Adéquation formation-emploi : Un atelier pour renforcer les systèmes d’éducation et d’apprentissage pour la révolution industrielle

Un atelier ayant pour thème : « Education formation et emploi des jeunes en Côte d’Ivoire : renforcer les systèmes d’éducation et d’apprentissage pour former une main-d’œuvre prête pour la quatrième révolution industrielle », s’est tenu ce jeudi 23 janvier à Abidjan.
C’est une étude organisée par le Centre de recherches microéconomiques du développement (CREMIDE) en partenariat avec l’ACET (Centre africain pour la transformation économique).
L’objectif a été d’interroger les différents partenaires du système éducatif et de formation sur comment concilier compétences et emploi des jeunes en Côte d’Ivoire, compte tenu des technologies numériques en évolution rapide et de la nature changeante du travail ?
L’ACET a initié cette étude dans six pays (Côte d’Ivoire, Ghana, Ethiopie, Niger, Rwanda, et Ouganda pour examiner les politiques et réglementations institutionnels visant à accroître les opportunités d’emploi pour les jeunes. Cela s’accompagne également des moyens de mettre en œuvre des initiatives innovantes en matière d’éducation et de formation.
A l’ouverture des travaux de cet atelier, le prof Ballo Zié, doyen de l’UFR (unité de formation et de recherche) SEG (sciences économies et gestion), président de la cérémonie, a reconnu que les statistiques sur la jeunesse de l’Afrique subsaharienne ne sont pas reluisantes.
Selon lui, des rapports d’enquêtes au niveau des vies des ménages réalisés par l’INS et des enquêtes emploi réalisées par l’Agence emploi jeune, il est ressorti chaque fois la précarité professionnelle de la jeunesse.
En outre, a-t-il soutenu que le lien entre offre et demande de compétences se caractérise par une insuffisance de collaborations entre acteurs (acteurs du système de formation, du système productif et d’intermédiation sur le marché du travail) dans la filière agricole.
« Ce sont autant de résultats que le projet souhaiterait approfondir en creusant davantage pour mieux comprendre le mécanisme d’appariement sur le marché du travail. En effet, les jeunes ont besoin enseignement plus complet qui répond aux besoins du marché du travail et même si l’éducation n’est pas le frein le plus important, elle demeure un problème majeur », a indiqué prof Ballo Zié, doyen de l’UFR SEG.

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