L’association de la société civile ‘’Croyons en nous’’ sensibilise pour un système éducatif ivoirien qui garantisse le développement de compétences des enfants

A l’initiative de l’association de la société civile ‘’Croyons en nous’’, une initiative citoyenne qui se veut une force d’analyse des difficultés et des problématiques, une rencontre a été organisée ce jeudi 30 mai au Plateau autour du thème « éducation et prospérité ».

Lors de cette rencontre, il était question de comprendre les réalités vécues par les ivoiriens en termes d’éducation, mais surtout essayer de comprendre les aspirations sur l’éducation.

« L’éducation est l’action de former une personne en développant ses qualités physiques, intellectuelles et morales de façon à lui permettre d’affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment autonome pour son épanouissement » a définit le conférencier Serge Amissah.

Dans l’éducation, il y a leviers principaux qui qui nécessitent trois préalables, a-t-il fait savoir.« Ces leviers sont la qualité des éducateurs, la qualité de l’éducation, la qualité des enseignants et la gestion du financement.»

La qualité de l’éducation dira t-il est limitée par la qualité des éducateurs, il faut donc repousser les limites de l’éducateur, en soulignant qu’il ne peut pas y avoir de qualité d’éducation qualitatif sans enseignement qualitatif.

Selon lui, nous devons mettre les enseignants au cœur de l’école éducative et faire des enseignants un corps d’élite, leur donner de la valeur en les appelants ‘’professeur de l’école’’, exhortant les autorités à revoir la politique salariale.

Poursuivant, il a indiqué qu’en Côte de d’Ivoire, il y a trop de personnes qui n’arrivent pas à aller au bout de leur éducation et qu’il faudrait corriger ces choses.

« Pour nous, la Côte d’Ivoire doit, en 2050, pouvoir disposer d’un système éducatif qui garantit à tous ses enfants le développement de compétences nécessaires à leur autonomisation dans un environnement global de plus en plus compétitif » a-t-il conclu.

P. R.