• La loi combattue, des locataires arnaqués
Yopougon quartier Maroc. On impose des coûts superflus aux locataires dans un quartier sans pudeur où des prostituées pullulent les rues nuits et jours. Un quartier qui méprise la morale, la pudeur et l’évangile malgré les efforts de la myriade d’églises et mosquées qu’on y trouve, se veut très cher et pourquoi ? Le gouvernement dit quatre mois à payer au propriétaire pour avoir accès à un appartement. Le propriétaire prend sept à Huit mois plus une somme forfaitaire de de 30 à 50 mille FCFA. C’est atroce. Car on est arrivé à un stade où les propriétaires et agents immobiliers réfléchissent comme les milliers de prostituées de ce quartier. Pas d’amour, l’argent ou rien. Le gouvernement interpellé. Le ministre du logement doit se réveiller et prendre son bâton de pèlerin pour mettre fin à la souffrance des Ivoiriens dans le quartier de Yopougon Maroc.
Nous sommes un témoin oculaire. Le gouvernement ivoirien pourra se servir de l’auteur de cet article pour piéger les propriétaires de maisons et les agents immobiliers responsables de la misère des locataires à Yopougon-Maroc. L’Etat de Côte d’Ivoire devra scrupuleusement veiller vu ce qui se passe au quartier Maroc dans la commune de Yopougon, un quartier d’ailleurs réputé en prostitution et qui bouleverse le comportement des petites filles et élèves. On y arnaque les Ivoiriens en quête d’un toit. Sept ou huit mois à payer pour la caution et l’avance. En plus, le locataire doit débourser une somme forfaitaire pour la remettre à l’agent immobilier et au propriétaire. Une arnaque véritable des bandits à col blanc qui a été donné de découvrir dans l’univers des propriétaires et des agents immobiliers, hier. Ici, il est impossible de s’attraper une maison. Ces derniers temps, les prix des maisons ont considérablement grimpé dans ce quartier de Yopougon où la pudeur a foutu la merde. Le prix du loyer de 90 mille FCFA est passé à 120 mille FCFA. Ceux de 120 mille se négocient entre 130 et 150 000 FCFA. Ces choses se passent à Yopougon Maroc. Là n’est pas la préoccupation majeure de la masse car il n’y a pas encore de loi qui harmonise le coût du loyer. Le problème se trouve au niveau de la caution à remettre au bailleur ou au propriétaire pour avoir accès à la maison. Surtout que la question de la caution du logement fait couler beaucoup d’encre et de salive. Alors que l’Etat ivoirien a décidé qu’il faut payer deux mois de caution et deux mois d’avance, la pratique sur le terrain est antinomique à la décision étatique à Yopougon-Maroc. Tout se passait comme si les propriétaires de maisons et les agences immobilières incitaient la population à un soulèvement populaire. Ils se seraient entendus pour combattre l’Etat ivoirien dans sa volonté d’aider les populations à analyser de très près les faits. Il est 9h28 mn quand un coup de fils anonyme saisit ce mardi 21 octobre la rédaction du quotidien L’Essor Ivoirien. Une jeune dame, la vingtaine environ, au téléphone recommande que la presse doit absolument faire quelque chose pour sauver les locataires des griffes des ‘’ malfaiteurs’’ que sont les agents immobiliers et les propriétaires de maisons. Car c’est le désordre total qui s’est installé dans ce quartier, depuis que l’Etat ivoirien ait pris la décision de détruire les maisons anarchiquement construites sur les espaces publics. ‘’ Actuellement, c’est la fête des propriétaires de maisons et des Gnambros du secteur appelés les agents immobiliers. En complicité, ils nous imposent sept à huit mois pour la caution et l’avance. Ajouter à cela une somme forfaitaire allant de 30 mille à 50 mille pour des raisons qu’on ignore. Venez à notre secours’’, plaide notre interlocutrice au téléphone.
