Déclaration d’Abidjan sur la Politique Nationale de la Ville
Préambule
- La Côte d’Ivoire a connu une mutation profonde de son peuplement qui, de majoritairement rural il y a 30 ans, est devenu avant tout urbain aujourd’hui. Cette urbanisation se déroule à un rythme accéléré, ce qui pose le problème de sa maîtrise par les pouvoirs publics. Cette situation est exacerbée par les conséquences du changement climatique.
- La crise politico-sociale que la Côte d’Ivoire a connue pendant une dizaine d’années, a entraîné une perte de contrôle de la gestion de l’urbanisation, au moment où s’accélère la mutation urbaine. Ceci a induit une accélération de la migration des zones rurales vers les centres urbains, une prolifération de l’habitat informel et une occupation anarchique de l’espace, le manque de référentiel commun et le non-respect des règles du jeu de l’Etat de droit.
- Conséquemment, les systèmes urbains ont été fortement déstructurés, et les outils de planification et de gestion des villes se sont révélés obsolètes. Ceci a entraîné un retard cumulatif dans la mise en place des infrastructures et services de base, d’énormes difficultés dans la mobilité, le développement exacerbé du secteur informel, la dégradation des conditions de vie pour la majorité de la population, particulièrement une paupérisation des jeunes, des femmes et des plus vulnérables.
- Compte tenu de la part des villes, petites, intermédiaires et grandes, dans la production de la richesse nationale et dans le développement des marchés locaux, régionaux, du marché national et communautaire, tout dysfonctionnement du système urbain dans son ensemble et des villes elles-mêmes, entraîne une perte de rentabilité et de productivité économique, ce qui risque de retarder la réalisation de l’émergence.
- Le système urbain de la Côte d’Ivoire est connecté à l’armature urbaine de l’UEMOA, de la CEDEAO et, par-delà, du Continent africain et au reste du monde. Cette relation implique la nécessité, pour la Côte d’Ivoire, d’initier des politiques innovantes permettant d’assurer l’attractivité de ses pôles urbains, y compris en développant des centres à même d’intégrer le réseau mondial des villes globales, ou de jouer le rôle de pôle de l’économie sous-régionale.
- Pour faire face à l’ensemble de ces contraintes majeures et relever le défi que représente la place des villes dans la transformation structurelle de la Côte d’Ivoire, le Gouvernement a décidé de définir et mettre en œuvre une Politique Nationale de la Ville.
Nous, participants au séminaire international sur la formulation de la Politique Nationale de la ville organisé à Abidjan en Côte d’Ivoire du 12 au 14 juin 2019 par le gouvernement ivoirien représenté par le Ministère de la Ville, et auquel ont participé des experts d’Afrique et de France, de nombreuses institutions bilatérales et multilatérales, entre autres la Banque Africaine de Développement, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique, la Commission Européenne, l’Agence Française de Développement, le Fonds Mondial pour le Développement des Villes, ainsi que par plusieurs personnalités de Haut Rang :
• Considérant la volonté du gouvernement de la République de la Côte d’Ivoire de mettre en place une Politique Nationale de la ville ;
• Rappelant qu’une Politique Nationale de la Ville efficiente résulte d’un ensemble d’actions coordonnées ayant pour objectif de garantir un accès à des infrastructures et des services efficients, sûrs et accessibles pour tous, notamment les femmes, les jeunes et les populations vulnérables ;
• Prenant note du fait que la Côte d’Ivoire a adopté un nouveau cadre de politique d’aménagement du territoire en 2006, comportant notamment la mise sur pied d’un comité interministériel chargé de veiller à la cohérence entre les plans nationaux, urbains et sectoriels de développement des infrastructures ;
• Considérant que l’Etat ivoirien s’est doté de différents leviers pour asseoir sa politique de développement urbain, faisant des villes les lieux privilégiés de développement des activités économiques et de création des emplois modernes ;
• Compte tenu du fait que la forte demande urbaine nécessite un nouveau paradigme en matière de développement des villes caractérisé par l’inclusion et la durabilité ;
• Réaffirmant qu’une politique de la ville fondée sur une démarche partenariale et inclusive permettra à la Côte d’Ivoire de rationaliser et de bien gérer la dynamique de l’urbanisation ;
• Considérant la part importante de l’urbanisation dans l’économie de la Côte d’Ivoire, à concurrence de 66% du PIB ;
• Tenant compte de l’importance des agendas mondiaux tels que Objectifs de développement durable, les Accords de Paris sur le climat, le Nouvel Agenda Urbain, le Cadre de Sendai pour la réduction des risques des catastrophes, la vision 2063 de l’Union africaine.
