Les conflits inter communautaires en provoquent toujours d’autres qui ont des conséquences plus ou moins graves. Avec les violences, les frustrations, les appels à la vengeance, le développement de l’hostilité inter communautaire dans certaines zones, il est fort à craindre que d’autres faits politiques ou sociaux soient des arguments pour des nouvelles éruptions de conflits inter communautaires.
Afin d’éviter à la Côte d’Ivoire des crises futures, Vincent Toh Bi, ex préfet du district d’Abidjan a fait des recommandations au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce jeudi 17 novembre à Abidjan-Plateau.
Selon le préfet hors grade, une évaluation exacte des dégâts et du bilan à l’occasion des violences passées est nécessaire. " cela afin de suivre l’état d’esprit des populations de localités particulières. Mais également le renforcement de la sécurité et une présence persuasive dans les zones post-conflits, car certaines populations ont cessé toutes activités sociales et économiques, en raison de la peur" explique-t-il.
Il a par ailleurs invité le ministère de la Solidarité à engager un processus de réconciliation et de cohésion à la base. Lequel processus devrait impliquer les jeunes et les chefs de famille.
Aux forces de sécurité intérieure, Vincent Toh Bi a demandé de rétablir la confiance avec les populations locales. Pour lui, il faut lutter efficacement contre l’impunité pour une réconciliation vraie. Il en veut pour exemple, rendre publics les rapports d’enquêtes sur « les attaques par les civils venus d’ailleurs » afin de restituer la vérité et rétablir la confiance avec les populations.
Afin de légitimer l’intervention des autorités traditionnelles dans les conflits, Vincent Toh Bi a recommandé à la chambre des Rois et chefs traditionnels de veiller à l’apolitisme de leur confrère. Tout en invitant les partis politiques à assurer la formation au civisme de leur cadre locaux, le conférencier a appelé les populations à s’abstenir des actes de violences. " nous invitons les populations à s’inscrire dans les initiatives de paix locales et nationales" a-t-il exhorté.
À en croire Vincent Toh Bi, la vie entre communautés en Côte d’Ivoire est encore possible. Il suffit pour les autorités et les administrés de s’investir dans des actions de renforcement de la cohésion communautaire. Car dira-t-il " la paix, la réconciliation et la cohésion sont le résultat de constructions actives permanentes".
Cyprien K.
Afin d’éviter à la Côte d’Ivoire des crises futures, Vincent Toh Bi, ex préfet du district d’Abidjan a fait des recommandations au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce jeudi 17 novembre à Abidjan-Plateau.
Selon le préfet hors grade, une évaluation exacte des dégâts et du bilan à l’occasion des violences passées est nécessaire. " cela afin de suivre l’état d’esprit des populations de localités particulières. Mais également le renforcement de la sécurité et une présence persuasive dans les zones post-conflits, car certaines populations ont cessé toutes activités sociales et économiques, en raison de la peur" explique-t-il.
Il a par ailleurs invité le ministère de la Solidarité à engager un processus de réconciliation et de cohésion à la base. Lequel processus devrait impliquer les jeunes et les chefs de famille.
Aux forces de sécurité intérieure, Vincent Toh Bi a demandé de rétablir la confiance avec les populations locales. Pour lui, il faut lutter efficacement contre l’impunité pour une réconciliation vraie. Il en veut pour exemple, rendre publics les rapports d’enquêtes sur « les attaques par les civils venus d’ailleurs » afin de restituer la vérité et rétablir la confiance avec les populations.
Afin de légitimer l’intervention des autorités traditionnelles dans les conflits, Vincent Toh Bi a recommandé à la chambre des Rois et chefs traditionnels de veiller à l’apolitisme de leur confrère. Tout en invitant les partis politiques à assurer la formation au civisme de leur cadre locaux, le conférencier a appelé les populations à s’abstenir des actes de violences. " nous invitons les populations à s’inscrire dans les initiatives de paix locales et nationales" a-t-il exhorté.
À en croire Vincent Toh Bi, la vie entre communautés en Côte d’Ivoire est encore possible. Il suffit pour les autorités et les administrés de s’investir dans des actions de renforcement de la cohésion communautaire. Car dira-t-il " la paix, la réconciliation et la cohésion sont le résultat de constructions actives permanentes".
Cyprien K.