Entre regrets et excuses, les populations d’Ebrah, village lagunaire de Grand-Bassam, réunis autour de leur Roi sa Majesté Nanan Ahoba Pie X, roi d’Ebrah, ont fait acte de repentance après les incidents malheureux survenus le 31 octobre 2020, lors des manifestations anti-3e mandat dans leur cité.
Maire de Grand-Bassam, Jean-Louis Moulot, répondant à la mission du Président de la République Alassane Ouattara d’œuvrer pour maintenir et renforcer la paix et le vivre ensemble, était le samedi 28 novembre 2020, dans le royaume d’Ebrah, où l’élection présidentielle dernier n’a pu se tenir.
Le collaborateur du Président Ouattara a condamné la destruction volontaire du matériel électoral et les empêchements de vote poussant des cadres du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), fils du village, à se réfugier hors de la localité. Tout en félicitant le chaleureux accueil qui a été accordé à la délégation de campagne, il a cependant déploré ces actions violentes, conséquences directes de l’appel à la désobéissance civile lancé par les leaders de l’opposition politique.
« Ce sont des événements qui en tant que fils Abouré me touchent personnellement. En tant que lagunaire, ça me touche également. Mais en tant que maire, ça me touche davantage. Il faut être transparent. Je ne vous cacherai pas que j’ai été convoqué et reçu au Palais de la Présidence pour comprendre ce qui s’était passé à Grand-Bassam et singulièrement à Ebrah. J’ai été reçu en présence du Sénateur Germain Ollo et du Ministre Aka Aouélé, président de la région pour expliquer ce qui s’était passé. Parce que le Président de la République a du mal à comprendre qu’il a répondu à l’essentiel des préoccupations de nos parents, ici à Ebrah l’essentiel des préoccupations portait sur l’ouverture de l’embouchure, les travaux sont en cours, et le bitumage de l’axe qui mène au village depuis Bingerville, le chantier est également en cours », a expliqué le coordonnateur régional associé non sans ajouter le bitumage de 2 kilomètres des voies du village accordé par le ministre de l’équipement et des infrastructures.
« Donc l’essentiel des préoccupations ayant été pris en compte, le Président de la République se demandait la raison pour laquelle mes parents d’Ebrah l’avaient rejeté de manière violente en détruisant les urnes. Parce que on peut dire à une personne qu’on n’est pas d’accord avec elle en choisissant de rester à la maison. Ça s’est passé dans certains quartiers de Bassam. Aujourd’hui ce qui s’est passé à Ebrah au-delà de Bonoua est une tache pour Grand-Bassam que nous devons œuvrer à nettoyer pour qu’on puisse ensemble regarder vers l’avenir et avancer ensemble », a souhaité le Premier Magistrat de la première capitale du pays.
Attristé par la destruction du matériel électoral, le Roi et sa Cour ont crié leur indignation, tout en demandant pardon à la nation. « Nous vous demandons de transmettre au Président de la République, nos excuses et notre profond regret par rapport à ce qui s’est passé pendant les élections. Je voudrais au nom de sa Majesté et au nom du peuple Ossouhon présenter ces excuses au Chef de l’État par rapport à ce qui s’est passé », a traduit Adja Adiko Laurent, cadre et responsable de génération du village au nom de sa Majesté.
Et de promettre que pareil acte ne se reproduira dans le royaume. « Nous lui disons que c’est un événement malheureux qui ne va plus se répéter. Pour nous, qu’on veuille le boycott ou qu’on ne veuille pas le boycott, il faut la liberté d’expression. Quand, c’est arrivé, nous avons pensé à tout ce qui se passe et ce que nous recevons de l’administration, il n’est pas normal que cela arrive. Nous l’avons déploré. Ce n’est pas acceptable qu’on empêche des gens de voter. Encore moins de casser les urnes et brutaliser les autres » a-t-il poursuivi avant de rappeler que le peuple Ossouhon a toujours garder sa tradition de peuple hospitalier en logeant et en nourrissant les agents commis pour l’organisation des élections du 31 octobre passé.
M. Adja Adiko de relever certains griefs. « Mais ce que nous avons vu aussi, c’est la gestion de cette jeunesse qui doit se faire avec l’administration et avec le village. Pour qu’il y ait une paix, il faut qu’on ait une vision. Aujourd’hui, les choses des générations arrivent chez le roi, mais il n’y a pas de transfert au niveau de l’administration locale », a-t-il soutenu tout rassurant leur fils Moulot de leur « indéfectible » soutien.