Recommandons ce qui suit pour la formulation de la Politique Nationale de la Ville en Côte d’Ivoire :
1. Inscrire la Politique de la Ville dans la vision 2040 de la Côte d’Ivoire, puissance industrielle, unie dans sa diversité culturelle, démocratique et ouverte sur le monde, de sorte qu’elle contribue à la transformation structurelle de l’économie ivoirienne et à la promotion de son attractivité et de sa compétitivité ; qu’elle assure une meilleure articulation des villes ivoiriennes avec leur hinterland rural dans le but de développer les potentialités de chaque territoire et de chaque région ; et qu’elle prenne pour perspective d’inclure les villes ivoiriennes au sein de l’armature régionale, continentale et mondiale des villes, dans le contexte de la métropolisation induite par la dynamique de la mondialisation.
2. Définir la Politique Nationale de la Ville dans l’objectif d’améliorer de manière continue les conditions et le cadre de vie des habitants, dans le souci de l’équité pour tous, notamment vis-à-vis des populations les plus vulnérables, et spécifiquement les jeunes, les femmes, et les populations souffrant de handicaps ; et dans la perspective de la réalisation à l’horizon 2040 d’une ville ivoirienne économiquement productive, socialement inclusive et sûre, spatialement intégrée, et écologiquement durable et résiliente.
3. Profiter de l’opportunité de l’élaboration de la Politique Nationale de la Ville pour revisiter et actualiser les cadres institutionnels, légaux et règlementaires de la gestion des villes, de leur financement, et des capacités humaines nécessaires.
4. Réhabiliter la pratique de la planification urbaine et territoriale comme recommandé par les Nations Unies, avec une attention particulière sur la gestion foncière ; et encourager le développement de projets de villes, des laboratoires et des démonstrateurs urbains, en vue d’explorer la création de nouvelles centralités urbaines, de décongestionner la métropole abidjanaise, d’améliorer la fonctionnalité des villes ivoiriennes et la gestion de la mobilité.
5. Considérer que les collectivités territoriales sont en première ligne dans la gestion de l’urbanisation, ce qui implique pour la Politique Nationale de la Ville, d’avoir une préoccupation particulière sur l’approfondissement de la décentralisation, un meilleur partage des ressources publiques entre l’Etat et les collectivités territoriales, l’identification d’une assiette fiscale propre aux collectivités territoriales, et la mise en œuvre de solutions de financement innovantes.
6. Mettre en place une politique vigoureuse d’investissement dans les infrastructures et services urbains de base, pour coller à la croissance urbaine rapide, et aussi combler le déficit d’investissements et d’équipements accumulé dans les villes ivoiriennes au cours des dernières années. A cet égard, une attention particulière devra être accordée aux centres ruraux, aux petites villes et aux villes intermédiaires, pour lesquels un programme concerté de mise à niveau devra être spécialement conçu.
7. Prendre en compte la prééminence du secteur informel dans les villes ivoiriennes et concevoir des stratégies spécifiques pour son intégration dans la Politique Nationale de la Ville.
8. Valoriser le patrimoine naturel, culturel, matériel et immatériel des villes ivoiriennes, pour renforcer les identités locales, régionales et nationales, et promouvoir le rayonnement et l’équilibre des territoires.
