Aboulaye Ben Méité, est le député de Kani commune et sous-préfecture. Il est coordinateur régional associé Rhdp du Worodougou. Au vu de l’actualité du pays, nous l’avons croisé pour donner son avis. Pour ses parents et lui, Guillaume Soro ne représente rien.
Vous faites partie des 12 personnes désignées par le Rhdp, pour siéger à la Coordination régionale du Worodougou. Qu’est ce que cela vous fait ?
Voyez-vous au delà d’une simple désignation, C’est tout un honneur que d’être parmi ces 12 personnes, qui sont désignées pour assister le coordinateur régional. Vous savez, le coordinateur régional, si on veut faire une petite comparaison, on pourrait l’assimiler au préfet de région. Nous sommes un peu comme les secrétaires généraux de parti. Il y a également des délégués départementaux, communaux, sous-préfectoraux. Donc, c’est une organisation structurelle qui permettra de créer une dynamique électorale en terme de formation. Parce que le Rhdp n’entend pas utiliser le militant comme un moyen, mais plutôt comme une fin. Parce qu’il s’agit d’abord d’éduquer nos militants, de les former, les rassurer, de les entretenir et leur créer l’espoir qu’est le Rhdp. Donc, cela ne peut se faire que dans un cadre organisationnel, mais structuré. Et donc cette investiture offre l’occasion aux responsables du parti, régionaux et locaux de prendre pari avec leur mission, leur destin et le destin du parti. Je suis persuadé qu’ensemble, en restant à l’écoute de la direction du parti, avec le génie du président de ce directoire, avec celui du responsable du parti et avec notre sens de l’écoute et de la participation, il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas relever ce défi. Le Worodougou est la terre ancestrale de nos grands leaders, qui sont le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro et le ministre d’Etat et ministre de la Défense, Hamed Bakayoko. Ils sont logés à des places honorables dans le parti politique et dans l’Etat. Donc à travers l’organisation que nous mettons en place, nous avons obligation de mériter l’honneur que le parti nous fait, en honorant autant que le président l’a fait, nos aînés dans les organes de l’Etat, mais aussi dans les structures du parti politique.
Vous traînez une gémellité de député et de délégué. Comment pourriez-vous gérer certains militants un peu hésitants, que je qualifierai de trapézistes, en vue de gonfler l’électorat pour les batailles à venir ?
La particularité ici est que notre électorat est déjà plus ou moins acquis. Il s’agit seulement de ne pas avoir de perdition de voix. Généralement le problème que nous avons, est que nos parents ne sont pas très souvent formés à la participation à l’élection. C’est vrai qu’ils ont une habitude maintenant, mais il faut consolider ces acquis. Il s’agit de continuer de sensibiliser les militants, de se faire délivrer les documents électoraux, à s’inscrire sur les listes électorales. Et aussi à voter conformément aux instructions du parti. Pour moi le Rhdp n’a aucun problème dans ma région, mais plutôt ce qui pourrait gêner, est le manque de formation et je pense qu’il faut parler de çà. Tout au plus, vous avez vu pratiquement tous les élus, députés, maires, les délégués… c’est de dire que dans toute notre région, le Rhdp est solidement implanté. Et le président du Conseil régional l’a dit : « En ce qui concerne le Worodougou, ce n’est pas le Worodougou, mais c’est le Adodougou ».
Avec le départ de Guillaume Soro du Rhdp, cela n’aura-t-il pas d’effets néfastes dans le Worodougou ?
Estimez-vous que c’est Soro qui a fait le déplacement de nos parents vers le Rhdp ? Pour impacter le choix d’un individu, il faut nécessairement que vous ayez impacté son déplacement vers un choix donné. Guillaume Soro nous a trouvés au Rdr. Donc ce n’est pas lui qui nous a emmenés au Rdr. Il a trouvé notre région déjà acquise à la cause du Rdr. Le Worodougou a accueilli Soro au Rdr. Donc son départ ne peut pas faire un déplacement du Worodougou vers un autre parti politique. A la limite, il est venu et parti, on attend encore son retour. Donc pour le Worodougou, nos parents l’ont dit. Soro ne représente rien du tout. Le Worodougou se considère comme le gardien de l’éthique, le gardien de la souffrance de nos parents, le gardien du Rhdp. Le Worodougou considère que quiconque va se mettre au travers de son choix pour le martyr que nos frères et sœurs ont été, pour la souffrance que nos parents ont subie, quiconque se mettra au travers de l’avenir de notre parti, de notre mouvement nous trouvera sur son chemin.
