Les premières bénéficiaires de la caravane de formation de 100.000 femmes à l’entrepreneuriat, initiée par la Fédération Ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises (FIPME) ont reçu leur diplôme ce vendredi à Abidjan, au cours d’une cérémonie qui marquait également le lancement de la phase zone rurale.
Ces trois milliers de femmes, issues de la commune de Port-Bouët ont suivi les trois jours de formation. Au premier jour, elles apprennent à démarrer une activité à zéro, sans aucune ressource extérieure. Au second jour de formation, on leur montre ‘’comment gérer l’argent’’, ‘’comment faire un compte, planifier les dépenses’’… et enfin au dernier jour il s’agit de ‘’comment monter un plan d’affaire, un dossier par rapport à leur projet.’’
A fin de la formation, elles sont placées sous le manteau d’un coach qui va les suivre durant 4 semaines jusqu’au démarrage effectif de leur activité.
« Nous les aidons à monter un dossier qui est envoyé dans les 25 institutions qui nous accompagnent dans ce vaste programme. On risque d’aller à 200.000 femmes à Abidjan seulement vu l’engouement. A Port-Bouët, au lieu de 2000 femmes, nous nous sommes retrouvés à 4200 femmes et au final 3500 ont été formées (…) Mais pour le problème de disponibilité de salles et de commodité, nous avons été obligés de refuser un millier de femmes mais nous allons voir comment d’ici 6 mois on peut reprendre une nouvelle vague » assure le partenaire technique du projet, Samuel Mathey, fondateur et président de la Fondation Africaine pour l’Entrepreneuriat et le Développement Economique (FAFEDE) et de l’initiative Entreprendre à Zéro Franc (EZF)
« Une des recommandations fortes de la journée du financement au féminin, organisée en octobre 2017, est la mise en œuvre d’une caravane avec pour mission d’aller au-devant de 100 000 femmes entrepreneures ou désireuses de le devenir dans les 31 régions de la Côte d’Ivoire pour livrer l’information sur les sources de financement existantes, les organisations et institutions concernées, procéder à une formation basique sur les notions de gestion entrepreneuriales et sur l’assistance au montage de projets et de plans d’affaires, et ce , pour créer les conditions de leur autonomisation » a rappelé Dr Joseph Boguifo, président de la FIPME qui a remercié tous ceux qui participent à la formation de ces femmes.
Poursuivant, il a indiqué que les femmes formées seront insérées dans un moteur de recherche dénommé ‘’Côte d’Ivoire On Business’’.
« Nous avons décidé de mettre les femmes formées sur un moteur de recherche. Ce qui va permettre aux investisseurs qui viennent de facilement trouver, pour chaque filière, le nom de ces femmes entrepreneures. Il s’agira également de faciliter la vente des produits à l’international, dans plus de 80 pays dans le monde » a-t-il annoncé.
Rappelons que la FIPME qui finance à hauteur de 50% les formations et n’a reçu aucun financement pour le moment, mais un appel à parrainage a été lancé dans ce sens.
Sur 3500 femmes, 200 ont reçu leur diplôme en main propre. Une cérémonie plus dense sera organisée en temps et en heure pour récompenser les 3300 restant.
Après cette première série de remise de diplôme, c’est l’intérieur du pays qui s’impatiente de recevoir la caravane qui est une action concrète de lutte contre la pauvreté de la femme.
PR
Ces trois milliers de femmes, issues de la commune de Port-Bouët ont suivi les trois jours de formation. Au premier jour, elles apprennent à démarrer une activité à zéro, sans aucune ressource extérieure. Au second jour de formation, on leur montre ‘’comment gérer l’argent’’, ‘’comment faire un compte, planifier les dépenses’’… et enfin au dernier jour il s’agit de ‘’comment monter un plan d’affaire, un dossier par rapport à leur projet.’’
A fin de la formation, elles sont placées sous le manteau d’un coach qui va les suivre durant 4 semaines jusqu’au démarrage effectif de leur activité.
« Nous les aidons à monter un dossier qui est envoyé dans les 25 institutions qui nous accompagnent dans ce vaste programme. On risque d’aller à 200.000 femmes à Abidjan seulement vu l’engouement. A Port-Bouët, au lieu de 2000 femmes, nous nous sommes retrouvés à 4200 femmes et au final 3500 ont été formées (…) Mais pour le problème de disponibilité de salles et de commodité, nous avons été obligés de refuser un millier de femmes mais nous allons voir comment d’ici 6 mois on peut reprendre une nouvelle vague » assure le partenaire technique du projet, Samuel Mathey, fondateur et président de la Fondation Africaine pour l’Entrepreneuriat et le Développement Economique (FAFEDE) et de l’initiative Entreprendre à Zéro Franc (EZF)
« Une des recommandations fortes de la journée du financement au féminin, organisée en octobre 2017, est la mise en œuvre d’une caravane avec pour mission d’aller au-devant de 100 000 femmes entrepreneures ou désireuses de le devenir dans les 31 régions de la Côte d’Ivoire pour livrer l’information sur les sources de financement existantes, les organisations et institutions concernées, procéder à une formation basique sur les notions de gestion entrepreneuriales et sur l’assistance au montage de projets et de plans d’affaires, et ce , pour créer les conditions de leur autonomisation » a rappelé Dr Joseph Boguifo, président de la FIPME qui a remercié tous ceux qui participent à la formation de ces femmes.
Poursuivant, il a indiqué que les femmes formées seront insérées dans un moteur de recherche dénommé ‘’Côte d’Ivoire On Business’’.
« Nous avons décidé de mettre les femmes formées sur un moteur de recherche. Ce qui va permettre aux investisseurs qui viennent de facilement trouver, pour chaque filière, le nom de ces femmes entrepreneures. Il s’agira également de faciliter la vente des produits à l’international, dans plus de 80 pays dans le monde » a-t-il annoncé.
Rappelons que la FIPME qui finance à hauteur de 50% les formations et n’a reçu aucun financement pour le moment, mais un appel à parrainage a été lancé dans ce sens.
Sur 3500 femmes, 200 ont reçu leur diplôme en main propre. Une cérémonie plus dense sera organisée en temps et en heure pour récompenser les 3300 restant.
Après cette première série de remise de diplôme, c’est l’intérieur du pays qui s’impatiente de recevoir la caravane qui est une action concrète de lutte contre la pauvreté de la femme.
PR
