Aboisso- Les causes des conflits communautaires ont été répertoriés au cours d’une campagne dénommée consultation inter-communautaire et sensibilisation au respect des droits de l’homme menée, mardi et mercredi, par le conseil national des droits de l’homme (CNDH) à Aboisso.
Pendant 48 heures, la délégation du CNDH conduite par DR Aka Pierre Florent et l’imam Koné Ibrahim, a écouté les populations, leaders d’opinion, responsables religieux et d’associations entre autres.
Les causes majeures des conflits inter-communautaires, selon les participants à la rencontre, demeurent les problèmes fonciers, les problèmes politiques, l’acquisition frauduleuse de la nationalité, la stigmatisation d’une partie de la population, l’incivisme, l’orpaillage clandestin, l’impossibilité pour certaines populations d’établir leurs extraits de naissance, entre autres.
Les hommes politiques ont été pointés du doigt. Les populations les considèrent comme des manipulateurs qui les utiliseraient pour aboutir à leurs fins.
Les participants ont demandé au CNDH de mener une sensibilisation des populations au respect des droits de l’homme, l’organisation de séminaires de formation sur les droits de l’homme, la consultation des populations avant le vote des lois. Elles ont aussi proposé que l’Etat renforce les pouvoirs des chefs traditionnels afin qu’ils règlent les problèmes dans la communauté.
La présidente locale du CNDH, Ekponon Colombe a invité les populations à porter à sa connaissance toute situation pouvant être source de conflit. Cette activité de sensibilisation se fera dans 32 localités de la Côte d’Ivoire, a-t-on appris.
akn/ask
Pendant 48 heures, la délégation du CNDH conduite par DR Aka Pierre Florent et l’imam Koné Ibrahim, a écouté les populations, leaders d’opinion, responsables religieux et d’associations entre autres.
Les causes majeures des conflits inter-communautaires, selon les participants à la rencontre, demeurent les problèmes fonciers, les problèmes politiques, l’acquisition frauduleuse de la nationalité, la stigmatisation d’une partie de la population, l’incivisme, l’orpaillage clandestin, l’impossibilité pour certaines populations d’établir leurs extraits de naissance, entre autres.
Les hommes politiques ont été pointés du doigt. Les populations les considèrent comme des manipulateurs qui les utiliseraient pour aboutir à leurs fins.
Les participants ont demandé au CNDH de mener une sensibilisation des populations au respect des droits de l’homme, l’organisation de séminaires de formation sur les droits de l’homme, la consultation des populations avant le vote des lois. Elles ont aussi proposé que l’Etat renforce les pouvoirs des chefs traditionnels afin qu’ils règlent les problèmes dans la communauté.
La présidente locale du CNDH, Ekponon Colombe a invité les populations à porter à sa connaissance toute situation pouvant être source de conflit. Cette activité de sensibilisation se fera dans 32 localités de la Côte d’Ivoire, a-t-on appris.
akn/ask