9. Promouvoir le renforcement des capacités aux niveaux politique, institutionnel, administratif et technique pour une mise en œuvre effective de la Politique Nationale de la Ville.
10. S’appuyer sur les faîtières des collectivités territoriales et leurs partenaires, ainsi que sur les institutions académiques et de recherche pour développer et diffuser des solutions innovantes et appropriées pour la gestion durable des villes ivoiriennes et de leur hinterland ; et promouvoir les échanges de savoir-faire, d’expériences et de bonnes pratiques.
11. Mettre la Politique de la Ville en cohérence avec les agendas continentaux et mondiaux, notamment l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ; l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable ; les Accords de Paris sur les changements climatiques ; le Nouvel Agenda Urbain Mondial.
12. Mettre en place des cadres de dialogue et de concertation entre tous les acteurs impliqués dans le développement des villes ivoiriennes en vue d’encourager la participation de tous les partenaires et d’instituer une dynamique de co-construction des villes ivoiriennes avec l’Etat, les collectivités territoriales, la société civile, le secteur privé et les communautés de base.
Nous remercions tout particulièrement le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane Dramane Ouattara, d’avoir bien voulu nous associer à la réflexion pour l’élaboration de la Politique Nationale de la Ville en Côte d’Ivoire.
Nous sollicitons son appui pour que le thème du Rôle de la Ville dans la Transformation Structurelle de l’Afrique soit à l’ordre du jour d’un prochain Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine.
De même nous encourageons le Gouvernement ivoirien à accepter d’accueillir à Abidjan, à l’intention des pays africains, un Sommet préparatoire au Sommet Afrique-France qui se tiendra en juin 2020 à Bordeaux en France.
Nous tenons également à remercier le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Son Excellence M. Amadou Gon Coulibaly pour sa sollicitude et pour avoir bien voulu partager les orientations du Chef de l’Etat avec les participants, et d’avoir confirmé son engagement personnel à appuyer la définition et la mise en œuvre de la Politique Nationale de la Ville en Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan, le 14 juin 2019
Le Séminaire
Préambule
- La Côte d’Ivoire a connu une mutation profonde de son peuplement qui, de majoritairement rural il y a 30 ans, est devenu avant tout urbain aujourd’hui. Cette urbanisation se déroule à un rythme accéléré, ce qui pose le problème de sa maîtrise par les pouvoirs publics. Cette situation est exacerbée par les conséquences du changement climatique.
- La crise politico-sociale que la Côte d’Ivoire a connue pendant une dizaine d’années, a entraîné une perte de contrôle de la gestion de l’urbanisation, au moment où s’accélère la mutation urbaine. Ceci a induit une accélération de la migration des zones rurales vers les centres urbains, une prolifération de l’habitat informel et une occupation anarchique de l’espace, le manque de référentiel commun et le non-respect des règles du jeu de l’Etat de droit.
- Conséquemment, les systèmes urbains ont été fortement déstructurés, et les outils de planification et de gestion des villes se sont révélés obsolètes. Ceci a entraîné un retard cumulatif dans la mise en place des infrastructures et services de base, d’énormes difficultés dans la mobilité, le développement exacerbé du secteur informel, la dégradation des conditions de vie pour la majorité de la population, particulièrement une paupérisation des jeunes, des femmes et des plus vulnérables.
- Compte tenu de la part des villes, petites, intermédiaires et grandes, dans la production de la richesse nationale et dans le développement des marchés locaux, régionaux, du marché national et communautaire, tout dysfonctionnement du système urbain dans son ensemble et des villes elles-mêmes, entraîne une perte de rentabilité et de productivité économique, ce qui risque de retarder la réalisation de l’émergence.
- Le système urbain de la Côte d’Ivoire est connecté à l’armature urbaine de l’UEMOA, de la CEDEAO et, par-delà, du Continent africain et au reste du monde. Cette relation implique la nécessité, pour la Côte d’Ivoire, d’initier des politiques innovantes permettant d’assurer l’attractivité de ses pôles urbains, y compris en développant des centres à même d’intégrer le réseau mondial des villes globales, ou de jouer le rôle de pôle de l’économie sous-régionale.
