens, très inspirées, philanthropes et altruistes.
Toutes ces personnes tiennent des propos qu’elles ne peuvent justifier ou assumer dans la durée parce que le Président Alassane Ouattara est un grand homme. Il a fait de la Côte d’Ivoire une Nation et nous sommes tous concernés par son développement. Cela ne sert à rien de nous opposer les uns aux autres pour nous faire revivre les crises du passé. Nous devons tous travailler main dans la main afin de consolider la paix retrouvée et les bénéfices d’une émergence chèrement acquise.
Que chacun fasse de la lutte contre l’exclusion son crédo. Nous devons tous nous approprier et promouvoir les valeurs de paix, de cohésion et de fraternité et cultiver la tolérance pour aller à une société plus juste. En tant que personnalité politique, et quel que soit notre camp, cela est de notre responsabilité.
Quelle leçon faut-il tirer de cette situation ?
Que chacun de nous fasse de la lutte contre l’exclusion son crédo. L’exclusion a été à l’origine des crises de 1999 et de 2002. La campagne présidentielle de 2010 a réveillé les vieux démons qu’on avait pourtant combattus pendant huit ans avec la théorie de l’original. Nous connaissons tous l’ennemi numéro un de la Côte d’Ivoire, c’est l’exclusion ; il faut donc la combattre avec la dernière énergie. Nous devons en toute conscience, tous nous approprier et promouvoir les valeurs de paix, de cohésion et de fraternité pour aller à une société plus juste. En tant que personnalité politique, et quel que soit notre bord politique, si nous aimons notre pays, je crois que cela est de notre responsabilité. Ce sont ces valeurs que j’apprends à diffuser auprès du Ministre Amadou Koné qui en tant que fils de la région du Gbêkê a entrepris un véritable travail de rassemblement, qui porte déjà ses fruits à Bouaké et qu’il a à cœur d’étendre sur tous les autres départements. J’invite donc toutes les filles et les fils de la région, à soutenir, M. le Ministre Amadou Koné dans tous les processus en cours initiés pour la culture de la tolérance et l’amélioration des conditions de vie de nos parents.
T.A.B avec Sercom
Le gouvernement Ivoirien a fait de l’autonomisation des femmes une de ses priorités. Il a d’ailleurs multiplié les initiatives dans ce sens. Vous qui êtes à la tâche à Diabo, quels sont les projets que vous développez pour les femmes de cette localité ?
Un fonds d’aide aux femmes sera mis en place à Diabo. L’annonce a été faite au cours de la cérémonie marquant la célébration de la Journée internationale de la femme le 9 mars dernier. Ce Fonds est une réponse de l’association Diabo Ville Émergente à la problématique du financement de l’autonomisation économique des femmes. Je précise que ce fonds est un don du ministre Amadou Koné, qui est un digne fils, et un grand soutien au développement de la sous-préfecture de Diabo. C’est une bénédiction d’avoir à nos côtés, un frère, un cadre de la région du Gbêkê, engagé, pour le bien-être de ses parents. Promouvoir l’autonomisation des jeunes filles et des femmes n’est pas seulement une question de justice, mais une condition essentielle à la durabilité de l’émergence. Les femmes sont au cœur des équilibres familiaux, culturels, sanitaires et sociaux. Elles jouent un rôle central, leur autonomisation est un indispensable facteur de paix et de progrès social, économique et environnemental.
Comment sera organisé ce fonds ?
Les jeunes filles et les femmes à Diabo sont pour la plupart des agricultrices, des commerçantes et des artisanes. Elles souffrent à la fois d’un manque de financement, d’organisation et de formation. Ce fonds, doté de ressources financières et matérielles, fera du renforcement de capacités et des prêts à usage communautaire. Il faut être au préalable membre d’une association intégrée à la fédération des groupements féminins pour bénéficier des prestations et services. Le succès de ce fonds dépend avant tout de l’entente et de la solidarité entre les personnes cibles. Avant son déploiement, il est impératif sur le terrain, de prôner l’union des femmes. Une tournée de sensibilisation auprès de ces dernières sur la cohésion et la nécessité du bon fonctionnement de cette initiative commune sera bientôt engagée.
Si nous les femmes travaillons main dans la main, nous pourrons revitaliser l’économie de Diabo, créer des emplois et activer des chaines de valeurs. Il est essentiel que, nous, femmes de Diabo, voyions, aujourd’hui, les choses en grand, avec plus d’audace et d’innovation. La finalité est de participer pleinement au développement du pays.
Les initiatives de votre association Diabo ville émergente ont été, dans un passé récent, victimes de boycott suscité par certains cadres et autorités de la commune. Ne craignez-vous pas d’être, à nouveau, mise en difficulté?