Interview réalisée pas Clément KOFFI
Vous faites partie des 12 personnes désignées par le Rhdp, pour siéger à la Coordination régionale du Worodougou. Qu’est ce que cela vous fait ?
Voyez-vous au delà d’une simple désignation, C’est tout un honneur que d’être parmi ces 12 personnes, qui sont désignées pour assister le coordinateur régional. Vous savez, le coordinateur régional, si on veut faire une petite comparaison, on pourrait l’assimiler au préfet de région. Nous sommes un peu comme les secrétaires généraux de parti. Il y a également des délégués départementaux, communaux, sous-préfectoraux. Donc, c’est une organisation structurelle qui permettra de créer une dynamique électorale en terme de formation. Parce que le Rhdp n’entend pas utiliser le militant comme un moyen, mais plutôt comme une fin. Parce qu’il s’agit d’abord d’éduquer nos militants, de les former, les rassurer, de les entretenir et leur créer l’espoir qu’est le Rhdp. Donc, cela ne peut se faire que dans un cadre organisationnel, mais structuré. Et donc cette investiture offre l’occasion aux responsables du parti, régionaux et locaux de prendre pari avec leur mission, leur destin et le destin du parti. Je suis persuadé qu’ensemble, en restant à l’écoute de la direction du parti, avec le génie du président de ce directoire, avec celui du responsable du parti et avec notre sens de l’écoute et de la participation, il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas relever ce défi. Le Worodougou est la terre ancestrale de nos grands leaders, qui sont le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro et le ministre d’Etat et ministre de la Défense, Hamed Bakayoko. Ils sont logés à des places honorables dans le parti politique et dans l’Etat. Donc à travers l’organisation que nous mettons en place, nous avons obligation de mériter l’honneur que le parti nous fait, en honorant autant que le président l’a fait, nos aînés dans les organes de l’Etat, mais aussi dans les structures du parti politique.
Vous traînez une gémellité de député et de délégué. Comment pourriez-vous gérer certains militants un peu hésitants, que je qualifierai de trapézistes, en vue de gonfler l’électorat pour les batailles à venir ?
La particularité ici est que notre électorat est déjà plus ou moins acquis. Il s’agit seulement de ne pas avoir de perdition de voix. Généralement le problème que nous avons, est que nos parents ne sont pas très souvent formés à la participation à l’élection. C’est vrai qu’ils ont une habitude maintenant, mais il faut consolider ces acquis. Il s’agit de continuer de sensibiliser les militants, de se faire délivrer les documents électoraux, à s’inscrire sur les listes électorales. Et aussi à voter conformément aux instructions du parti. Pour moi le Rhdp n’a aucun problème dans ma région, mais plutôt ce qui pourrait gêner, est le manque de formation et je pense qu’il faut parler de çà. Tout au plus, vous avez vu pratiquement tous les élus, députés, maires, les délégués… c’est de dire que dans toute notre région, le Rhdp est solidement implanté. Et le président du Conseil régional l’a dit : « En ce qui concerne le Worodougou, ce n’est pas le Worodougou, mais c’est le Adodougou ».
Avec le départ de Guillaume Soro du Rhdp, cela n’aura-t-il pas d’effets néfastes dans le Worodougou ?
Estimez-vous que c’est Soro qui a fait le déplacement de nos parents vers le Rhdp ? Pour impacter le choix d’un individu, il faut nécessairement que vous ayez impacté son déplacement vers un choix donné. Guillaume Soro nous a trouvés au Rdr. Donc ce n’est pas lui qui nous a emmenés au Rdr. Il a trouvé notre région déjà acquise à la cause du Rdr. Le Worodougou a accueilli Soro au Rdr. Donc son départ ne peut pas faire un déplacement du Worodougou vers un autre parti politique. A la limite, il est venu et parti, on attend encore son retour. Donc pour le Worodougou, nos parents l’ont dit. Soro ne représente rien du tout. Le Worodougou se considère comme le gardien de l’éthique, le gardien de la souffrance de nos parents, le gardien du Rhdp. Le Worodougou considère que quiconque va se mettre au travers de son choix pour le martyr que nos frères et sœurs ont été, pour la souffrance que nos parents ont subie, quiconque se mettra au travers de l’avenir de notre parti, de notre mouvement nous trouvera sur son chemin.
Interview réalisée pas Clément KOFFI