Le représentant régional de l’ONG Internationale « Action contre la faim (ACF) » en Afrique de l’Ouest et du Centre, Mamadou Diop a plaidé mardi à Abidjan pour la création d’un fonds mondial contre la malnutrition, estimant que ce fléau est un « tueur silencieux ».
« Dans la lutte contre le paludisme, le Vih... on a vu des fonds mondiaux se créer. Mais à quand la création du fonds mondial contre la malnutrition ? C’est un combat que nous devons mener. Il faudrait que des fonds soient mobilisés pour qu’on arrive à bout de ce fléau», a dit M. Diop qui s’exprimait dans un discours à l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacité de la société civile sur la nutrition et le capital humain.
Cette rencontre annuelle réunit des organisations de la société civile de plusieurs pays ouest-africains ( Côte d’Ivoire, Gambie, Gabon, Sénégal, Bénin...) membres du Mouvement Scaling Up Nutrition (SUN) qui est une initiative mondiale multi-acteurs visant à éradiquer la malnutrition.
« Nous nous sommes promis d’être la génération qui va mettre fin à la malnutrition et aujourd’hui, force est de constater que nous avons encore du chemin car nous sommes bien loin d’atteindre nos objectifs», a fait remarquer M. Diop pour qui la malnutrition est un problème de santé publique.
Par conséquent, il a appelé tous les acteurs à lutter contre la malnutrition « au même titre » que le paludisme et le Vih. Poursuivant, M. Diop a invité les uns et les autres à « prendre le risque» de porter ce combat parce que pour lui, « un enfant malnutri ne pourra pas participer à la vie économique de son pays».
La Côte d’Ivoire a fait de la lutte contre la faim et la malnutrition l’une de ses priorités, a soutenu dans un discours d’ouverture de ces assises Dr Patricia N’Goran qui représentant le vice-président ivoirien Daniel Kablan.
Égrenant les actions des autorités ivoiriennes pour éradiquer ce fléau, Dr N’Goran a mentionné la création du Conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance (CONNAPE).
« La faim et la malnutrition représentent une réelle préoccupation pour le continent africain qui reste à ce jour la région la plus exposée... A ce jour, un enfant sur trois souffre encore d’un retard de croissance le rendant vulnérable aux maladies et n’atteindra jamais sa pleine capacité cognitive, avec un quotient intellectuel réduit », a regretté la représentante du vice-président ivoirien.
C’est pourquoi, elle a appelé les acteurs de la société civile à jouer un « rôle plus actif». « Malgré les résultats obtenus, le combat pour la sécurité alimentaire n’est pas encore gagné. Il y a du chemin à faire», a indiqué à son tour, Hélène Gnonsahié, la présidente du Conseil d’administration de l’Alliance SUN Côte d’Ivoire qui existe depuis 2013.
Organisé par l’ONG ACF et le mouvement SUN, cet atelier régional regroupent des acteurs de la société civile membres du Réseau SUN de 19 pays des régions de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur le thème, « Nutrition et capital humain: synergie d’action de la société civile pour plus d’impact en Afrique de l’Ouest et du Centre ».
Cette réunion dont l’objectif principal est de renforcer les capacités de la société civile en matière de plaidoyer pour la nutrition et le capital humain, durera soixante-douze heures.
LB/ls/APA
« Dans la lutte contre le paludisme, le Vih... on a vu des fonds mondiaux se créer. Mais à quand la création du fonds mondial contre la malnutrition ? C’est un combat que nous devons mener. Il faudrait que des fonds soient mobilisés pour qu’on arrive à bout de ce fléau», a dit M. Diop qui s’exprimait dans un discours à l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacité de la société civile sur la nutrition et le capital humain.
Cette rencontre annuelle réunit des organisations de la société civile de plusieurs pays ouest-africains ( Côte d’Ivoire, Gambie, Gabon, Sénégal, Bénin...) membres du Mouvement Scaling Up Nutrition (SUN) qui est une initiative mondiale multi-acteurs visant à éradiquer la malnutrition.
« Nous nous sommes promis d’être la génération qui va mettre fin à la malnutrition et aujourd’hui, force est de constater que nous avons encore du chemin car nous sommes bien loin d’atteindre nos objectifs», a fait remarquer M. Diop pour qui la malnutrition est un problème de santé publique.
Par conséquent, il a appelé tous les acteurs à lutter contre la malnutrition « au même titre » que le paludisme et le Vih. Poursuivant, M. Diop a invité les uns et les autres à « prendre le risque» de porter ce combat parce que pour lui, « un enfant malnutri ne pourra pas participer à la vie économique de son pays».
La Côte d’Ivoire a fait de la lutte contre la faim et la malnutrition l’une de ses priorités, a soutenu dans un discours d’ouverture de ces assises Dr Patricia N’Goran qui représentant le vice-président ivoirien Daniel Kablan.
Égrenant les actions des autorités ivoiriennes pour éradiquer ce fléau, Dr N’Goran a mentionné la création du Conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance (CONNAPE).
« La faim et la malnutrition représentent une réelle préoccupation pour le continent africain qui reste à ce jour la région la plus exposée... A ce jour, un enfant sur trois souffre encore d’un retard de croissance le rendant vulnérable aux maladies et n’atteindra jamais sa pleine capacité cognitive, avec un quotient intellectuel réduit », a regretté la représentante du vice-président ivoirien.
C’est pourquoi, elle a appelé les acteurs de la société civile à jouer un « rôle plus actif». « Malgré les résultats obtenus, le combat pour la sécurité alimentaire n’est pas encore gagné. Il y a du chemin à faire», a indiqué à son tour, Hélène Gnonsahié, la présidente du Conseil d’administration de l’Alliance SUN Côte d’Ivoire qui existe depuis 2013.
Organisé par l’ONG ACF et le mouvement SUN, cet atelier régional regroupent des acteurs de la société civile membres du Réseau SUN de 19 pays des régions de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur le thème, « Nutrition et capital humain: synergie d’action de la société civile pour plus d’impact en Afrique de l’Ouest et du Centre ».
Cette réunion dont l’objectif principal est de renforcer les capacités de la société civile en matière de plaidoyer pour la nutrition et le capital humain, durera soixante-douze heures.
LB/ls/APA