Les populations ne sont plus dupes. Elles ont été trompées dans le passé, mais ce temps est révolu. Elles ont compris que ceux qui les maintiennent dans la misère et les poussent à refuser toute action de développement, à travers des injonctions de boycott, ne vivent pas avec elles. Ces personnes n’ont pas de difficultés d’accès à de l’eau potable et à l’électricité. Elles n’ont pas d’enfant qui parcourt 14 kilomètres par jour pour aller et venir de l’école. Les populations de Diabo ne se laisseront plus dicter leur conduite par qui que ce soit. Elles voient et savent désormais où sont leurs intérêts. Elles sont conscientes de qui se préoccupe de les soulager. Je ne me fais, d’ailleurs, aucun souci quant à l’accueil qui sera réservé sur le terrain au Fonds d’aide aux femmes.
Jean-Louis Billon était l’invité de Paquinou à Sinzekro, dans la sous-préfecture de Diabo. Avez-vous un commentaire?
Oui. Vous savez, depuis huit mois, c’est tous les jours que je me vois reprocher par les uns, mais aussi à mon grand regret par les autres, de travailler avec une personne qui n’est pas Baoulé sur les questions de développement d’une commune Baoulé au point même d’en faire le parrain des mutuelles de développement des villages d’un département Baoulé. On me reproche d’aider Amadou Koné, un non Baoulé, à être connu dans la région du Gbêkê en dehors de Bouaké, dans une zone qui devrait normalement être réservée aux seuls Baoulé. On me qualifie de traîtresse du peuple Baoulé qui vend sa commune et sa région aux étrangers. On me reproche de venir fêter Pâquinou avec des étrangers dans mon département, et d’en profiter pour faire de la politique.
Pourtant Jean Louis Billon n’est pas Baoulé. Sauf erreur de ma part, j’attends qu’on me reprécise ses ascendances Baoulé, car je ne crois pas m‘en souvenir.
Que vient-il faire à Diabo ? Pourquoi vient-il avec l’appui d’une mutuelle de développement et du maire Pdci ?
Il est venu à une célébration de Pâquinou. Il a parlé ouvertement de politique et fait sa propre promotion. Soyons sérieux ! Je pense qu’il est temps d’arrêter le langage de démagogie et la manipulation des populations rurales, qui comptent sur nous pour bénéficier des acquis de l’émergence.
Le ministre Amadou Koné, en tant que fils de la région, se préoccupe de son essor. Il est impliqué dans toutes les actions de développement. Il prône la paix et la cohésion. Il a entrepris un travail de rassemblement, qui porte ses fruits à Bouaké. Ce sont ces initiatives-là qu’il a à cœur d’étendre sur tous les autres départements du Gbêkê. Il nous revient de saluer les efforts et l’engagement d’Amadou Koné. Nous avons le devoir de l’accompagner et non le combattre.
Jean-Louis a aussi parlé de développement de la région avec ses hôtes…
Jean-Louis Billon est l’homme le plus riche de Côte d’Ivoire. En un claquement de doigt, il peut résoudre la plupart des problèmes de Diabo. Il n’a pas besoin d’attendre d’être au pouvoir en 2020 pour remettre Diabo sur les rails du développement. C’est quand même extraordinaire de voir que certaines personnalités, une fois sorties du cercle du pouvoir, deviennent subitement intelligentes, bons techniciens, très inspirées, philanthropes et altruistes.
Toutes ces personnes tiennent des propos qu’elles ne peuvent justifier ou assumer dans la durée parce que le Président Alassane Ouattara est un grand homme. Il a fait de la Côte d’Ivoire une Nation et nous sommes tous concernés par son développement. Cela ne sert à rien de nous opposer les uns aux autres pour nous faire revivre les crises du passé. Nous devons tous travailler main dans la main afin de consolider la paix retrouvée et les bénéfices d’une émergence chèrement acquise.
Que chacun fasse de la lutte contre l’exclusion son crédo. Nous devons tous nous approprier et promouvoir les valeurs de paix, de cohésion et de fraternité et cultiver la tolérance pour aller à une société plus juste. En tant que personnalité politique, et quel que soit notre camp, cela est de notre responsabilité.
Quelle leçon faut-il tirer de cette situation ?
Que chacun de nous fasse de la lutte contre l’exclusion son crédo. L’exclusion a été à l’origine des crises de 1999 et de 2002. La campagne présidentielle de 2010 a réveillé les vieux démons qu’on avait pourtant combattus pendant huit ans avec la théorie de l’original. Nous connaissons tous l’ennemi numéro un de la Côte d’Ivoire, c’est l’exclusion ; il faut donc la combattre avec la dernière énergie. Nous devons en toute conscience, tous nous approprier et promouvoir les valeurs de paix, de cohésion et de fraternité pour aller à une société plus juste. En tant que personnalité politique, et quel que soit notre bord politique, si nous aimons notre pays, je crois que cela est de notre responsabilité. Ce sont ces valeurs que j’apprends à diffuser auprès du Ministre Amadou Koné qui en tant que fils de la région du Gbêkê a entrepris un véritable travail de rassemblement, qui porte déjà ses fruits à Bouaké et qu’il a à cœur d’étendre sur tous les autres départements. J’invite donc toutes les filles et les fils de la région, à soutenir, M. le Ministre Amadou Koné dans tous les processus en cours initiés pour la culture de la tolérance et l’amélioration des conditions de vie de nos parents.
T.A.B avec Sercom