La Côte d’Ivoire et ses partenaires techniques et financiers ont procédé, hier, au cours d’un atelier de haut niveau au Plateau, à la validation du projet d’engagement du pays en vue de l’achèvement des objectifs de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) d’ici à 2030. Le représentant du Fonds des Nations Unies pour la population, (UNFPA), Pascar Peek, a rappelé que la Côte d’Ivoire qui, à l’instar d’autres pays s’est engagée depuis 2014, à la mise en œuvre du plan d’action CIPD, a, certes, fait des progrès mais il reste de nombreux défis à relever en ce qui concerne la mise en œuvre du plan d’action. Il a relevé, entre autres, que chaque jour, 830 femmes meurent en couche. Il a pour, ce faire, invité l’ensemble des acteurs à s’approprier le plan d’action de manière à faire baisser le taux de mortalité maternelle. Dr Traoré de l’ONP est largement revenu sur le projet d’engagement de la Côte d’Ivoire. Il a indiqué que la Côte d’Ivoire s’engage, entre autres, à travers le rapport d’évaluation 2018 de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la Population et le Développement et la Déclaration de la 52ème session de la CPD à New York, à poursuivre et à achever les promesses de la CIPD et de l’Agenda 2030 pour le développement durable.
Le pays s’engage à atteindre l’objectif de 50% de prévalence contraceptive en 2030, à réduire la mortalité maternelle de 614 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2012 à 149 pour 100 000 naissances vivantes d’ici à 2030 ; à renforcer son dispositif national afin d’assurer aux jeunes et adolescents, un environnement favorable et à conduire des politiques et programmes en matière d’éducation sexuelle complète, d’offre de services de santé sexuelle et de la reproduction, de lutte contre les violences sexistes, des IST/VIH, les grossesses non désirées. Elle améliorera par ailleurs le cadre d’intervention des programmes de santé et de protection de la jeunesse, y compris de la jeune fille. La Côte d’Ivoire s’engage à réduire les taux de mariages d’enfants et de mutilation génitale féminine respectivement de 32,1% et de 36,7% en 2016 à 15% en 2030 ; ainsi qu’à renforcer le niveau de taxation de produits nocifs à la santé dans l’optique de la mobilisation de ressources additionnelles dédiées aux secteurs sociaux ; et impliquer davantage les collectivités locales ainsi que le secteur privé (à travers la responsabilité sociétale des entreprises) pour accroitre le financement des investissements en matière de santé, d’éducation, de protection sociale des adolescents et des jeunes, y compris les jeunes filles.
La Côte d’Ivoire s’engage par ailleurs à renforcer les initiatives de développement des capacités de cadres nationaux et les mécanismes de gestion de crises humanitaires, de catastrophes naturelles et plus spécifiquement du Dispositif Minimum d’urgence en santé de la reproduction et de prise en charge des violences sexuelles. Dr N’da Constant de l’UNFPA a présenté, quant à lui, les objectifs du sommet de Nairobi prévu pour le 12 novembre prochain ainsi que le processus d’élaboration du document d’engagement.
F.C
Le pays s’engage à atteindre l’objectif de 50% de prévalence contraceptive en 2030, à réduire la mortalité maternelle de 614 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2012 à 149 pour 100 000 naissances vivantes d’ici à 2030 ; à renforcer son dispositif national afin d’assurer aux jeunes et adolescents, un environnement favorable et à conduire des politiques et programmes en matière d’éducation sexuelle complète, d’offre de services de santé sexuelle et de la reproduction, de lutte contre les violences sexistes, des IST/VIH, les grossesses non désirées. Elle améliorera par ailleurs le cadre d’intervention des programmes de santé et de protection de la jeunesse, y compris de la jeune fille. La Côte d’Ivoire s’engage à réduire les taux de mariages d’enfants et de mutilation génitale féminine respectivement de 32,1% et de 36,7% en 2016 à 15% en 2030 ; ainsi qu’à renforcer le niveau de taxation de produits nocifs à la santé dans l’optique de la mobilisation de ressources additionnelles dédiées aux secteurs sociaux ; et impliquer davantage les collectivités locales ainsi que le secteur privé (à travers la responsabilité sociétale des entreprises) pour accroitre le financement des investissements en matière de santé, d’éducation, de protection sociale des adolescents et des jeunes, y compris les jeunes filles.
La Côte d’Ivoire s’engage par ailleurs à renforcer les initiatives de développement des capacités de cadres nationaux et les mécanismes de gestion de crises humanitaires, de catastrophes naturelles et plus spécifiquement du Dispositif Minimum d’urgence en santé de la reproduction et de prise en charge des violences sexuelles. Dr N’da Constant de l’UNFPA a présenté, quant à lui, les objectifs du sommet de Nairobi prévu pour le 12 novembre prochain ainsi que le processus d’élaboration du document d’engagement.
F.C