Notons qu’avant Ebrah, le coordonnateur associé du Rhdp accompagné du délégué départemental de la zone lagunaire, du délégué sous-préfectoral a échangé les jours précédents avec les militants du royaume de Moossou et les délégués de secteurs de la ville.
Maire de Grand-Bassam, Jean-Louis Moulot, répondant à la mission du Président de la République Alassane Ouattara d’œuvrer pour maintenir et renforcer la paix et le vivre ensemble, était le samedi 28 novembre 2020, dans le royaume d’Ebrah, où l’élection présidentielle dernier n’a pu se tenir.
Le collaborateur du Président Ouattara a condamné la destruction volontaire du matériel électoral et les empêchements de vote poussant des cadres du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), fils du village, à se réfugier hors de la localité. Tout en félicitant le chaleureux accueil qui a été accordé à la délégation de campagne, il a cependant déploré ces actions violentes, conséquences directes de l’appel à la désobéissance civile lancé par les leaders de l’opposition politique.
« Ce sont des événements qui en tant que fils Abouré me touchent personnellement. En tant que lagunaire, ça me touche également. Mais en tant que maire, ça me touche davantage. Il faut être transparent. Je ne vous cacherai pas que j’ai été convoqué et reçu au Palais de la Présidence pour comprendre ce qui s’était passé à Grand-Bassam et singulièrement à Ebrah. J’ai été reçu en présence du Sénateur Germain Ollo et du Ministre Aka Aouélé, président de la région pour expliquer ce qui s’était passé. Parce que le Président de la République a du mal à comprendre qu’il a répondu à l’essentiel des préoccupations de nos parents, ici à Ebrah l’essentiel des préoccupations portait sur l’ouverture de l’embouchure, les travaux sont en cours, et le bitumage de l’axe qui mène au village depuis Bingerville, le chantier est également en cours », a expliqué le coordonnateur régional associé non sans ajouter le bitumage de 2 kilomètres des voies du village accordé par le ministre de l’équipement et des infrastructures.
« Donc l’essentiel des préoccupations ayant été pris en compte, le Président de la République se demandait la raison pour laquelle mes parents d’Ebrah l’avaient rejeté de manière violente en détruisant les urnes. Parce que on peut dire à une personne qu’on n’est pas d’accord avec elle en choisissant de rester à la maison. Ça s’est passé dans certains quartiers de Bassam. Aujourd’hui ce qui s’est passé à Ebrah au-delà de Bonoua est une tache pour Grand-Bassam que nous devons œuvrer à nettoyer pour qu’on puisse ensemble regarder vers l’avenir et avancer ensemble », a souhaité le Premier Magistrat de la première capitale du pays.
Attristé par la destruction du matériel électoral, le Roi et sa Cour ont crié leur indignation, tout en demandant pardon à la nation. « Nous vous demandons de transmettre au Président de la République, nos excuses et notre profond regret par rapport à ce qui s’est passé pendant les élections. Je voudrais au nom de sa Majesté et au nom du peuple Ossouhon présenter ces excuses au Chef de l’État par rapport à ce qui s’est passé », a traduit Adja Adiko Laurent, cadre et responsable de génération du village au nom de sa Majesté.
Et de promettre que pareil acte ne se reproduira dans le royaume. « Nous lui disons que c’est un événement malheureux qui ne va plus se répéter. Pour nous, qu’on veuille le boycott ou qu’on ne veuille pas le boycott, il faut la liberté d’expression. Quand, c’est arrivé, nous avons pensé à tout ce qui se passe et ce que nous recevons de l’administration, il n’est pas normal que cela arrive. Nous l’avons déploré. Ce n’est pas acceptable qu’on empêche des gens de voter. Encore moins de casser les urnes et brutaliser les autres » a-t-il poursuivi avant de rappeler que le peuple Ossouhon a toujours garder sa tradition de peuple hospitalier en logeant et en nourrissant les agents commis pour l’organisation des élections du 31 octobre passé.
M. Adja Adiko de relever certains griefs. « Mais ce que nous avons vu aussi, c’est la gestion de cette jeunesse qui doit se faire avec l’administration et avec le village. Pour qu’il y ait une paix, il faut qu’on ait une vision. Aujourd’hui, les choses des générations arrivent chez le roi, mais il n’y a pas de transfert au niveau de l’administration locale », a-t-il soutenu tout rassurant leur fils Moulot de leur « indéfectible » soutien.
Notons qu’avant Ebrah, le coordonnateur associé du Rhdp accompagné du délégué départemental de la zone lagunaire, du délégué sous-préfectoral a échangé les jours précédents avec les militants du royaume de Moossou et les délégués de secteurs de la ville.