La ville de Tengrela dans le Nord de la Côte d’Ivoire a abrité du 11 au 14 septembre 2019 les travaux du troisième atelier de coopération internationale transfrontalière regroupant les autorités administratives, élus et forces vives des départements de Tengrela et Kaniasso en Côte d’Ivoire et des cercles de Kolondiéba et Kadiolo au Mali.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée au foyer des jeunes de la ville en présence des préfets de Tengrela Cyrill Ambroise Diomandé (Côte d’Ivoire) et de Kalifa Koné du cercle de Kolondiéba (Mali), tous deux initiateurs de cette rencontre internationale transfrontalière il y a trois ans.. Outre la présence administrative et des forces de défenses et de sécurités des deux pays l’on a noté la présence du directeur national de la direction des frontières du Mali Ladji Sogobo du ministère malien de l’administration territoriale et Ibrahima Bayo sous directeur national de l’administration du territoire et de la décentralisation du ministère ivoirien de l’administration du territoire et de la décentralisation. Une rencontre placée sous le parrainage de Siama Bamba, président de l’union transfrontalière des collectivités territoriales de l’espace Sikasso (Mali), Bobo dioulasso, (Burkina Faso) et Korhogo (Côte d’Ivoire). Et des partenaires que sont l’union économique monétaire ouest africain (U.E.M.O.A) à travers le programme frontière de l’union africaine (PFUA) et de la coopération Allemande.
Le préfet de Kolondieba (Mali) approché a déclaré que « pour cette troisième rencontre nous sommes déjà à un niveau satisfaisant nous avons enregistré beaucoup d’avancées notamment dans le domaine de la cohabitation entre éleveurs et agriculteurs et la libre circulation des personnes et des biens .A ma connaissance il n ya de menace terroriste mais comme on le dit il faut toujours être sur ses gardes, être toujours vigilants. Pour l’instant aucun indice n’indique qu’il ya une menace de terroriste,. La coopération transfrontalière va aboutir pour une bonne cohabitation entre les populations d’abord et entre les autorités administratives, politiques, sécuritaires et même entre les opérateurs économiques ».Le préfet du département de Tengrela en Côte d’Ivoire Cyrill Diomandé Ambroise l’un des initiateurs de cette coopération transfrontalière entre les deux pays a soutenu « il y a des avancées pour la libre circulation des biens et des personnes, la collaboration immédiate entre les forces de défense et sécurités des deux pays. Cette collaboration permet de renforcer la sécurité même au niveau du vol de bétail et des conflits nés de la gestion des ressources naturelles… ».
Gérôme Dakouo coordinateur régional G.I.Z et du programme frontière de l’union Africaine (P.F U.A ) « Des menaces continuent de se faire enregistrer au niveau des frontières Mali- Côte d’Ivoire et du Burkina Faso Côte d’Ivoire. Ensuite .personne ne peut dire être épargné de ce phénomène. Seule la collaboration avec les populations peut nous permettre d’abdiquer le phénomène. C’est aux maires des communes d’organiser la collaboration avec les populations et les forces de défenses et de sécurités pour que règne la confiance entre les parties et nous sommes prêt à apporter notre appui financier .Pour renforcer l’aspect sécuritaire il faut le renseignement qui doit venir des populations .Et si cette population ne se sente pas en phase avec les forces de défenses et de sécurités il est très difficile qu’elles puissent collaborer et dénoncer les auteurs de ces troubles
Donc pour lutter efficacement contre l’insécurité dans les zones frontalières il faut que les populations et les forces de défense et de sécurité soient en phase par les échanges d’informations a déclaré Gérôme le coordinateur régional GIZ programme frontière de l’union Africaine (P .F U.A ) ».
Ibrahima Bayo sous directeur national de l’administration du territoire et de la décentralisation a noté pour sa part «il faut procéder à la sensibilisation des forces de l’ordre des deux pays .Car l’un des moyens pour combattre le terrorisme sont les échanges d’informations entre les populations des frontières qui servent de porte d’entrée. Aujourd’hui ces différentes rencontres internationales peuvent assurer qu’on puisse aisément échanger d’information pour augmenter notre efficacité dans la lutte contre le terrorisme ».
A sa suite Timma Thomas Coulibaly chef de division coopération transfrontalière à la direction nationale, des frontières du Mali. «Pour le moment nous n‘avons pas enregistré des cas d’attentat de terrorisme entre la frontière du Mali et la frontière de la Côte d’Ivoire. Mais il demeure toujours des cas de menaces. Nous avons des informations faisant état de l’existence de cellules dormantes .A tout moment ça peut dégénérer. Donc il faut aller à la délimitation, à la démarcation, à la coopération transfrontalière pour développer ces zones frontalières qui sont dans la précarité. Et qui constitue un terreau dans lequel les terroristes viennent puiser à cause de la pauvreté. Parce que parmi ces personnes qui vivent dans ces localités transfrontalières certains peuvent passer toute l’année entière sans pouvoir empocher la somme de cinquante mille ( 50. 000) FCFA .Alors que quand le terroriste arrive il propose la même somme par jour .Donc à cause de la pauvreté, les gens acceptent de les suivre. Tant que nous ne cherchons pas à développer les zones frontalières, l’insécurité va toujours régner dans ces localités frontalières de nos pays. Cette coopération transfrontalière qui est à sa troisième édition a nettement amélioré les vols qui étaient récurrents. Mais grâce à la coopération transfrontalière cette pratique a diminué grâce à l’ implication des forces de défense et de sécurité des deux pays qui interviennent directement sans passer d’abord par la hiérarchie qui devrait d’abord donner leur accord, un processus accompagné de la lourdeur administrative n’apportait pas des résultats escomptés ».
