La modification de la structure de la population ivoirienne et la réduction des taux de fécondité et de mortalité sont autant de facteurs bénéfiques pour l’émergence économique du pays.
La Côte d’Ivoire vise l’émergence à l’horizon 2020. L’une des questions essentielles à élucider est de savoir si sa démographie présente les conditions favorables pour que son économie connaisse une croissance vers cet objectif. La réponse se trouve dans la comparaison avec les indicateurs qui ont prévalu en la matière dans les pays émergents. Ces pays, notamment ceux de l’Asie de l’est et du sud-est, ont su mettre à profit les conditions démographiques favorables dont ils jouissaient pour accélérer leur croissance économique.
En termes de caractéristiques, c’est une population d’âge actif qui continue d’augmenter. Des taux de dépendance qui diminuent et les actifs deviennent plus nombreux. Ce qui permet aux gouvernements de pouvoir « réduire leurs dépenses en faveur des enfants et de consacrer une part plus importante de leurs revenus et budgets, à l’épargne et aux investissements productifs », stimulant ainsi la croissance économique, note-on dans l’analyse de l’Observatoire de Population et Développement pour le suivi du Dividende démographique de ONP.
Une population d’âge actif qui continue d’augmenter et des taux de dépendance qui diminuent contribuent à tirer un pays donné vers un Ratio de Soutien Economique (RSE) croissant. Cet indicateur, faut-il le rappeler, mesure l’effet de la structure par âge sur la capacité de la population à contribuer à la production courante. Il est calculé en fixant la structure des profils d’âge de la consommation et du revenu du travail.
Il est donc clair que le potentiel d’émergence de la Côte d’Ivoire sera apprécié, « en partie, à travers l’évolution de son ratio de soutien économique en comparaison avec d’autres pays émergents ».
A ce propos, les experts sont optimistes. Ils prévoient une hausse du RSE sur la période 1993-2050, « avec un rythme relativement soutenu et régulier ». Le RSE pourrait se situer à 40,1 % en 2020 et à 46 % en 2050.
Il convient de noter que l’année 1993 est le point de départ de la courbe ascendante après l’évolution positive des deux premières décennies d’indépendance du pays. A cette date, le RSE affichait 38,4 travailleurs effectifs pour 100 consommateurs.
L’analyse indique que la tendance à la hausse (2020-2050) est imputable à la baisse régulière du ratio de dépendance qui pourrait se situer à 70 individus d’âges actifs pour 100 personnes dépendantes en 2020. Ce qui est la manifestation d’un déclin perceptible de la fécondité.
Mais, tout ceci n’est qu’un potentiel qu’il faut capitaliser en vue de la capture d’un dividende démographique plus accru. Pour cela il va falloir que l’Etat accentue les réformes institutionnelles, économiques, infrastructurelles et la création d’un grand nombre d’emplois décents au profit des jeunes.
Cela est d’autant plus vrai que la Côte d’Ivoire est marquée par un ratio relativement élevé d’inactifs (les enfants et les jeunes de moins de 15 ans ou 20 ans principalement et les 65 ans et plus) dépendant majoritairement des actifs potentiels (15-64 ans ou 20-64 ans) avec un Indice Synthétique de Fécondité qui frôle encore les 5 enfants par femme (4,6).
Cette caractéristique de la population ivoirienne entraine de fortes contraintes sur les infrastructures sanitaires, socio-éducatives et autres. Cela se traduit par de lourdes demandes sociales en santé, éducation, emploi et formation. Ce qui est de nature à réduire les possibilités d’investissement. Et risque par ailleurs de constituer un obstacle pour que le pays puisse bénéficier amplement de son dividende démographique.
Qu’à cela ne tienne, la dynamique actuelle du pays en matière de croissance économique laisse présager que la Côte d’Ivoire est sur une bonne pente si toutefois, les efforts de gouvernance combinés à la maitrise de la démographie sont traités avec rigueur et vigueur.
L’Office National de la Population – ONP est un Etablissement Public National placé sous la tutelle du Ministère du Plan et du Développement. En dehors des études et recherches qu’elle conduit dans le domaine du développement humain durable, cette structure étatique élabore également des prévisions démographiques nationales, de type Aide à la décision, permettant au gouvernement de disposer d’un outil indispensable d’anticipation, d’exploration et de réflexion sur le futur, en particulier pour tout ce qui concerne les investissements à programmer dans de nombreux secteurs tels que la santé, l’éducation, l’emploi, le logement, la salubrité, l’assainissement, l’eau potable et l’ensemble des infrastructures nécessaires au bien-être des populations.
