Abidjan- L’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) consacre quatre milliards de francs CFA à la prise en charge médicale des retraités et de leurs ayant-droits, a déclaré mercredi, son directeur général, Mamadou Sy Mbengue, rapporte jeudi l'agence de presse sénégalaise.
"L’IPRES a fait le pari de poursuivre ses activités de prise en charge médicale des retraités et de leurs ayant-droits en y consacrant quatre milliards par an dont près de 900 millions en médicaments", a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse en précisant que "la cible est constituée principalement de personnes âgées qui est naturellement maladive".
Selon lui, la maladie est une branche à part de la sécurité sociale mais, au Sénégal, sa prise en charge par une caisse autonome est encore embryonnaire avec la création de l’ICAMO qui coordonne les activités des IPM.
"La prise en charge médicale n’est pas dans les obligations de l’IPRES", a-t-il fait savoir, signalant que "toutes les missions de contrôle ont considéré les dépenses relatives comme des fautes de gestion" parce que les missions de l’IPRES, c’est de collecter les cotisations des travailleurs actifs et de payer les pensions et allocations de retraite dans le cadre d’une solidarité intergénérationnelle.
Pour lui, "l’Etat est certes garant de la sécurité sociale des travailleurs mais il en a confié la gestion à l’IPRES pour la branche vieillesse et à la Caisse de sécurité sociale pour ce qui est des prestations familiales et des maladies professionnelles et accidents du travail".
sdaf/kam
"L’IPRES a fait le pari de poursuivre ses activités de prise en charge médicale des retraités et de leurs ayant-droits en y consacrant quatre milliards par an dont près de 900 millions en médicaments", a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse en précisant que "la cible est constituée principalement de personnes âgées qui est naturellement maladive".
Selon lui, la maladie est une branche à part de la sécurité sociale mais, au Sénégal, sa prise en charge par une caisse autonome est encore embryonnaire avec la création de l’ICAMO qui coordonne les activités des IPM.
"La prise en charge médicale n’est pas dans les obligations de l’IPRES", a-t-il fait savoir, signalant que "toutes les missions de contrôle ont considéré les dépenses relatives comme des fautes de gestion" parce que les missions de l’IPRES, c’est de collecter les cotisations des travailleurs actifs et de payer les pensions et allocations de retraite dans le cadre d’une solidarité intergénérationnelle.
Pour lui, "l’Etat est certes garant de la sécurité sociale des travailleurs mais il en a confié la gestion à l’IPRES pour la branche vieillesse et à la Caisse de sécurité sociale pour ce qui est des prestations familiales et des maladies professionnelles et accidents du travail".
sdaf/kam
