Réunis au sein du Groupement des Négociants Ivoiriens (GNI), les exportateurs et transformateurs ivoiriens ont écrit au Conseil du Café Cacao (CCC) pour exprimer à l’unanimité leur approbation de l’étude commanditée par ledit Conseil au sujet du désaccord entre eux et les multinationales sur le prix loco magasin, dans une lettre adressée au Directeur Général du CCC. L’étude rappelle que les règles de fonctionnalité du système de stabilisation interdisent d’acheter au-delà du volume des contrats d’export (déblocages) et que les coûts du barème concernés par ces 40.6 FCFA reviennent par nature à l’acheteur locomagsin c’est-à dire-à l’exportateur ivoirien qui a les contrats d’export (déblocage). Le GNI rappelle que cette demande de correction du prix loco magasin est régulièrement faite au CCC depuis la campagne 2012 et remercie le professionnalisme du CCC pour avoir commandité cette étude. Notons que le GNI qui exporte entre 230.000 et 260.000 tonnes de fèves de cacao chaque saison, représentant 80% des volumes exportés par les opérateurs locaux ivoiriens. Le GNI demande que les 35% des contrats de cacao certifié sur le total des contrats export (270.000 à 300.000 tonnes au total) qui devraient être alloués par les multinationales, les liant aux exportateurs ivoiriens soient revus à la hausse pour atteindre au moins 50%.
FRANÇOIS BECANTHY
FRANÇOIS BECANTHY