Face à la situation politique qui prévaut actuellement avec l’affaire Guillaume Soro, les chefs de village du département de Fresco, dont leur fils Alain Lobougnon a été indexé, ont fait une déclaration, le 18 janvier 2020, à la mairie de la localité. Parrainée par le ministre Philippe Légré, secrétaire d’Etat chargé des Affaires maritimes, la cérémonie a permis aux autorités coutumières de souligner leur reconnaissance à la politique de développement du président de la République, Alassane Ouattara. Pour ces gardiens de la tradition, au vu des réalisations faites ou en cours, des actes malencontreux ne doivent pas venir freiner les acquis. Le président du comité d’organisation de la cérémonie de déclaration, Emmanuel Pierre Gnali l’a aussi fait savoir. Aux hommes de médias, il a dit : « Vous avez vu une ville qui n’est pas triste. Une ville qui est en projet, en chantier. Si vous allez au marché, vous allez voir des hangars sortis de terre, un centre médico-scolaire, une école de trois classes en construction, un chantier d’hydraulique villageoise également en construction. C’est dire que Fresco vit, Fresco se porte bien », a-t-il fait savoir. Pour ceux qui ont pu visiter la ville de Fresco des années 2000, une différence très large justifie le développement en cours. Pour qu’il puisse continuer et s’élargir, il ne faut pas qu’une action néfaste vienne d’un de ses enfants.
Or, avec les événements qui sont les engrais des discussions et débats politico-sociaux de l’heure, les populations de la région ne veulent pas être trempées dans une quelconque affaire ou être vues comme de potentiels soutiens à Alain Lobougnon, leur parent. Lever les doutes d’un quelconque soutien aux mis en cause, était primordial pour les chefs de village. Qui, avec leur soutien affiché au chef de l’Etat, compte envoyer une invitation au premier ministre, afin de parler avec lui de développement.
Clément KOFFI
Or, avec les événements qui sont les engrais des discussions et débats politico-sociaux de l’heure, les populations de la région ne veulent pas être trempées dans une quelconque affaire ou être vues comme de potentiels soutiens à Alain Lobougnon, leur parent. Lever les doutes d’un quelconque soutien aux mis en cause, était primordial pour les chefs de village. Qui, avec leur soutien affiché au chef de l’Etat, compte envoyer une invitation au premier ministre, afin de parler avec lui de développement.
Clément KOFFI