La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire ( CNFCI) et celle du Burkina Faso ont procédé vendredi à Abidjan, à l’installation officielle de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Ivoiro-Burkinabè composée de vingt personnes, soit 10 pour chacun des deux pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Le Général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile qui a co-présidé cette cérémonie avec son homologue Burkinabè, a soutenu que le but de la matérialisation, est de faire des frontières « non pas des barrières, mais une passerelle pour une meilleure intégration sous-régionale ».
Selon le Général Vagondo qui représentait le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, la matérialisation de la frontière Côte d’Ivoire-Burkina Faso permettra d’apporter des « réponses définitives » aux différends frontaliers entre les deux pays.
Pour ce faire, il a exhorté les membres de cette nouvelle commission mixte paritaire à œuvrer pour le tracé définitif de la frontière entre les deux pays. Avant lui, Clément Sawadogo, le ministre Burkinabè de l’administration territoriale, a estimé que « la frontière peut être une source de tension et de conflit si elle n’est pas définie et acceptée de tous ».
De son avis, cette matérialisation de la frontière Ivoiro-Burkinabè permettra de renforcer la cohabitation pacifique entre les populations et de créer une meilleure planification des zones frontalières par les États.
Auparavant dans une communication sur le thème : «Délimitation des frontières, enjeux et perspectives », Pr Ousmane Zina de l’université Alassane Ouattara de Bouaké ( Centre ivoirien), a soutenu que la frontière constitue un facteur de paix entre les États.
« Il faut considérer les frontières comme des lieux de paix. Il faut les considérer comme le début de l’Etat et non la fin», a indiqué Pr Zina.
Le 30 juillet 2014 à Ouagadougou, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont signé un protocole d’accord instituant une commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Burkina-Côte d’Ivoire. Composée de 10 membres par pays, cette commission qui a été officiellement installée ce jour, est chargée de conduire à terme le processus de matérialisation de la frontière pour le compte des deux États.
Le Général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile qui a co-présidé cette cérémonie avec son homologue Burkinabè, a soutenu que le but de la matérialisation, est de faire des frontières « non pas des barrières, mais une passerelle pour une meilleure intégration sous-régionale ».
Selon le Général Vagondo qui représentait le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, la matérialisation de la frontière Côte d’Ivoire-Burkina Faso permettra d’apporter des « réponses définitives » aux différends frontaliers entre les deux pays.
Pour ce faire, il a exhorté les membres de cette nouvelle commission mixte paritaire à œuvrer pour le tracé définitif de la frontière entre les deux pays. Avant lui, Clément Sawadogo, le ministre Burkinabè de l’administration territoriale, a estimé que « la frontière peut être une source de tension et de conflit si elle n’est pas définie et acceptée de tous ».
De son avis, cette matérialisation de la frontière Ivoiro-Burkinabè permettra de renforcer la cohabitation pacifique entre les populations et de créer une meilleure planification des zones frontalières par les États.
Auparavant dans une communication sur le thème : «Délimitation des frontières, enjeux et perspectives », Pr Ousmane Zina de l’université Alassane Ouattara de Bouaké ( Centre ivoirien), a soutenu que la frontière constitue un facteur de paix entre les États.
« Il faut considérer les frontières comme des lieux de paix. Il faut les considérer comme le début de l’Etat et non la fin», a indiqué Pr Zina.
Le 30 juillet 2014 à Ouagadougou, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont signé un protocole d’accord instituant une commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière Burkina-Côte d’Ivoire. Composée de 10 membres par pays, cette commission qui a été officiellement installée ce jour, est chargée de conduire à terme le processus de matérialisation de la frontière pour le compte des deux États.