La présélection du concours Dame francophonie, section Grand-Bassam, a tenu toutes ses promesses au Centre culturel Jean-Baptiste Mockey, samedi 8 février 2020. Sur le thème : « L’élégance et le charme de la diversité culturelle de la femme au service de la francophonie », ce concours, dans son contexte général, met en exergue la beauté, les capacités intellectuelles et culturelles des candidates. L’étape de Grand-Bassam qui a eu pour marraine, Me Linda Diplo, Notaire, a vu 11 candidates se mesurer, rendant la tâche difficile au jury présidé par Ouattara Halassane, président des hôteliers de Grand-Bassam. Toutefois, le jury a donné un résultat, sans conteste, apprécié de tous. Amua Doriane, 24 ans, conseiller clients, technicienne supérieure en gestion commerciale, portant le dossard No 11, a été désignée Dame francophonie avec 568 points. La 1ère Dame, Amangoua Bérénice, No 9, 21 ans, technicienne supérieure en finances-comptabilité, a glané 485 points. Quant à la 2ème Dame, Bagou Emmanuela, no 10, 23 ans, titulaire d’une licence en marketing, elle a arraché 461 points. Sery Elisabeth, présidente locale de l’organisation des Dames francophones, Ouegnin Guy Daniel, représentant le maire de Grand-Bassam, Patrice Thevier, directeur du service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France, Tokpa Martine, présidente du comité international, ont tous salué cette initiative de présenter les Dames sous d’autres facettes que la beauté, uniquement. La marraine, Linda Diplo, avait prévenu à l’entame de son discours. « C’est une véritable aventure que nous allons vivre ensemble ce soir, … c’est-à-dire une promenade sans repères connus d’avance. Bien sûr, nous aurons la certitude d’arpenter l’espace francophone, mais ce sera une randonnée chargée d’imprévus, durant laquelle nous serons exposés à aller de surprise en surprise ». Et elle a eu raison sur toute la ligne. Le public a été « d’abord surpris par la splendeur, le charme, la beauté des jeunes femmes ». De quoi se rappeler « ce dialogue dans lequel un contradicteur du philosophe Socrate affirmait tout simplement que "le beau, c’est une belle fille" ». Le public fut également « émerveillé par les exposés présentés par ces belles filles, … piquées par la diversité des thématiques abordées,… intéressées par la profondeur des contenus développés, … interpellées par les enseignements prodigués,… instruites par les informations dispensées ». Les objectifs du concours « où l’éclat de la beauté doit se conjuguer à la fulgurance de l’intelligence et à la maîtrise de la langue française », ont été atteints. Avec des thèmes poignants, pertinents et parfois d’actualité lors des trois passages des candidats en tenue de ville et en tenue traditionnelle. La violence faite aux femmes, l’importance de la scolarisation de la jeune fille, le harcèlement sexuel, le réchauffement climatique, la cybercriminalité, l’égalité du genre en milieu professionnel sont autant de thèmes qui ont été abordés par les candidates. Bref, le public a eu droit à « un concours de beauté qui n’est pas habituel ». Il a vu « la richesse de nos tenues vestimentaires et la beauté des jeunes femmes de Grand Bassam ». Il s’est abreuvé au contact des sujets de culture générale. « Une offre double d’assouvir notre quête du beau et du brillant qui m’a décidé à accepter d’accompagner ce projet… "Un beau visage est le plus beau de tous les spectacles", disait l’écrivain français, Jean de la Bruyère, n’a pas manqué de souligner enfin, Linda Diplo.
DIARRASSOUBA SORY
DIARRASSOUBA SORY