- Pour faire face à l’ensemble de ces contraintes majeures et relever le défi que représente la place des villes dans la transformation structurelle de la Côte d’Ivoire, le Gouvernement a décidé de définir et mettre en œuvre une Politique Nationale de la Ville.
Nous, participants au séminaire international sur la formulation de la Politique Nationale de la ville organisé à Abidjan en Côte d’Ivoire du 12 au 14 juin 2019 par le gouvernement ivoirien représenté par le Ministère de la Ville, et auquel ont participé des experts d’Afrique et de France, de nombreuses institutions bilatérales et multilatérales, entre autres la Banque Africaine de Développement, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique, la Commission Européenne, l’Agence Française de Développement, le Fonds Mondial pour le Développement des Villes, ainsi que par plusieurs personnalités de Haut Rang :
• Considérant la volonté du gouvernement de la République de la Côte d’Ivoire de mettre en place une Politique Nationale de la ville ;
• Rappelant qu’une Politique Nationale de la Ville efficiente résulte d’un ensemble d’actions coordonnées ayant pour objectif de garantir un accès à des infrastructures et des services efficients, sûrs et accessibles pour tous, notamment les femmes, les jeunes et les populations vulnérables ;
• Prenant note du fait que la Côte d’Ivoire a adopté un nouveau cadre de politique d’aménagement du territoire en 2006, comportant notamment la mise sur pied d’un comité interministériel chargé de veiller à la cohérence entre les plans nationaux, urbains et sectoriels de développement des infrastructures ;
• Considérant que l’Etat ivoirien s’est doté de différents leviers pour asseoir sa politique de développement urbain, faisant des villes les lieux privilégiés de développement des activités économiques et de création des emplois modernes ;
• Compte tenu du fait que la forte demande urbaine nécessite un nouveau paradigme en matière de développement des villes caractérisé par l’inclusion et la durabilité ;
• Réaffirmant qu’une politique de la ville fondée sur une démarche partenariale et inclusive permettra à la Côte d’Ivoire de rationaliser et de bien gérer la dynamique de l’urbanisation ;
• Considérant la part importante de l’urbanisation dans l’économie de la Côte d’Ivoire, à concurrence de 66% du PIB ;
• Tenant compte de l’importance des agendas mondiaux tels que Objectifs de développement durable, les Accords de Paris sur le climat, le Nouvel Agenda Urbain, le Cadre de Sendai pour la réduction des risques des catastrophes, la vision 2063 de l’Union africaine.
Recommandons ce qui suit pour la formulation de la Politique Nationale de la Ville en Côte d’Ivoire :
1. Inscrire la Politique de la Ville dans la vision 2040 de la Côte d’Ivoire, puissance industrielle, unie dans sa diversité culturelle, démocratique et ouverte sur le monde, de sorte qu’elle contribue à la transformation structurelle de l’économie ivoirienne et à la promotion de son attractivité et de sa compétitivité ; qu’elle assure une meilleure articulation des villes ivoiriennes avec leur hinterland rural dans le but de développer les potentialités de chaque territoire et de chaque région ; et qu’elle prenne pour perspective d’inclure les villes ivoiriennes au sein de l’armature régionale, continentale et mondiale des villes, dans le contexte de la métropolisation induite par la dynamique de la mondialisation.
2. Définir la Politique Nationale de la Ville dans l’objectif d’améliorer de manière continue les conditions et le cadre de vie des habitants, dans le souci de l’équité pour tous, notamment vis-à-vis des populations les plus vulnérables, et spécifiquement les jeunes, les femmes, et les populations souffrant de handicaps ; et dans la perspective de la réalisation à l’horizon 2040 d’une ville ivoirienne économiquement productive, socialement inclusive et sûre, spatialement intégrée, et écologiquement durable et résiliente.
