La Côte d’Ivoire affiche de bonnes performances de son économie, mais ses efforts de développement sont plombés par la pression démographique et le poids considérable des personnes dépendantes. C’est le constat sans appel que font les experts dans le cadre de l’Observatoire Population et Développement pour le Suivi du Dividende Démographique de l’ONP. « En effet, notent-ils, depuis son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire affiche une croissance spectaculaire et non maîtrisée de sa population avec, notamment, une multiplication par plus de six de l’effectif total de la population entre 1960 et 2017. A ce jour, la structure de la population est prédominée par les jeunes (près de quatre individus sur cinq ont moins de 35 ans). Pour 80 personnes dépendantes (de 0-14 ans et de plus de 65 ans), il y a 100 personnes en âge de travailler (15-64 ans). Il en résulte des charges sociales élevées, de faibles possibilités d’épargne et d’investissements productifs et un faible indice de développement humain ».
De moins de quatre millions à l’indépendance en 1960, la population ivoirienne s’est accrue à un taux moyen de 4%, « un rythme de croissance qui figure parmi les plus élevés dans le monde » et… problématique. Cette évolution est en décalage avec celle observée dans les pays qualifiés aujourd’hui de pays émergents, mais qualifiés dans les années 1950 de pays sous-développés, assènent les experts. « De fait, contrairement à la Côte d’Ivoire, expliquent-ils, la plupart de ces pays ont mis en place, dès les années 1960 ou 1970, des politiques visant à maîtriser leur fécondité et donc leur croissance démographique ». L’effectif actuel de la population (estimée à près de 23 millions d’habitants selon le Recensement général de la population et de l’habitat de 2014) n’est pas en cause, mais plutôt son rythme de croissance accéléré qui obère les prévisions de développement.
Une pleine conscience, rassurent-ils, a été prise de ce défi clairement exprimé dans la Politique Nationale de Population (PNP) 2015-2025 et le Plan National de Développement (PND) 2016-2020, qui vise par des « mesures clés » à la maîtrise des phénomènes démographiques et migratoires. Ainsi, davantage de ressources pourront être affectées aux investissements productifs, clés de l’émergence.
L’Office National de la Population – ONP est un Etablissement Public National placé sous la tutelle du Ministère du Plan et du Développement. En dehors des études et recherches qu’elle conduit dans le domaine du développement humain durable, cette structure étatique élabore également des prévisions démographiques nationales, de type Aide à la décision, permettant au gouvernement de disposer d’un outil indispensable d’anticipation, d’exploration et de réflexion sur le futur, en particulier pour tout ce qui concerne les investissements à programmer dans de nombreux secteurs tels que la santé, l’éducation, l’emploi, le logement, la salubrité, l’assainissement, l’eau potable et l’ensemble des infrastructures nécessaires au bien-être des populations.
De moins de quatre millions à l’indépendance en 1960, la population ivoirienne s’est accrue à un taux moyen de 4%, « un rythme de croissance qui figure parmi les plus élevés dans le monde » et… problématique. Cette évolution est en décalage avec celle observée dans les pays qualifiés aujourd’hui de pays émergents, mais qualifiés dans les années 1950 de pays sous-développés, assènent les experts. « De fait, contrairement à la Côte d’Ivoire, expliquent-ils, la plupart de ces pays ont mis en place, dès les années 1960 ou 1970, des politiques visant à maîtriser leur fécondité et donc leur croissance démographique ». L’effectif actuel de la population (estimée à près de 23 millions d’habitants selon le Recensement général de la population et de l’habitat de 2014) n’est pas en cause, mais plutôt son rythme de croissance accéléré qui obère les prévisions de développement.
Une pleine conscience, rassurent-ils, a été prise de ce défi clairement exprimé dans la Politique Nationale de Population (PNP) 2015-2025 et le Plan National de Développement (PND) 2016-2020, qui vise par des « mesures clés » à la maîtrise des phénomènes démographiques et migratoires. Ainsi, davantage de ressources pourront être affectées aux investissements productifs, clés de l’émergence.
L’Office National de la Population – ONP est un Etablissement Public National placé sous la tutelle du Ministère du Plan et du Développement. En dehors des études et recherches qu’elle conduit dans le domaine du développement humain durable, cette structure étatique élabore également des prévisions démographiques nationales, de type Aide à la décision, permettant au gouvernement de disposer d’un outil indispensable d’anticipation, d’exploration et de réflexion sur le futur, en particulier pour tout ce qui concerne les investissements à programmer dans de nombreux secteurs tels que la santé, l’éducation, l’emploi, le logement, la salubrité, l’assainissement, l’eau potable et l’ensemble des infrastructures nécessaires au bien-être des populations.