D’ici vendredi prochain, si rien n’est fait, les gardes pénitentiaires de Côte d’Ivoire vont se faire entendre sur toute l’étendue du territoire. Mais de quelle manière ? Ils n’ont pas été prolixes sur cette question. Mais toujours est-il qu’hier, notre rédaction n’a cessé de crépiter. Nos dignes agents qui de jours et nuits, prennent le risque de garder les prisonniers manifestent leur mécontentement. La raison évoquée, ces pères et mères de familles sont humiliés par les bailleurs. Ces derniers sont devenus insupportables et très agressifs face aux gardes pénitentiaires parce que les baux ne sont pas payés. Humiliations et frustrations sont le lot quotidien de nos fonctionnaires d’Etat. Bouaké, Korhogo, Daloa, Divo entre autres, la situation est intenable. Les agents menacent de boycotter parce que leurs responsables n’entreprennent rien pour leur éviter les humiliations quotidiennes. Face à la gravité de la situation, notre rédaction a pris attache avec l’Intendant au téléphone pour en savoir davantage. Si un entretien est fixé entre notre collaborateur et l’intentant Etienne Kouassi ce mercredi 4 septembre pour éclairer largement les lanternes sur cette histoire qui jette un discrédit sur notre administration, force est de dire que l’intendant a fait des précisions de taille. Il a indiqué qu’il n’y a pas de feu à la demeure car toutes les dispositions sont en train d’être prises pour trouver des solutions idoines à la situation. Les responsables chargés du règlement des baux sont à pieds d’œuvre. De la trésorerie générale du trésor aux trésoreries générales où se trouvent les maisons baillées, l’administration est en train de prendre toutes les dispositions, rassure Etienne Kouassi. ‘’ Les bailleurs se rendront très bientôt dans la trésorerie pour percevoir leur argent. Nous leur demandons de se tranquilliser car tout se passera bien’’, a souligné l’Intendant Etienne Kouassi. ‘’ Déjà la procédure est engagée au niveau de la trésorerie générale du trésor. Si elle dégage la situation, les bailleurs auront leur argent. On leur demande donc d’être un peu patients ‘’, a-t-il conclu. ‘’ Nous souhaitons que notre tutelle, le garde des sceaux, ministre de la justice soit un peu regardant sur la misère que nous font les bailleurs’’, ont précisé nos agents.
Romaric SAKO
Romaric SAKO