Le père Arsène Brice Bado, chercheur enseignant au Centre de Recherche et d’Action pour la Paix a présenté ce mardi un rapport portant sur l’étude de la prévention de la violence électorale en Côte d’Ivoire.
Ces vingt dernières années, la Côte d’Ivoire a connu deux guerres civiles, avec à chaque fois des violences intentionnelles contre des civils, et à des périodes de contestation politique.
Au vu des élections présidentielles 2020 qui approchent en Côte d’Ivoire, un rapport a été présenté dans le but prévenir d’avance ce qui pourrait arriver.
Ce rapport est le quatrième d’une série d’études sur des pays présentant un risque relativement élevé d’atrocités criminelles, et qui manquent de politiques suffisantes pour se prémunir contre ces risques.
Comme les autres rapports, il vise à observer de plus près les contextes propres à chaque pays et contribuer à l’apport d’actions préventives.
« Pour une étude de ce genre, on essaie de voir qu’est ce qui peut arriver si jamais il devrait arriver quelque chose. On essaie de voir les acteurs, quelles sont les forces, qu’est ce qu’ils ont comme moyens » a indiqué le père Arsène Brice Bado avant de préciser « on n’est pas sûr que cela va arriver mais c’est une question d’anticipation. Notre regard n’est pas tourné sur ce qui s’est déjà passé, mais nous sommes tournés sur ce qu’il faut faire. Ce rapport est axé sur ce qu’il faut faire à l’avenir. »
Quelques facteurs déclencheurs ont été relevés dans ce rapport à savoir la rupture d’anciennes alliances politiques, les divisions au sein des forces armées, la perception par les partis d’opposition que le parti au pouvoir abuse de son autorité, un accès répandu aux armes et des propos prononcés dans les discours politiques et publics.
Ce rapport présente également des recommandations tant aux niveaux du gouvernement de Côte d’Ivoire, qu’au niveau des responsables de partis politiques, de la société civile, des gouvernements étrangers et des organisations internationales présentes en Côte d’Ivoire et aux médias.
Mollie Zapata, représentant le centre Simon-Skjodt pour la prévention des génocides a souligné que l’institution s’attache à prévenir les génocides et d’autres crimes contre l’humanité. Sa mission est de stimuler une action mondiale à des moments opportuns afin d’empêcher les génocides et de catalyser une réponse internationale quand ceux-ci ont lieu.
PR
Ces vingt dernières années, la Côte d’Ivoire a connu deux guerres civiles, avec à chaque fois des violences intentionnelles contre des civils, et à des périodes de contestation politique.
Au vu des élections présidentielles 2020 qui approchent en Côte d’Ivoire, un rapport a été présenté dans le but prévenir d’avance ce qui pourrait arriver.
Ce rapport est le quatrième d’une série d’études sur des pays présentant un risque relativement élevé d’atrocités criminelles, et qui manquent de politiques suffisantes pour se prémunir contre ces risques.
Comme les autres rapports, il vise à observer de plus près les contextes propres à chaque pays et contribuer à l’apport d’actions préventives.
« Pour une étude de ce genre, on essaie de voir qu’est ce qui peut arriver si jamais il devrait arriver quelque chose. On essaie de voir les acteurs, quelles sont les forces, qu’est ce qu’ils ont comme moyens » a indiqué le père Arsène Brice Bado avant de préciser « on n’est pas sûr que cela va arriver mais c’est une question d’anticipation. Notre regard n’est pas tourné sur ce qui s’est déjà passé, mais nous sommes tournés sur ce qu’il faut faire. Ce rapport est axé sur ce qu’il faut faire à l’avenir. »
Quelques facteurs déclencheurs ont été relevés dans ce rapport à savoir la rupture d’anciennes alliances politiques, les divisions au sein des forces armées, la perception par les partis d’opposition que le parti au pouvoir abuse de son autorité, un accès répandu aux armes et des propos prononcés dans les discours politiques et publics.
Ce rapport présente également des recommandations tant aux niveaux du gouvernement de Côte d’Ivoire, qu’au niveau des responsables de partis politiques, de la société civile, des gouvernements étrangers et des organisations internationales présentes en Côte d’Ivoire et aux médias.
Mollie Zapata, représentant le centre Simon-Skjodt pour la prévention des génocides a souligné que l’institution s’attache à prévenir les génocides et d’autres crimes contre l’humanité. Sa mission est de stimuler une action mondiale à des moments opportuns afin d’empêcher les génocides et de catalyser une réponse internationale quand ceux-ci ont lieu.
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