Société : les étudiantes du CBCG de Cocody sensibilisées sur les pratiques d’hygiène relatives aux effets de la puberté

Pouvoir susciter chez les étudiantes des comportements d’hygiène et d’écocitoyenneté, en les sensibilisant sur les pratiques d’hygiène relatives aux effets de la puberté et surtout les inciter à s’engager dans le maintien de leur environnement académique sain. Voici l’objectif visé par le projet d’éducation environnementale, en lien avec l’hygiène en milieu académique, initié par l’ONG Femmes de Salem International et dont la première activité s’est tenue ce lundi 3 juin, au CBCG de Cocody (Abidjan).

Le Centre Bureautique de Communication et de Gestion (CBCG de Cocody) a été choisi comme site pilote, car c’est un établissement d’excellence, qui compte environ 3000 étudiants, constituant une cible à privilégier. Le personnel administratif et académique ainsi que les étudiantes se sont disposés à s’approprier l’initiative d’une école propre pour un environnement sain.

L’activité s’est déroulée sous forme d’échanges participatifs entre les jeunes filles et les formateurs, à travers des interventions sur les bonnes pratiques d’hygiène et la prise d’engagement par les étudiantes pour le maintien de la propreté de l’école. Une belle occasion de remotiver et remobiliser les étudiantes du club environnement dudit établissement. Une opération « Ecole propre », a permis aux participantes de mener une action concrète de terrain pour le nettoyage de l’établissement montrant ainsi leur engagement.

Selon la présidente de l’ONG Femmes de Salem International, Boussou Bintou, qui a organisé cette activité en collaboration avec l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA) et ses organisations membres de la commission genre, réseau d’organisations de la société civile ivoirienne à fort impact communautaire et environnemental, la problématique de l‘hygiène chez les jeunes en âge de puberté se pose avec acuité et constitue l‘un des défis auquel elles sont confrontées.

« Une observation conduite auprès de plusieurs jeunes filles révèle que celle-ci éprouvent de réelles difficultés dans la gestion de leurs menstrues. Abandon des serviettes et cotons hygiéniques imbibés de sang à l‘air libre, dans les conduits d’évacuation des eaux usées ou dans les toilettes à usages collectifs sont autant de facteurs qui dégradent l’environnement immédiat », a expliqué Boussou Bintou.

Cette situation devient de plus en plus récurrente dans les établissements académiques où les jeunes filles passent suffisamment de temps durant l’année académique.


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