Professeur Niamkey Koffi est le président du Comité scientifique des Journées d’études initiées par la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Ce, à l’occasion des Journées commémoratives du jour de naissance du Président Félix Houphouët-Boigny. Deux thèmes évocateurs ont guidé ces travaux d’études : « Félix Houphouët-Boigny, l’homme de culture » et « Félix Houphouët-Boigny le panafricaniste »
Bien avant les universitaires à qui ces thèmes ont été confiés pour ce colloque, en sa qualité de patron scientifique desdites Journées, il a fait connaître son opinion sur la question. Le philosophe, d’entrée, a indiqué ceci « La commémoration, c’est rappeler les traces laissées car l’immortalité, ce sont les œuvres laissées pour rappeler de génération en génération pour édifier la conscience des hommes. Nous commémorons Félix Houphouët-Boigny pour ses œuvres immenses et qui constituent pour la Côte d’Ivoire des repères. L’exemplarité de sa vie nous apparaît comme un symbole » a-t-il souligné avant de relever ceci « Félix Houphouët-Boigny est à la fois un homme de culture et également un panafricaniste contrairement à l’image générale qu’on a voulu lui coller en le traitant de fossoyeur de l’unité africaine, un des artisans de la balkanisation de nos Etats. Cela est essentiellement théorique, je me félicite d’entendre bientôt des chercheurs venir relever la non justesse d’une telle affirmation. » Avant lui, professeur Jean Noël Loucou, Secrétaire général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, a indiqué qu’en cette année 2019, trois évènements majeurs sont célébrés ; à savoir le 104è anniversaire de la naissance du Président Félix Houphouët-Boigny, le trentième anniversaire du Congrès sur la paix dans l’esprit des hommes tenu à Yamoussoukro et qui a vu naitre le concept de la culture de la paix, enfin le trentième anniversaire de la création du Prix Félix Houphouët-Boigny–Unesco pour la recherche de la paix qui a désigné, cette année, le Premier Ministre éthiopien Abiyi Mohamed avant qu’il ne reçoive le prix Nobel de la paix. « Nous marquons chaque 18 octobre par des manifestations scientifique, religieuse et festive. Et nous décernons, depuis 2018, le prix Félix Houphouët-Boigny de la recherche à cette date » a-t-il indiqué avant de faire une précision de taille quant à la non présence de personnalités se disant Houphouëtistes : « Au nom de la Fondation, nous avons invité tout le monde. C’est une maison ouverte à tous les hommes et à toutes les femmes. Certains ont répondu, d’autres pas, je voudrais le signaler. Grand merci à tous ceux qui nous ont fait l’honneur d’être là… » Anne Lemaistre, Représentante Unesco à Abidjan s’est adressé aux Ivoiriens ; les appelant à une culture de la paix « La Déclaration de Yamoussoukro résonne des décennies après dans tous les esprits et continuera de nous inspirer dans le futur sur le continent mais également, ici, en Côte d’Ivoire afin de toujours favoriser la culture de la paix et la recherche de la paix au moyen d’un dialogue pacifique pour briser le cycle de la vengeance et par une attitude de non-violence ».
JEAN PAUL LOUKOU
Bien avant les universitaires à qui ces thèmes ont été confiés pour ce colloque, en sa qualité de patron scientifique desdites Journées, il a fait connaître son opinion sur la question. Le philosophe, d’entrée, a indiqué ceci « La commémoration, c’est rappeler les traces laissées car l’immortalité, ce sont les œuvres laissées pour rappeler de génération en génération pour édifier la conscience des hommes. Nous commémorons Félix Houphouët-Boigny pour ses œuvres immenses et qui constituent pour la Côte d’Ivoire des repères. L’exemplarité de sa vie nous apparaît comme un symbole » a-t-il souligné avant de relever ceci « Félix Houphouët-Boigny est à la fois un homme de culture et également un panafricaniste contrairement à l’image générale qu’on a voulu lui coller en le traitant de fossoyeur de l’unité africaine, un des artisans de la balkanisation de nos Etats. Cela est essentiellement théorique, je me félicite d’entendre bientôt des chercheurs venir relever la non justesse d’une telle affirmation. » Avant lui, professeur Jean Noël Loucou, Secrétaire général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, a indiqué qu’en cette année 2019, trois évènements majeurs sont célébrés ; à savoir le 104è anniversaire de la naissance du Président Félix Houphouët-Boigny, le trentième anniversaire du Congrès sur la paix dans l’esprit des hommes tenu à Yamoussoukro et qui a vu naitre le concept de la culture de la paix, enfin le trentième anniversaire de la création du Prix Félix Houphouët-Boigny–Unesco pour la recherche de la paix qui a désigné, cette année, le Premier Ministre éthiopien Abiyi Mohamed avant qu’il ne reçoive le prix Nobel de la paix. « Nous marquons chaque 18 octobre par des manifestations scientifique, religieuse et festive. Et nous décernons, depuis 2018, le prix Félix Houphouët-Boigny de la recherche à cette date » a-t-il indiqué avant de faire une précision de taille quant à la non présence de personnalités se disant Houphouëtistes : « Au nom de la Fondation, nous avons invité tout le monde. C’est une maison ouverte à tous les hommes et à toutes les femmes. Certains ont répondu, d’autres pas, je voudrais le signaler. Grand merci à tous ceux qui nous ont fait l’honneur d’être là… » Anne Lemaistre, Représentante Unesco à Abidjan s’est adressé aux Ivoiriens ; les appelant à une culture de la paix « La Déclaration de Yamoussoukro résonne des décennies après dans tous les esprits et continuera de nous inspirer dans le futur sur le continent mais également, ici, en Côte d’Ivoire afin de toujours favoriser la culture de la paix et la recherche de la paix au moyen d’un dialogue pacifique pour briser le cycle de la vengeance et par une attitude de non-violence ».
JEAN PAUL LOUKOU