La Côte d’Ivoire vise l’émergence à l’horizon 2020. L’une des questions essentielles à élucider est de savoir si sa démographie présente les conditions favorables pour que son économie connaisse une croissance vers cet objectif. La réponse se trouve dans la comparaison avec les indicateurs qui ont prévalu en la matière dans les pays émergents. Ces pays, notamment ceux de l’Asie de l’est et du sud-est, ont su mettre à profit les conditions démographiques favorables dont ils jouissaient pour accélérer leur croissance économique.
En termes de caractéristiques, c’est une population d’âge actif qui continue d’augmenter. Des taux de dépendance qui diminuent et les actifs deviennent plus nombreux. Ce qui permet aux gouvernements de pouvoir « réduire leurs dépenses en faveur des enfants et de consacrer une part plus importante de leurs revenus et budgets, à l’épargne et aux investissements productifs », stimulant ainsi la croissance économique, note-on dans l’analyse de l’Observatoire de Population et Développement pour le suivi du Dividende démographique de ONP.
Une population d’âge actif qui continue d’augmenter et des taux de dépendance qui diminuent contribuent à tirer un pays donné vers un Ratio de Soutien Economique (RSE) croissant. Cet indicateur, faut-il le rappeler, mesure l’effet de la structure par âge sur la capacité de la population à contribuer à la production courante. Il est calculé en fixant la structure des profils d’âge de la consommation et du revenu du travail.
Il est donc clair que le potentiel d’émergence de la Côte d’Ivoire sera apprécié, « en partie, à travers l’évolution de son ratio de soutien économique en comparaison avec d’autres pays émergents ».
A ce propos, les experts sont optimistes. Ils prévoient une hausse du RSE sur la période 1993-2050, « avec un rythme relativement soutenu et régulier ». Le RSE pourrait se situer à 40,1 % en 2020 et à 46 % en 2050.
Il convient de noter que l’année 1993 est le point de départ de la courbe ascendante après l’évolution positive des deux premières décennies d’indépendance du pays. A cette date, le RSE affichait 38,4 travailleurs effectifs pour 100 consommateurs.
L’analyse indique que la tendance à la hausse (2020-2050) est imputable à la baisse régulière du ratio de dépendance qui pourrait se situer à 70 individus d’âges actifs pour 100 personnes dépendantes en 2020. Ce qui est la manifestation d’un déclin perceptible de la fécondité.
Mais, tout ceci n’est qu’un potentiel qu’il faut capitaliser en vue de la capture d’un dividende démographique plus accru. Pour cela il va falloir que l’Etat accentue les réformes institutionnelles, économiques, infrastructurelles et la création d’un grand nombre d’emplois décents au profit des jeunes.
Cela est d’autant plus vrai que la Côte d’Ivoire est marquée par un ratio relativement élevé d’inactifs (les enfants et les jeunes de moins de 15 ans ou 20 ans principalement et les 65 ans et plus) dépendant majoritairement des actifs potentiels (15-64 ans ou 20-64 ans) avec un Indice Synthétique de Fécondité qui frôle encore les 5 enfants par femme (4,6).
Cette caractéristique de la population ivoirienne entraine de fortes contraintes sur les infrastructures sanitaires, socio-éducatives et autres. Cela se traduit par de lourdes demandes sociales en santé, éducation, emploi et formation. Ce qui est de nature à réduire les possibilités d’investissement. Et risque par ailleurs de constituer un obstacle pour que le pays puisse bénéficier amplement de son dividende démographique.
Qu’à cela ne tienne, la dynamique actuelle du pays en matière de croissance économique laisse présager que la Côte d’Ivoire est sur une bonne pente si toutefois, les efforts de gouvernance combinés à la maitrise de la démographie sont traités avec rigueur et vigueur.
L’Office National de la Population – ONP est un Etablissement Public National placé sous la tutelle du Ministère du Plan et du Développement. En dehors des études et recherches qu’elle conduit dans le domaine du développement humain durable, cette structure étatique élabore également des prévisions démographiques nationales, de type Aide à la décision, permettant au gouvernement de disposer d’un outil indispensable d’anticipation, d’exploration et de réflexion sur le futur, en particulier pour tout ce qui concerne les investissements à programmer dans de nombreux secteurs tels que la santé, l’éducation, l’emploi, le logement, la salubrité, l’assainissement, l’eau potable et l’ensemble des infrastructures nécessaires au bien-être des populations.