x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le samedi 2 mai 2020 | AIP

Les syndicats préconisent des mesures sociales et humanitaires pour la préservation des emplois à Abengourou

Les représentants de la centrale syndicale humanisme et de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire l’UGTCI ont proposé vendredi lors de la fête du 1er mai à Abengourou des mesures sociales et d’humanité, pour la préservation des emplois en ces moments de Covid-19.

Le Secrétaire régional de l’Union régionale des travailleurs de Côte d’Ivoire Boa Bonzou Edouard a fait remarquer qu’au titre des mesures sociales, en dehors des factures d’eau et d’électricité pour lesquelles les bénéficiaires sont aisés du fait de leur statut particulier, les autres abonnés ont été laissés pour compte.

« Relativement à ces derniers l’Union régionale des travailleurs de l’Est Abengourou, pense qu’ils ont droit à un regard », a-t-il souligné, justifiant qu’avec la fermeture des écoles, de la télé travail, du chômage technique, du couvre-feu, la télé-école avec la présence de tous à la maison, « nos consommations, vont renchérir ».

Il a fait savoir que concernant le volet humanitaire avec la distribution des denrées alimentaires aux communautés et certains ménages dit fragiles « l’on se perd en conjectures quant au choix des critères d’éligibilité des bénéficiaires, », cela, a-t-il dit « cause des murmures au sein de la population ».

Boa a fait noter que l’impact du Covid-19 est perceptible et présente un tableau sombre dans le monde du travail dans la région. Il a souligné le chômage partiel dans le secteur du tourisme et loisir, la situation spécifique des travailleurs et travailleuses des restaurants et bars, des hôtels, de certaines écoles privées, et de certaines usines de bois, sans aucune mesure d’accompagnement financier. « Dans cette situation, aussi, l’UGTCI propose la prise en charge des travailleurs mis en chômage technique », a affirmé Boa Bonzou.

Pour sa part le SG du syndicat humanisme à Abengourou Koffi N’Guessan Jacques a affirmé que les emplois précarisés et les licenciements suscitent des grincements de dents.

« En ce moment terrible, le Covid-19 nous rappelle notre humanité que nous devons être plus solidaire », a suggéré le SG de la centrale syndicale humanisme.

Il a appelé à plus de bonté de sensibilité envers les autres en préservant les rares emplois gages de l’unité et de survie.

(AIP)

nam/ask
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