3. Profiter de l’opportunité de l’élaboration de la Politique Nationale de la Ville pour revisiter et actualiser les cadres institutionnels, légaux et règlementaires de la gestion des villes, de leur financement, et des capacités humaines nécessaires.
4. Réhabiliter la pratique de la planification urbaine et territoriale comme recommandé par les Nations Unies, avec une attention particulière sur la gestion foncière ; et encourager le développement de projets de villes, des laboratoires et des démonstrateurs urbains, en vue d’explorer la création de nouvelles centralités urbaines, de décongestionner la métropole abidjanaise, d’améliorer la fonctionnalité des villes ivoiriennes et la gestion de la mobilité.
5. Considérer que les collectivités territoriales sont en première ligne dans la gestion de l’urbanisation, ce qui implique pour la Politique Nationale de la Ville, d’avoir une préoccupation particulière sur l’approfondissement de la décentralisation, un meilleur partage des ressources publiques entre l’Etat et les collectivités territoriales, l’identification d’une assiette fiscale propre aux collectivités territoriales, et la mise en œuvre de solutions de financement innovantes.
6. Mettre en place une politique vigoureuse d’investissement dans les infrastructures et services urbains de base, pour coller à la croissance urbaine rapide, et aussi combler le déficit d’investissements et d’équipements accumulé dans les villes ivoiriennes au cours des dernières années. A cet égard, une attention particulière devra être accordée aux centres ruraux, aux petites villes et aux villes intermédiaires, pour lesquels un programme concerté de mise à niveau devra être spécialement conçu.
7. Prendre en compte la prééminence du secteur informel dans les villes ivoiriennes et concevoir des stratégies spécifiques pour son intégration dans la Politique Nationale de la Ville.
8. Valoriser le patrimoine naturel, culturel, matériel et immatériel des villes ivoiriennes, pour renforcer les identités locales, régionales et nationales, et promouvoir le rayonnement et l’équilibre des territoires.
9. Promouvoir le renforcement des capacités aux niveaux politique, institutionnel, administratif et technique pour une mise en œuvre effective de la Politique Nationale de la Ville.
10. S’appuyer sur les faîtières des collectivités territoriales et leurs partenaires, ainsi que sur les institutions académiques et de recherche pour développer et diffuser des solutions innovantes et appropriées pour la gestion durable des villes ivoiriennes et de leur hinterland ; et promouvoir les échanges de savoir-faire, d’expériences et de bonnes pratiques.
11. Mettre la Politique de la Ville en cohérence avec les agendas continentaux et mondiaux, notamment l’Agenda 2063 de l’Union Africaine ; l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable ; les Accords de Paris sur les changements climatiques ; le Nouvel Agenda Urbain Mondial.
12. Mettre en place des cadres de dialogue et de concertation entre tous les acteurs impliqués dans le développement des villes ivoiriennes en vue d’encourager la participation de tous les partenaires et d’instituer une dynamique de co-construction des villes ivoiriennes avec l’Etat, les collectivités territoriales, la société civile, le secteur privé et les communautés de base.
Nous remercions tout particulièrement le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane Dramane Ouattara, d’avoir bien voulu nous associer à la réflexion pour l’élaboration de la Politique Nationale de la Ville en Côte d’Ivoire.
Nous sollicitons son appui pour que le thème du Rôle de la Ville dans la Transformation Structurelle de l’Afrique soit à l’ordre du jour d’un prochain Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine.
De même nous encourageons le Gouvernement ivoirien à accepter d’accueillir à Abidjan, à l’intention des pays africains, un Sommet préparatoire au Sommet Afrique-France qui se tiendra en juin 2020 à Bordeaux en France.
Nous tenons également à remercier le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Son Excellence M. Amadou Gon Coulibaly pour sa sollicitude et pour avoir bien voulu partager les orientations du Chef de l’Etat avec les participants, et d’avoir confirmé son engagement personnel à appuyer la définition et la mise en œuvre de la Politique Nationale de la Ville en Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan, le 14 juin 2019
Le Séminaire