Notre présence sur le terrain, hier pour constater la misère des locataires. Des voyous se frottent les mains
Pour découvrir la vérité, la rédaction ne se fait pas prier pour se rendre sur le terrain. Nous nous mettons dans la peau d’un locataire ce mardi 21 octobre dans le quartier de Yopougon-Maroc. Nous sommes en contact avec le premier agent immobilier, la quarantaine environ. Une barbiche pointe à son menton. Il n’a pas l’air de plaisanter avec le client. Il s’appelle Junior. ‘’ La caution et l’avance de la maison que vous voulez sont sept mois sans négociation. Quatre mois de caution et deux mois d’avance. Le septième mois appartient à mon agence. Mais vous devez payer en dehors des sept mois une somme forfaitaire de 50 mille FCFA’’, fait remarquer notre interlocuteur. Quand nous demandions à Junior ce à quoi répond la somme forfaitaire de 50 mille FCFA et pourquoi les propriétaires refusent-ils de respecter la décision du gouvernement sur le logement qui consiste à payer deux mois de caution et deux mois d’avance, l’interlocuteur nous répond vertement. ‘’ Ce n’est pas l’Etat qui a construit la maison du proprio’’. ‘’ Voulez-vous prendre cette maison ou partir ?’’ Nous interroge l’interlocuteur. Evidemment nous déclinons l’offre parce que nous sommes en enquête express et non à la recherche d’un toit. Alors que nous prenions congé de lui, il nous interpelle. ‘’ Ici, ce sont les enchères. L’Etat a détruit des maisons illicitement construites sur les lieux publics. Le manque de logements fait l’affaire des propriétaires de maisons. Ils partagent avec nous, les agents immobiliers notre salaire et la somme forfaitaire de 30 à 50 mille FCA. Prenez cette maison car vous n’aurez nulle part ailleurs une meilleure proposition ’’, se confesse-t-il sans savoir l’identité de son interlocuteur que nous sommes. Il est 14 heures, ce même jour, le soleil est à son paroxysme quand nous visitons un immeuble. L’appartement est au deuxième étage. Il coûte 120 mille FCFA. Non loin du carrefour Anador et du célèbre bar des femmes de nuit. Il faut absolument payer les sept mois ainsi détaillés. Quatre mois pour la caution, deux mois réservés à l’avance et un mois pour l’agence immobilière. En plus, il faut débourser une somme forfaitaire ou arbitraire de 30 mille FCFA. Se répète le même scénario. ‘’ Le propriétaire est en Europe. Et c’est comme ça que le gérant de la maison décide’’, fait remarquer l’agent immobilier. Nous discutons pendant une quarantaine de minutes sans succès. Le constat qui a été fait par notre équipe de reportage, est similaire partout. Pour obtenir les trois pièces, il faut absolument se préparer moralement et financièrement. 120 mille ou 150 mille FCFA, quatre mois pour la caution, deux mois pour l’avance, un mois pour l’agence et une somme forfaitaire contrairement à la décision du gouvernement. Ainsi on se la coule douce à Yopougon Maroc au détriment de la population déguerpie du fait des démolitions des apparentements anarchiquement construits. ‘’ C’est dramatique de voir le ministère de tutelle ne pas se déplacer pour constater notre douleur’’. Ceci est le cri de cœur d’une veuve rencontrée sur le terrain enquête d’une maison pour se loger elle et ses deux enfants après le décès de son époux, il y a deux mois.
Romaric S.
Yopougon quartier Maroc. On impose des coûts superflus aux locataires dans un quartier sans pudeur où des prostituées pullulent les rues nuits et jours. Un quartier qui méprise la morale, la pudeur et l’évangile malgré les efforts de la myriade d’églises et mosquées qu’on y trouve, se veut très cher et pourquoi ? Le gouvernement dit quatre mois à payer au propriétaire pour avoir accès à un appartement. Le propriétaire prend sept à Huit mois plus une somme forfaitaire de de 30 à 50 mille FCFA. C’est atroce. Car on est arrivé à un stade où les propriétaires et agents immobiliers réfléchissent comme les milliers de prostituées de ce quartier. Pas d’amour, l’argent ou rien. Le gouvernement interpellé. Le ministre du logement doit se réveiller et prendre son bâton de pèlerin pour mettre fin à la souffrance des Ivoiriens dans le quartier de Yopougon Maroc.
Nous sommes un témoin oculaire. Le gouvernement ivoirien pourra se servir de l’auteur de cet article pour piéger les propriétaires de maisons et les agents immobiliers responsables de la misère des locataires à Yopougon-Maroc. L’Etat de Côte d’Ivoire devra scrupuleusement veiller vu ce qui se passe au quartier Maroc dans la commune de Yopougon, un quartier d’ailleurs réputé en prostitution et qui bouleverse le comportement des petites filles et élèves. On y arnaque les Ivoiriens en quête d’un toit. Sept ou huit mois à payer pour la caution et l’avance. En plus, le locataire doit débourser une somme forfaitaire pour la remettre à l’agent immobilier et au propriétaire. Une arnaque véritable des bandits à col blanc qui a été donné de découvrir dans l’univers des propriétaires et des agents immobiliers, hier. Ici, il est impossible de s’attraper une maison. Ces derniers temps, les prix des maisons ont considérablement grimpé dans ce quartier de Yopougon où la pudeur a foutu la merde. Le prix du loyer de 90 mille FCFA est passé à 120 mille FCFA. Ceux de 120 mille se négocient entre 130 et 150 000 FCFA. Ces choses se passent à Yopougon Maroc. Là n’est pas la préoccupation majeure de la masse car il n’y a pas encore de loi qui harmonise le coût du loyer. Le problème se trouve au niveau de la caution à remettre au bailleur ou au propriétaire pour avoir accès à la maison. Surtout que la question de la caution du logement fait couler beaucoup d’encre et de salive. Alors que l’Etat ivoirien a décidé qu’il faut payer deux mois de caution et deux mois d’avance, la pratique sur le terrain est antinomique à la décision étatique à Yopougon-Maroc. Tout se passait comme si les propriétaires de maisons et les agences immobilières incitaient la population à un soulèvement populaire. Ils se seraient entendus pour combattre l’Etat ivoirien dans sa volonté d’aider les populations à analyser de très près les faits. Il est 9h28 mn quand un coup de fils anonyme saisit ce mardi 21 octobre la rédaction du quotidien L’Essor Ivoirien. Une jeune dame, la vingtaine environ, au téléphone recommande que la presse doit absolument faire quelque chose pour sauver les locataires des griffes des ‘’ malfaiteurs’’ que sont les agents immobiliers et les propriétaires de maisons. Car c’est le désordre total qui s’est installé dans ce quartier, depuis que l’Etat ivoirien ait pris la décision de détruire les maisons anarchiquement construites sur les espaces publics. ‘’ Actuellement, c’est la fête des propriétaires de maisons et des Gnambros du secteur appelés les agents immobiliers. En complicité, ils nous imposent sept à huit mois pour la caution et l’avance. Ajouter à cela une somme forfaitaire allant de 30 mille à 50 mille pour des raisons qu’on ignore. Venez à notre secours’’, plaide notre interlocutrice au téléphone.
