Le processus de justice transitionnelle enclenché en Côte d’Ivoire après la crise postélectorale de 2010-2011, est resté « inachevé » dans le pays, a estimé mardi à Abidjan, Mohamed Suma du Centre international pour la justice transitionnelle.
« La majorité des victimes des crises ont du mal à obtenir réparation... Le processus de justice transitionnelle en Côte d’Ivoire peut donc être considéré comme inachevé», a soutenu M. Suma qui s’exprimait à la faveur d’une rencontre d’échanges qui a réuni plusieurs organisations de la société civile ivoirienne sur le thème de la justice transitionnelle en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire.
Cette rencontre initiée par African Transitional justice Legacy Fund ou Fonds de la justice transitionnelle pour l’Afrique (ATJLF) et dénommée « Rencontre consultative d’Abidjan », vise entre autres, à identifier les besoins et les limitations en matière de justice transitionnelle en Côte d’Ivoire et partager avec les acteurs de la société civile ivoirienne, les stratégies et approches d’octroi de subventions.
Poursuivant, M. Suma a dénoncé que les initiatives mises en œuvre par les autorités ivoiriennes en faveur de la justice transitionnelle dans le pays depuis la fin de la crise postélectorale de 2010-2011ne sont pas arrivées à leurs termes. « Aucune mesure n’a été prise pour mettre en œuvre les recommandations du rapport de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), a-t-il déploré.
Avant lui, le directeur du Fonds ATJLF, Makmid Kamara, a indiqué aux acteurs de la société civile ivoirienne que « nous sommes venus vous écouter pour faire avancer la justice transitionnelle » en Côte d’Ivoire.
« Nous voulons partager nos stratégies et nos approches avec vous et aussi vous écouter », a souligné M. Kamara. Pour sa part, Dr Marie-Paule Kodjo qui représentait le Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDH) a passé en revue les missions de cette institution, estimant qu’elle est « un terreau fertile» de la justice transitionnelle dans le pays.
L’Africa Transitional justice Legacy Fund ( ATJLF) est une initiative d’octroi de subventions de trois ans qui vise à appuyer les projets et processus communautaires relatifs à la justice transitionnelle dans sept pays de l’Afrique de l’ouest à savoir la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée-Conakry, le Libéria, Le Mali, le Nord-Est du Nigeria et la Sierra-Leone.
Ce Fonds a notamment pour mission d’appuyer les organisations de la société civile et les initiatives dirigées par les survivants des violations des droits de l’homme afin d’entreprendre des approches transformatrices dans le domaine de la justice transitionnelle en Afrique de l’Ouest.
LB/ls/APA
« La majorité des victimes des crises ont du mal à obtenir réparation... Le processus de justice transitionnelle en Côte d’Ivoire peut donc être considéré comme inachevé», a soutenu M. Suma qui s’exprimait à la faveur d’une rencontre d’échanges qui a réuni plusieurs organisations de la société civile ivoirienne sur le thème de la justice transitionnelle en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire.
Cette rencontre initiée par African Transitional justice Legacy Fund ou Fonds de la justice transitionnelle pour l’Afrique (ATJLF) et dénommée « Rencontre consultative d’Abidjan », vise entre autres, à identifier les besoins et les limitations en matière de justice transitionnelle en Côte d’Ivoire et partager avec les acteurs de la société civile ivoirienne, les stratégies et approches d’octroi de subventions.
Poursuivant, M. Suma a dénoncé que les initiatives mises en œuvre par les autorités ivoiriennes en faveur de la justice transitionnelle dans le pays depuis la fin de la crise postélectorale de 2010-2011ne sont pas arrivées à leurs termes. « Aucune mesure n’a été prise pour mettre en œuvre les recommandations du rapport de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), a-t-il déploré.
Avant lui, le directeur du Fonds ATJLF, Makmid Kamara, a indiqué aux acteurs de la société civile ivoirienne que « nous sommes venus vous écouter pour faire avancer la justice transitionnelle » en Côte d’Ivoire.
« Nous voulons partager nos stratégies et nos approches avec vous et aussi vous écouter », a souligné M. Kamara. Pour sa part, Dr Marie-Paule Kodjo qui représentait le Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDH) a passé en revue les missions de cette institution, estimant qu’elle est « un terreau fertile» de la justice transitionnelle dans le pays.
L’Africa Transitional justice Legacy Fund ( ATJLF) est une initiative d’octroi de subventions de trois ans qui vise à appuyer les projets et processus communautaires relatifs à la justice transitionnelle dans sept pays de l’Afrique de l’ouest à savoir la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée-Conakry, le Libéria, Le Mali, le Nord-Est du Nigeria et la Sierra-Leone.
Ce Fonds a notamment pour mission d’appuyer les organisations de la société civile et les initiatives dirigées par les survivants des violations des droits de l’homme afin d’entreprendre des approches transformatrices dans le domaine de la justice transitionnelle en Afrique de l’Ouest.
LB/ls/APA