Toutes les démonstrations sont faites pour dire que la maîtrise de la fécondité est un passage obligé pour que la croissance économique soit opérante en termes de développement. C’est elle qui permet de contrôler le taux des naissances.
Or, à ce niveau, la Côte d’Ivoire pêche. Elle a actuellement un indice de fécondité de 4,6 enfants par femme.
Ce taux est largement au-dessus de celui des Etats émergents. Dans ces pays, le taux de fécondité a été, d’une manière générale, réduit d’au moins de moitié au cours des trente (30) ou quarante (40) dernières années, pour se situer aujourd’hui entre 1,5 et 2,5 enfants par femme.
Les experts de l’ONP (Office National de la Population) ne font pas de mystère sur cette condition à remplir pour que la Côte d’Ivoire avance vers l’émergence.
Ainsi, ils indiquent clairement que « la maîtrise rapide de la fécondité est l’une des conditions absolument nécessaire pour permettre à la Côte d’Ivoire de devenir assez rapidement un pays à revenu intermédiaire tranche supérieure, et à moyen terme un pays à revenu élevé ».
C’est la maîtrise de la fécondité qui permet de stabiliser à terme les arrivées de jeunes sur le marché du travail. Si la Côte d’Ivoire ne le réussit pas, elle se retrouvera, dans 20 ans, dans la même situation qu’aujourd’hui. C’est-à-dire qu’elle aura à faire face à « des défis à dimension démographique considérables ». Aussi, les experts invitent-ils les autorités étatiques à, « en aucun cas », les sous-estimer. L’accélération de la transition de la fécondité (baisse de la fécondité) est donc une condition absolue que la Côte d’Ivoire devra réaliser pour atteindre l’émergence.
Bien que constatant la lenteur en la matière en Côte d’Ivoire, les experts de l’ONP estiment que cette transition est possible. Mais, ils notent que cela exige un engagement fort, continu et sans faille du gouvernement et de la société en général. C’est ce qui s’est passé dans les pays, aujourd’hui, émergents.
Le pays devra donc faire comme ces Etats émergents qui pour réussir l’accélération de la transition démographique, ont procédé à la généralisation de la contraception. On parle même d’une « révolution contraceptive ».
L’Office National de la Population – ONP est un Etablissement Public National placé sous la tutelle du Ministère du Plan et du Développement. En dehors des études et recherches qu’elle conduit dans le domaine du développement humain durable, cette structure étatique élabore également des prévisions démographiques nationales, de type Aide à la décision, permettant au gouvernement de disposer d’un outil indispensable d’anticipation, d’exploration et de réflexion sur le futur, en particulier pour tout ce qui concerne les investissements à programmer dans de nombreux secteurs tels que la santé, l’éducation, l’emploi, le logement, la salubrité, l’assainissement, l’eau potable et l’ensemble des infrastructures nécessaires au bien-être des populations
Or, à ce niveau, la Côte d’Ivoire pêche. Elle a actuellement un indice de fécondité de 4,6 enfants par femme.
Ce taux est largement au-dessus de celui des Etats émergents. Dans ces pays, le taux de fécondité a été, d’une manière générale, réduit d’au moins de moitié au cours des trente (30) ou quarante (40) dernières années, pour se situer aujourd’hui entre 1,5 et 2,5 enfants par femme.
Les experts de l’ONP (Office National de la Population) ne font pas de mystère sur cette condition à remplir pour que la Côte d’Ivoire avance vers l’émergence.
Ainsi, ils indiquent clairement que « la maîtrise rapide de la fécondité est l’une des conditions absolument nécessaire pour permettre à la Côte d’Ivoire de devenir assez rapidement un pays à revenu intermédiaire tranche supérieure, et à moyen terme un pays à revenu élevé ».
C’est la maîtrise de la fécondité qui permet de stabiliser à terme les arrivées de jeunes sur le marché du travail. Si la Côte d’Ivoire ne le réussit pas, elle se retrouvera, dans 20 ans, dans la même situation qu’aujourd’hui. C’est-à-dire qu’elle aura à faire face à « des défis à dimension démographique considérables ». Aussi, les experts invitent-ils les autorités étatiques à, « en aucun cas », les sous-estimer. L’accélération de la transition de la fécondité (baisse de la fécondité) est donc une condition absolue que la Côte d’Ivoire devra réaliser pour atteindre l’émergence.
Bien que constatant la lenteur en la matière en Côte d’Ivoire, les experts de l’ONP estiment que cette transition est possible. Mais, ils notent que cela exige un engagement fort, continu et sans faille du gouvernement et de la société en général. C’est ce qui s’est passé dans les pays, aujourd’hui, émergents.
Le pays devra donc faire comme ces Etats émergents qui pour réussir l’accélération de la transition démographique, ont procédé à la généralisation de la contraception. On parle même d’une « révolution contraceptive ».
L’Office National de la Population – ONP est un Etablissement Public National placé sous la tutelle du Ministère du Plan et du Développement. En dehors des études et recherches qu’elle conduit dans le domaine du développement humain durable, cette structure étatique élabore également des prévisions démographiques nationales, de type Aide à la décision, permettant au gouvernement de disposer d’un outil indispensable d’anticipation, d’exploration et de réflexion sur le futur, en particulier pour tout ce qui concerne les investissements à programmer dans de nombreux secteurs tels que la santé, l’éducation, l’emploi, le logement, la salubrité, l’assainissement, l’eau potable et l’ensemble des infrastructures nécessaires au bien-être des populations