Notre présence sur le terrain, hier pour constater la misère des locataires. Des voyous se frottent les mains
Pour découvrir la vérité, la rédaction ne se fait pas prier pour se rendre sur le terrain. Nous nous mettons dans la peau d’un locataire ce mardi 21 octobre dans le quartier de Yopougon-Maroc. Nous sommes en contact avec le premier agent immobilier, la quarantaine environ. Une barbiche pointe à son menton. Il n’a pas l’air de plaisanter avec le client. Il s’appelle Junior. ‘’ La caution et l’avance de la maison que vous voulez sont sept mois sans négociation. Quatre mois de caution et deux mois d’avance. Le septième mois appartient à mon agence. Mais vous devez payer en dehors des sept mois une somme forfaitaire de 50 mille FCFA’’, fait remarquer notre interlocuteur. Quand nous demandions à Junior ce à quoi répond la somme forfaitaire de 50 mille FCFA et pourquoi les propriétaires refusent-ils de respecter la décision du gouvernement sur le logement qui consiste à payer deux mois de caution et deux mois d’avance, l’interlocuteur nous répond vertement. ‘’ Ce n’est pas l’Etat qui a construit la maison du proprio’’. ‘’ Voulez-vous prendre cette maison ou partir ?’’ Nous interroge l’interlocuteur. Evidemment nous déclinons l’offre parce que nous sommes en enquête express et non à la recherche d’un toit. Alors que nous prenions congé de lui, il nous interpelle. ‘’ Ici, ce sont les enchères. L’Etat a détruit des maisons illicitement construites sur les lieux publics. Le manque de logements fait l’affaire des propriétaires de maisons. Ils partagent avec nous, les agents immobiliers notre salaire et la somme forfaitaire de 30 à 50 mille FCA. Prenez cette maison car vous n’aurez nulle part ailleurs une meilleure proposition ’’, se confesse-t-il sans savoir l’identité de son interlocuteur que nous sommes. Il est 14 heures, ce même jour, le soleil est à son paroxysme quand nous visitons un immeuble. L’appartement est au deuxième étage. Il coûte 120 mille FCFA. Non loin du carrefour Anador et du célèbre bar des femmes de nuit. Il faut absolument payer les sept mois ainsi détaillés. Quatre mois pour la caution, deux mois réservés à l’avance et un mois pour l’agence immobilière. En plus, il faut débourser une somme forfaitaire ou arbitraire de 30 mille FCFA. Se répète le même scénario. ‘’ Le propriétaire est en Europe. Et c’est comme ça que le gérant de la maison décide’’, fait remarquer l’agent immobilier. Nous discutons pendant une quarantaine de minutes sans succès. Le constat qui a été fait par notre équipe de reportage, est similaire partout. Pour obtenir les trois pièces, il faut absolument se préparer moralement et financièrement. 120 mille ou 150 mille FCFA, quatre mois pour la caution, deux mois pour l’avance, un mois pour l’agence et une somme forfaitaire contrairement à la décision du gouvernement. Ainsi on se la coule douce à Yopougon Maroc au détriment de la population déguerpie du fait des démolitions des apparentements anarchiquement construits. ‘’ C’est dramatique de voir le ministère de tutelle ne pas se déplacer pour constater notre douleur’’. Ceci est le cri de cœur d’une veuve rencontrée sur le terrain enquête d’une maison pour se loger elle et ses deux enfants après le décès de son époux, il y a deux mois.
Romaric S.