Les souscripteurs de l’opération ‘’Fonds commun de placement Bni-Gestion’’ ont décidé de se tourner résolument vers le chef de l’Etat pour espérer entrer en possession de leurs fonds. C’est ce qui ressort de l’assemblée générale extraordinaire, organisée le samedi 1er février 2020, au centre des Impôts de Yopougon, à l’initiative de la Fédération des syndicats de la Direction générale des Impôts (Fesy-Dgi). Les souscripteurs, à travers la fédération des syndicats et le collectif qui vient d’être créé au cours de ladite rencontre, ont lancé un cri du cœur aux autorités étatiques. « Nous voulons interpeller, en premier lieu, le chef de l’Etat, le président Alassane Ouattara. Aidez-nous à entrer dans nos fonds », a indiqué le vice-président de la Fesy-Dgi, Koné Losseni.
Avant d’expliquer que le règlement de cette situation conditionne quelque peu l’atteinte des objectifs de recouvrement. « Aux Impôts, plus de 1600 agents sont concernés, alors que nous avons un objectif de recouvrement de 2716,2 milliards de francs CFA en 2020. A la Douane, presque tous les agents sont concernés. Et depuis 2016, l’argent est bloqué. L’argent est confisqué. Les agents sont perturbés, certains sont décédés. Comment peut-on valablement atteindre des objectifs de recettes dans ces conditions ? Nous avons donc tenu cette assemblée générale pour interpeller les autorités », a-t-il expliqué. Non sans avoir invité, par ailleurs, le Premier ministre et le ministre du Budget à tout mettre en œuvre pour permettre aux souscripteurs, et surtout à ceux des régies financières (Douanes et Impôts), de récupérer leur argent en vue de se mettre dans de bonnes dispositions d’esprit pour atteindre leurs objectifs de recettes. A en croire toujours le président de la fédération, des actions d’envergure seront menées si rien n’est fait. « Nous donnons trois (3) mois au gouvernement pour trouver une solution définitive à ce problème. Passé ce délai, nous allons bloquer Bni-Gestion et la contraindre par toute action légale à rembourser notre argent. Si rien n’est fait dans trois (3) mois, Bni-Gestion sera bloquée, l’administration financière aussi sera bloquée », a déclaré Koné Losseni. Elu à la tête du Collectif des souscripteurs de l’opération ‘’Fonds commun de placement Bni-Gestion’’, Diby Tanoh Emile, receveur des Impôts à Agboville, annonce, dans les jours à venir, plusieurs actions pour la résolution de cette épineuse question, liée à l’affaire BNI-Gestion.
F.B
Avant d’expliquer que le règlement de cette situation conditionne quelque peu l’atteinte des objectifs de recouvrement. « Aux Impôts, plus de 1600 agents sont concernés, alors que nous avons un objectif de recouvrement de 2716,2 milliards de francs CFA en 2020. A la Douane, presque tous les agents sont concernés. Et depuis 2016, l’argent est bloqué. L’argent est confisqué. Les agents sont perturbés, certains sont décédés. Comment peut-on valablement atteindre des objectifs de recettes dans ces conditions ? Nous avons donc tenu cette assemblée générale pour interpeller les autorités », a-t-il expliqué. Non sans avoir invité, par ailleurs, le Premier ministre et le ministre du Budget à tout mettre en œuvre pour permettre aux souscripteurs, et surtout à ceux des régies financières (Douanes et Impôts), de récupérer leur argent en vue de se mettre dans de bonnes dispositions d’esprit pour atteindre leurs objectifs de recettes. A en croire toujours le président de la fédération, des actions d’envergure seront menées si rien n’est fait. « Nous donnons trois (3) mois au gouvernement pour trouver une solution définitive à ce problème. Passé ce délai, nous allons bloquer Bni-Gestion et la contraindre par toute action légale à rembourser notre argent. Si rien n’est fait dans trois (3) mois, Bni-Gestion sera bloquée, l’administration financière aussi sera bloquée », a déclaré Koné Losseni. Elu à la tête du Collectif des souscripteurs de l’opération ‘’Fonds commun de placement Bni-Gestion’’, Diby Tanoh Emile, receveur des Impôts à Agboville, annonce, dans les jours à venir, plusieurs actions pour la résolution de cette épineuse question, liée à l’affaire BNI-Gestion.
F.B