Aly O. à Korhogo
(Correspondant régional)
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée au foyer des jeunes de la ville en présence des préfets de Tengrela Cyrill Ambroise Diomandé (Côte d’Ivoire) et de Kalifa Koné du cercle de Kolondiéba (Mali), tous deux initiateurs de cette rencontre internationale transfrontalière il y a trois ans.. Outre la présence administrative et des forces de défenses et de sécurités des deux pays l’on a noté la présence du directeur national de la direction des frontières du Mali Ladji Sogobo du ministère malien de l’administration territoriale et Ibrahima Bayo sous directeur national de l’administration du territoire et de la décentralisation du ministère ivoirien de l’administration du territoire et de la décentralisation. Une rencontre placée sous le parrainage de Siama Bamba, président de l’union transfrontalière des collectivités territoriales de l’espace Sikasso (Mali), Bobo dioulasso, (Burkina Faso) et Korhogo (Côte d’Ivoire). Et des partenaires que sont l’union économique monétaire ouest africain (U.E.M.O.A) à travers le programme frontière de l’union africaine (PFUA) et de la coopération Allemande.
Le préfet de Kolondieba (Mali) approché a déclaré que « pour cette troisième rencontre nous sommes déjà à un niveau satisfaisant nous avons enregistré beaucoup d’avancées notamment dans le domaine de la cohabitation entre éleveurs et agriculteurs et la libre circulation des personnes et des biens .A ma connaissance il n ya de menace terroriste mais comme on le dit il faut toujours être sur ses gardes, être toujours vigilants. Pour l’instant aucun indice n’indique qu’il ya une menace de terroriste,. La coopération transfrontalière va aboutir pour une bonne cohabitation entre les populations d’abord et entre les autorités administratives, politiques, sécuritaires et même entre les opérateurs économiques ».Le préfet du département de Tengrela en Côte d’Ivoire Cyrill Diomandé Ambroise l’un des initiateurs de cette coopération transfrontalière entre les deux pays a soutenu « il y a des avancées pour la libre circulation des biens et des personnes, la collaboration immédiate entre les forces de défense et sécurités des deux pays. Cette collaboration permet de renforcer la sécurité même au niveau du vol de bétail et des conflits nés de la gestion des ressources naturelles… ».
Gérôme Dakouo coordinateur régional G.I.Z et du programme frontière de l’union Africaine (P.F U.A ) « Des menaces continuent de se faire enregistrer au niveau des frontières Mali- Côte d’Ivoire et du Burkina Faso Côte d’Ivoire. Ensuite .personne ne peut dire être épargné de ce phénomène. Seule la collaboration avec les populations peut nous permettre d’abdiquer le phénomène. C’est aux maires des communes d’organiser la collaboration avec les populations et les forces de défenses et de sécurités pour que règne la confiance entre les parties et nous sommes prêt à apporter notre appui financier .Pour renforcer l’aspect sécuritaire il faut le renseignement qui doit venir des populations .Et si cette population ne se sente pas en phase avec les forces de défenses et de sécurités il est très difficile qu’elles puissent collaborer et dénoncer les auteurs de ces troubles
Donc pour lutter efficacement contre l’insécurité dans les zones frontalières il faut que les populations et les forces de défense et de sécurité soient en phase par les échanges d’informations a déclaré Gérôme le coordinateur régional GIZ programme frontière de l’union Africaine (P .F U.A ) ».
Ibrahima Bayo sous directeur national de l’administration du territoire et de la décentralisation a noté pour sa part «il faut procéder à la sensibilisation des forces de l’ordre des deux pays .Car l’un des moyens pour combattre le terrorisme sont les échanges d’informations entre les populations des frontières qui servent de porte d’entrée. Aujourd’hui ces différentes rencontres internationales peuvent assurer qu’on puisse aisément échanger d’information pour augmenter notre efficacité dans la lutte contre le terrorisme ».
A sa suite Timma Thomas Coulibaly chef de division coopération transfrontalière à la direction nationale, des frontières du Mali. «Pour le moment nous n‘avons pas enregistré des cas d’attentat de terrorisme entre la frontière du Mali et la frontière de la Côte d’Ivoire. Mais il demeure toujours des cas de menaces. Nous avons des informations faisant état de l’existence de cellules dormantes .A tout moment ça peut dégénérer. Donc il faut aller à la délimitation, à la démarcation, à la coopération transfrontalière pour développer ces zones frontalières qui sont dans la précarité. Et qui constitue un terreau dans lequel les terroristes viennent puiser à cause de la pauvreté. Parce que parmi ces personnes qui vivent dans ces localités transfrontalières certains peuvent passer toute l’année entière sans pouvoir empocher la somme de cinquante mille ( 50. 000) FCFA .Alors que quand le terroriste arrive il propose la même somme par jour .Donc à cause de la pauvreté, les gens acceptent de les suivre. Tant que nous ne cherchons pas à développer les zones frontalières, l’insécurité va toujours régner dans ces localités frontalières de nos pays. Cette coopération transfrontalière qui est à sa troisième édition a nettement amélioré les vols qui étaient récurrents. Mais grâce à la coopération transfrontalière cette pratique a diminué grâce à l’ implication des forces de défense et de sécurité des deux pays qui interviennent directement sans passer d’abord par la hiérarchie qui devrait d’abord donner leur accord, un processus accompagné de la lourdeur administrative n’apportait pas des résultats escomptés ».
Aly O. à Korhogo
(Correspondant régional)