Après quarante-huit heures de discussions relatives aux principales tendances, défis et opportunités pour les marchés de capitaux de l’UMOA (Union monétaire ouest-africaine), les rideaux de la première conférence du Programme conjoint de développement des marchés financiers (J-CAP 2020) dont le thème : « Marchés de capitaux : investir pour la croissance », se sont refermés ce mardi 11 février, à Abidjan.
Ce conclave de la Banque Mondiale, la Société financière internationale (IFC), le CREPMF (Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers), les experts en marchés de capitaux et les décideurs gouvernementaux aura permis d’apporter aux pays des conseils et approches pertinentes sur les investissements adaptés à leur situation et en mesure de produire un impact systémique.
Présidant la cérémonie de clôture qui s’est déroulée à l’Auditorium du Sofitel Hôtel Ivoire, Jean Pierre Lacombe, Directeur de J-CAP, Directeur Macroéconomie mondiale et recherche de marché, IFC (Société financière internationale), a salué l’énorme potentiel d’investissement que représentent les marchés financiers de l’UEMOA. Cette zone, selon lui, bénéficie d’un cadre macroéconomique solide et d’un bon processus d’intégration régional qui garantissent sa stabilité économique et offrent des perspectives de croissance pour le secteur privé. Et ce, en dépit d’importants besoins en infrastructure qui méritent d’être satisfaits, a-t-il expliqué.
Le président du CREPMF, Mamadou N’Diaye, a, quant à lui, encouragé la poursuite des réformes dans les pays de l’UMOA, qui portent sur la fiscalité applicable aux valeurs mobilières (une problématique qui est revenue dans toutes les discussions), la tarification du marché financier régional, l’éducation financière des populations, l’élargissement de la base des investisseurs et la diversification des produits financiers. « Les autorités ont donc réitéré l’engagement des Etats membres de l’Union à soutenir les efforts de modernisation du système financier et accompagner les projets et solutions concrètes consensuelles et surtout innovantes qui vont naitre de ces assises », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs expliqué que dans leurs interventions des chefs d’institutions de l’UEMOA, ont pu s’exprimer sur les progrès enregistrés dans la zone au cours des dix dernières années. Leurs échanges ont questionné la fiscalité au sein de l’UEMOA et les perspectives au regard de l’avènement de la monnaie commune. Il a ajouté qu’au cours d’une présentation sur le thème : « un cadre pour le développement des marchés financiers », certains pré-requis, à savoir un système réglementaire solide, une politique cohérente, la qualité de la régulation et la stabilité macroéconomique ont été identifiés comme facteurs favorisant le développement des marchés financiers.
D’autres échanges des panélistes ont également porté sur la nécessité d’adapter les infrastructures de marché aux systèmes internationaux pour un accès direct des investisseurs étrangers. Cela passe également par la mise à disposition d’information en langue anglaise et la mise en place d’incitation fiscale tant pour les investisseurs que pour les émetteurs.
« Il revient donc que l’harmonisation de la fiscalité et la diversification des investisseurs sont érigés en priorités comme cela transparait dans le programme 2020 du Conseil régional de l’UMOA. Et je voudrais nous féliciter de cette convergence de vues que nous avons eue avec l’ensemble des participants sur ces deux problématiques », a déclaré Mamadou N’Diaye, président du CREPMF.
Notons que la Banque mondiale et l’IFC ont établi le programme conjoint de développement des marchés financiers (J-CAP) en 2017 pour aider les pays en développement à tirer profit des avantages que procurent les marchés financiers locaux solides.
JOB
Ce conclave de la Banque Mondiale, la Société financière internationale (IFC), le CREPMF (Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers), les experts en marchés de capitaux et les décideurs gouvernementaux aura permis d’apporter aux pays des conseils et approches pertinentes sur les investissements adaptés à leur situation et en mesure de produire un impact systémique.
Présidant la cérémonie de clôture qui s’est déroulée à l’Auditorium du Sofitel Hôtel Ivoire, Jean Pierre Lacombe, Directeur de J-CAP, Directeur Macroéconomie mondiale et recherche de marché, IFC (Société financière internationale), a salué l’énorme potentiel d’investissement que représentent les marchés financiers de l’UEMOA. Cette zone, selon lui, bénéficie d’un cadre macroéconomique solide et d’un bon processus d’intégration régional qui garantissent sa stabilité économique et offrent des perspectives de croissance pour le secteur privé. Et ce, en dépit d’importants besoins en infrastructure qui méritent d’être satisfaits, a-t-il expliqué.
Le président du CREPMF, Mamadou N’Diaye, a, quant à lui, encouragé la poursuite des réformes dans les pays de l’UMOA, qui portent sur la fiscalité applicable aux valeurs mobilières (une problématique qui est revenue dans toutes les discussions), la tarification du marché financier régional, l’éducation financière des populations, l’élargissement de la base des investisseurs et la diversification des produits financiers. « Les autorités ont donc réitéré l’engagement des Etats membres de l’Union à soutenir les efforts de modernisation du système financier et accompagner les projets et solutions concrètes consensuelles et surtout innovantes qui vont naitre de ces assises », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs expliqué que dans leurs interventions des chefs d’institutions de l’UEMOA, ont pu s’exprimer sur les progrès enregistrés dans la zone au cours des dix dernières années. Leurs échanges ont questionné la fiscalité au sein de l’UEMOA et les perspectives au regard de l’avènement de la monnaie commune. Il a ajouté qu’au cours d’une présentation sur le thème : « un cadre pour le développement des marchés financiers », certains pré-requis, à savoir un système réglementaire solide, une politique cohérente, la qualité de la régulation et la stabilité macroéconomique ont été identifiés comme facteurs favorisant le développement des marchés financiers.
D’autres échanges des panélistes ont également porté sur la nécessité d’adapter les infrastructures de marché aux systèmes internationaux pour un accès direct des investisseurs étrangers. Cela passe également par la mise à disposition d’information en langue anglaise et la mise en place d’incitation fiscale tant pour les investisseurs que pour les émetteurs.
« Il revient donc que l’harmonisation de la fiscalité et la diversification des investisseurs sont érigés en priorités comme cela transparait dans le programme 2020 du Conseil régional de l’UMOA. Et je voudrais nous féliciter de cette convergence de vues que nous avons eue avec l’ensemble des participants sur ces deux problématiques », a déclaré Mamadou N’Diaye, président du CREPMF.
Notons que la Banque mondiale et l’IFC ont établi le programme conjoint de développement des marchés financiers (J-CAP) en 2017 pour aider les pays en développement à tirer profit des avantages que procurent les marchés financiers locaux solides.
JOB