Combien la Côte d’Ivoire comptera-t-elle d’habitants les prochaines décennies ? Une étude menée par les experts de l’Office National de la Population (ONP), laisse entrevoir un quasi-triplement de la population à ladite échéance.
De 23 millions d’âmes, selon le recensement de 2014, la population ivoirienne pourrait culminer à plus de 68 millions d’habitants, selon un scénario tendanciel qui, partant de l’hypothèse d’une augmentation lente de l’utilisation de la contraception.
Deux autres scénarios ont été imaginés. Les experts font l’hypothèse d’une accélération de l’utilisation de la contraception, en considérant que le nombre d’enfants par femme se situera autour de 2,2 à l’horizon 2065. Dans une première hypothèse, ils pronostiquent une population de 55 093 732 âmes. Plus optimiste quant à l’intégration de la contraception dans les mœurs, la seconde hypothèse, prévoyant un nombre d’enfants par femme inférieur à 2, estime que la Côte d’Ivoire comptera 43 570 060 habitants. Quelles que soient les hypothèses retenues, les temps de doublement de la population sont très brefs.
Il ressort de cette analyse, que le rythme de croissance de la population ivoirienne reste encore élevé, résultat d’une faible utilisation des méthodes contraceptives. Il importe d’inverser la tendance, car une croissance non maîtrisée de la population peut brouiller les perspectives de développement économique et social, au lieu d’en être le ferment. La Côte d’Ivoire a le potentiel démographique et économique pour devenir un pays émergent, conclut l’étude. Mais, il faut qu’elle s’en donne les moyens : la maîtrise rapide de sa fécondité, notamment. C’est ainsi qu’elle pourra bénéficier pleinement d’un dividende démographique dont la fenêtre est ouverte depuis 1993.
Modérée, la première hypothèse est la meilleure option, estiment les experts de l’ONP. Ce scénario suggère en effet que les efforts en matière d’utilisation de la contraception doivent cibler un taux oscillant entre 55% et 65%, et viser un niveau de fécondité de deux (2) à trois (3) enfants par femme, de sorte à retarder au maximum le déclin démographique constaté par ailleurs dans la plupart des pays ayant réalisé leur transition démographique.
Ils y vont de suggestions diverses, dont une vaste campagne de communication pour le changement social et comportemental sur l’ensemble du territoire national et l’utilisation des moyens de contraception afin de lutter contre les grossesses à risques, précoces, rapprochées, tardives, nombreuses et les grossesses en milieu scolaire.
L’Office National de la Population – ONP est un Etablissement Public National placé sous la tutelle du Ministère du Plan et du Développement. En dehors des études et recherches qu’elle conduit dans le domaine du développement humain durable, cette structure étatique élabore également des prévisions démographiques nationales, de type Aide à la décision, permettant au gouvernement de disposer d’un outil indispensable d’anticipation, d’exploration et de réflexion sur le futur, en particulier pour tout ce qui concerne les investissements à programmer dans de nombreux secteurs tels que la santé, l’éducation, l’emploi, le logement, la salubrité, l’assainissement, l’eau potable et l’ensemble des infrastructures nécessaires au bien-être des populations.
De 23 millions d’âmes, selon le recensement de 2014, la population ivoirienne pourrait culminer à plus de 68 millions d’habitants, selon un scénario tendanciel qui, partant de l’hypothèse d’une augmentation lente de l’utilisation de la contraception.
Deux autres scénarios ont été imaginés. Les experts font l’hypothèse d’une accélération de l’utilisation de la contraception, en considérant que le nombre d’enfants par femme se situera autour de 2,2 à l’horizon 2065. Dans une première hypothèse, ils pronostiquent une population de 55 093 732 âmes. Plus optimiste quant à l’intégration de la contraception dans les mœurs, la seconde hypothèse, prévoyant un nombre d’enfants par femme inférieur à 2, estime que la Côte d’Ivoire comptera 43 570 060 habitants. Quelles que soient les hypothèses retenues, les temps de doublement de la population sont très brefs.
Il ressort de cette analyse, que le rythme de croissance de la population ivoirienne reste encore élevé, résultat d’une faible utilisation des méthodes contraceptives. Il importe d’inverser la tendance, car une croissance non maîtrisée de la population peut brouiller les perspectives de développement économique et social, au lieu d’en être le ferment. La Côte d’Ivoire a le potentiel démographique et économique pour devenir un pays émergent, conclut l’étude. Mais, il faut qu’elle s’en donne les moyens : la maîtrise rapide de sa fécondité, notamment. C’est ainsi qu’elle pourra bénéficier pleinement d’un dividende démographique dont la fenêtre est ouverte depuis 1993.
Modérée, la première hypothèse est la meilleure option, estiment les experts de l’ONP. Ce scénario suggère en effet que les efforts en matière d’utilisation de la contraception doivent cibler un taux oscillant entre 55% et 65%, et viser un niveau de fécondité de deux (2) à trois (3) enfants par femme, de sorte à retarder au maximum le déclin démographique constaté par ailleurs dans la plupart des pays ayant réalisé leur transition démographique.
Ils y vont de suggestions diverses, dont une vaste campagne de communication pour le changement social et comportemental sur l’ensemble du territoire national et l’utilisation des moyens de contraception afin de lutter contre les grossesses à risques, précoces, rapprochées, tardives, nombreuses et les grossesses en milieu scolaire.
L’Office National de la Population – ONP est un Etablissement Public National placé sous la tutelle du Ministère du Plan et du Développement. En dehors des études et recherches qu’elle conduit dans le domaine du développement humain durable, cette structure étatique élabore également des prévisions démographiques nationales, de type Aide à la décision, permettant au gouvernement de disposer d’un outil indispensable d’anticipation, d’exploration et de réflexion sur le futur, en particulier pour tout ce qui concerne les investissements à programmer dans de nombreux secteurs tels que la santé, l’éducation, l’emploi, le logement, la salubrité, l’assainissement, l’eau potable et l’ensemble des infrastructures nécessaires au bien-être des populations.