Abidjan, 09 avr (AIP)- Le Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale (GPATE) demande au gouvernement ivoirien d’envisager le report des élections générales de 2020 dans les limites de la Constitution, ce en concertation avec les institutions de la République, les partis politiques et les forces sociales.
Dans un communiqué dont copie est parvenue jeudi à l’AIP, le président du GPATE, Abraham Denis Yaurobat, estime que le processus électoral, s’il venait à être maintenu entamerait la participation des populations en raison du traumatisme né de la pandémie à coronavirus, Covid-19 et des autorités issues de telles élections trouveraient leur légitimité grevée.
En effet, face à la menace sanitaire mondiale, le processus électoral se trouve aujourd’hui relégué au second plan, le droit à la vie découlant d’une bonne santé étant prioritaire sur toute autre considération, fait remarquer le GPATE qui a ajouté que les opérations d’établissement des documents d’identité se poursuivent actuellement dans l’indifférence des populations et des autres parties prenantes, plus préoccupées par leur état de santé.
"En plus, l’effort financier, hors norme (10% du PIB) qu’implique la crise sanitaire, ne pourrait à nos yeux permettre à la Côte d’Ivoire de faire face aux engagements financiers d’un processus électoral crédible", affirme le président Yaurobat.
En application aux instructions du président de la République relatives à la lutte contre la pandémie du Covid-19, le Premier ministre a annoncé, le 31 mars 2020, un plan de soutien économique, social et humanitaire évalué à 1700 milliards de FCFA, auquel s’ajoute la somme de 95,880 milliards de FCFA dégagée pour freiner l’évolution du virus, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Dans un communiqué dont copie est parvenue jeudi à l’AIP, le président du GPATE, Abraham Denis Yaurobat, estime que le processus électoral, s’il venait à être maintenu entamerait la participation des populations en raison du traumatisme né de la pandémie à coronavirus, Covid-19 et des autorités issues de telles élections trouveraient leur légitimité grevée.
En effet, face à la menace sanitaire mondiale, le processus électoral se trouve aujourd’hui relégué au second plan, le droit à la vie découlant d’une bonne santé étant prioritaire sur toute autre considération, fait remarquer le GPATE qui a ajouté que les opérations d’établissement des documents d’identité se poursuivent actuellement dans l’indifférence des populations et des autres parties prenantes, plus préoccupées par leur état de santé.
"En plus, l’effort financier, hors norme (10% du PIB) qu’implique la crise sanitaire, ne pourrait à nos yeux permettre à la Côte d’Ivoire de faire face aux engagements financiers d’un processus électoral crédible", affirme le président Yaurobat.
En application aux instructions du président de la République relatives à la lutte contre la pandémie du Covid-19, le Premier ministre a annoncé, le 31 mars 2020, un plan de soutien économique, social et humanitaire évalué à 1700 milliards de FCFA, auquel s’ajoute la somme de 95,880 milliards de FCFA dégagée pour freiner l’évolution du virus, rappelle-t-on.
(AIP)
kp