La commune de Bédiala a connu des heures chaudes le dimanche 20 mai 2019 suite à la mort d’un professeur lors d’un braquage. Dans leur colère, les populations exaspérées par les nombreux cas de braquage, selon les témoignages sur place, ont détruit le bâtiment du poste de gendarmerie et d’autres biens immobiliers. Pour prévenir la localité contre une escalade de la violence, les cadres de Bédiala ont opté pour des actions de sensibilisation sur le terrain. C’est dans ce cadre que Jean-Regnard Gohibi, ex-candidat aux législatives 2016 pour la circonscription de Bediala-Gonaté-Gandouan, est allé à la rencontre des populations le jeudi 24 mai dernier. A ses hôtes composés de responsables de jeunesse, de chefs de communautés et de forces de l’ordre, il a été sans ambages: "Il faut éviter de se faire justice et de s’en prendre aux forces de l’ordre. J’ai été mandaté par les cadres pour venir à vos côtés et ensemble soigner l’image de notre cité". Poursuivant, il a invité les habitants à collaborer avec les forces de l’ordre pour mettre fin aux vols et agressions. "Bediala ne doit pas être une zone à risques. Nous avons pour obligation de rassurer les fonctionnaires qui y travaillent. C’est pourquoi avec la mairie, nous sommes sur un projet de construction d’une brigade de gendarmerie, d’un poste des eaux et forêt et d’un commissariat de police", a-t-il ajouté. Au nom des différentes structures locales, Fallet Serges a remercié Gohibi et tous les cadres pour cette initiative avant d’inviter les forces de l’ordre à redoubler d’efforts pour sécuriser la région. Car a-t-il affirmé, Bediala est l’un des plus grands greniers de la Côte d’Ivoire du fait de sa production vivrière. La rencontre était retransmise en direct sur la radio locale...
Atapointe
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