En prélude d’une rencontre avec tous les chefs traditionnels, prévue se tenir le 29 août prochain, à Yamoussoukro, sur le renforcement de la paix et de la cohésion sociale à l’approche des échéances électorales de 2020, le Médiateur de la République a initié des missions préparatoires.
La délégation chargée du Sud-Comoé et conduite par Soro Doh Sielé a clôturé la tournée à Grand-Bassam ce mercredi 24 juillet 2020 en présence de la secrétaire générale Haddad N’guessan Zékré-Suzanne, des autorités communales et préfectorales de la cité balnéaire.
Les échanges avec les chefs traditionnels, les guides religieux, les associations de jeunes et de femmes ont porté premièrement sur la vulgarisation des missions et le mode de saisine de l’institution de médiation. Il a été également question de la typologie des conflits qui minent la cohésion sociale et la paix dans le département de Grand-Bassam.
« Nous avons noté une forte mobilisation des populations. De Tiapoum, Grand-Bassam, à Adiaké, les populations ont parlé avec leur coeur, en décrivant les préoccupations qui perturbent la cohésion sociale dans leurs départements » s’est réjoui Soro Doh Sielé, le directeur presse et communication.
La question du foncier, gestion des terres, les problèmes de chefferie traditionnelle, la défiance de l’autorité, les destitutions ou les suspensions illégales des chefs, la délimitation des territoires villageois, l’orpaillage clandestin ont été évoqués comme les sources de conflits récurrents rencontrés dans la plupart des régions.
Dans sa volonté de se rapprocher des populations, l’institution va créer des comités de veille et de suivi de la cohésion sociale dans chaque département afin d’identifier avec les populations les situations qui sont susceptibles de fragiliser la cohésion sociale et menacer la paix et faire la cartographie des conflits pour élaborer une stratégie d’approche de ces conflits, a-t-il annoncé.
Les membres de ce comité seront entre autres les chefs des communautés locales, chefs de communautés nationales, chefs de communautés étrangères, les guides religieux, des jeunes, des femmes, afin qu’ils soient les porte-voix de la paix et de la cohésion sociale.
Notons qu’au cours de son périple, la délégation a échangé avec les populations d’Aboisso, de Tiapoum, d’Adiaké et de Grand-Bassam.
P. R.
La délégation chargée du Sud-Comoé et conduite par Soro Doh Sielé a clôturé la tournée à Grand-Bassam ce mercredi 24 juillet 2020 en présence de la secrétaire générale Haddad N’guessan Zékré-Suzanne, des autorités communales et préfectorales de la cité balnéaire.
Les échanges avec les chefs traditionnels, les guides religieux, les associations de jeunes et de femmes ont porté premièrement sur la vulgarisation des missions et le mode de saisine de l’institution de médiation. Il a été également question de la typologie des conflits qui minent la cohésion sociale et la paix dans le département de Grand-Bassam.
« Nous avons noté une forte mobilisation des populations. De Tiapoum, Grand-Bassam, à Adiaké, les populations ont parlé avec leur coeur, en décrivant les préoccupations qui perturbent la cohésion sociale dans leurs départements » s’est réjoui Soro Doh Sielé, le directeur presse et communication.
La question du foncier, gestion des terres, les problèmes de chefferie traditionnelle, la défiance de l’autorité, les destitutions ou les suspensions illégales des chefs, la délimitation des territoires villageois, l’orpaillage clandestin ont été évoqués comme les sources de conflits récurrents rencontrés dans la plupart des régions.
Dans sa volonté de se rapprocher des populations, l’institution va créer des comités de veille et de suivi de la cohésion sociale dans chaque département afin d’identifier avec les populations les situations qui sont susceptibles de fragiliser la cohésion sociale et menacer la paix et faire la cartographie des conflits pour élaborer une stratégie d’approche de ces conflits, a-t-il annoncé.
Les membres de ce comité seront entre autres les chefs des communautés locales, chefs de communautés nationales, chefs de communautés étrangères, les guides religieux, des jeunes, des femmes, afin qu’ils soient les porte-voix de la paix et de la cohésion sociale.
Notons qu’au cours de son périple, la délégation a échangé avec les populations d’Aboisso, de Tiapoum, d’Adiaké et de Grand-Bassam.
P. R.