Un atelier de renforcement des capacités du Collectif des artistes engagés pour la lutte contre les changements climatiques, prévu se tenir les 24 et 25 février 2021, s’est ouvert ce mercredi dans la cité balnéaire de Jacqueville.
Conformément à l’Accord de Paris, la Côte d’Ivoire a soumis ses Contributions Déterminées au niveau National (NDC), avec des objectifs de réduction des émissions de GES de 28% à l’horizon 2030. Cependant, la mise en œuvre de ses NDC rencontre plusieurs défis majeurs dus à plusieurs facteurs comme la méconnaissance, l’incompréhension et la faible vulgarisation des ambitions de la Côte d’Ivoire sur le climat.
Organisée par le Programme National Changement Climatiques (PNCC), travers son projet NDC Support Programme en Côte d’Ivoire, financé par le PNUD, la session de formation a pour objectif principal de renforcer les capacités techniques du collectif des artistes engagés pour l’action climatique de Côte d’Ivoire, afin que ceux-ci disposent des compétences élémentaires sur les changements climatiques pour une communication correcte sur les questions de changements climatiques sur un large public.
Richmond Assié, Coordonnateur du NDC support/PNUD s’est félicité de la tenue d’un tel événement, souhaitant que le climat soit l’inspiration des artistes pour le bien être du pays.
Pour le Coordinateur du PNCC, Mohamed Sanogo, le monde en général et la Côte d’Ivoire en particulier est « dans une situation d’extrême urgence, car en train de se réchauffer. »
« Les réchauffements climatiques sont plus visibles dans les villages, ou nos parents n’arrivent plus à prédire le climat. Il pleut quand il ne le faut pas et là où il ne faut pas. S’il pleut trop, il y a des inondations » a-t-il déploré.
Au-delà de faire danser et de faire rire, le Coordonnateur a invité les artistes à véhiculer le message sur les changements climatiques à travers leurs messages distillés dans leurs chansons et textes.
« La façon de les véhiculer aura un fort impact sur la mémoire afin de faire prendre conscience et susciter l’engagement collectif pour des actions concrètes dans le cadre de la lutte contre le changement climatique » a-t-il souhaité, assurant que le Gouvernement se tiendra à leurs côtés.
Plusieurs artistes chanteurs, humoristes, slameurs, dont Joel, Ambassadeur Agalawal, Nash, Kajeem, Revolution, Kapejik… ont pris part à cette séance de formation.
« Nous sommes juste des artistes, des personnalités publiques, qui ont la chance de toucher des millions de personnes, de sensibilités et d’âges différents. L’instant d’un moment nous avons décidé d’interrompre la musique pour se poser la question de notre responsabilité individuelle et collective, et des marges de manœuvre à notre portée, pour agir contre le dérèglement climatique et la perte de biodiversité qui coulent lentement, mais sûrement, le navire Terre. Interrompre la musique pour que nos lendemains changent et chantent encore, et que nos enfants ne déchantent pas » ont-il traduit par Pat Sacko, lead vocal du groupe Espoir 2000.
La Côte d’Ivoire, pays très vulnérable aux impacts des changements climatiques, a marqué sa volonté d’œuvrer pour un développement à faible émission de Gaz à Effet de Serre (GES) et résilient aux changements climatiques.
PR
Conformément à l’Accord de Paris, la Côte d’Ivoire a soumis ses Contributions Déterminées au niveau National (NDC), avec des objectifs de réduction des émissions de GES de 28% à l’horizon 2030. Cependant, la mise en œuvre de ses NDC rencontre plusieurs défis majeurs dus à plusieurs facteurs comme la méconnaissance, l’incompréhension et la faible vulgarisation des ambitions de la Côte d’Ivoire sur le climat.
Organisée par le Programme National Changement Climatiques (PNCC), travers son projet NDC Support Programme en Côte d’Ivoire, financé par le PNUD, la session de formation a pour objectif principal de renforcer les capacités techniques du collectif des artistes engagés pour l’action climatique de Côte d’Ivoire, afin que ceux-ci disposent des compétences élémentaires sur les changements climatiques pour une communication correcte sur les questions de changements climatiques sur un large public.
Richmond Assié, Coordonnateur du NDC support/PNUD s’est félicité de la tenue d’un tel événement, souhaitant que le climat soit l’inspiration des artistes pour le bien être du pays.
Pour le Coordinateur du PNCC, Mohamed Sanogo, le monde en général et la Côte d’Ivoire en particulier est « dans une situation d’extrême urgence, car en train de se réchauffer. »
« Les réchauffements climatiques sont plus visibles dans les villages, ou nos parents n’arrivent plus à prédire le climat. Il pleut quand il ne le faut pas et là où il ne faut pas. S’il pleut trop, il y a des inondations » a-t-il déploré.
Au-delà de faire danser et de faire rire, le Coordonnateur a invité les artistes à véhiculer le message sur les changements climatiques à travers leurs messages distillés dans leurs chansons et textes.
« La façon de les véhiculer aura un fort impact sur la mémoire afin de faire prendre conscience et susciter l’engagement collectif pour des actions concrètes dans le cadre de la lutte contre le changement climatique » a-t-il souhaité, assurant que le Gouvernement se tiendra à leurs côtés.
Plusieurs artistes chanteurs, humoristes, slameurs, dont Joel, Ambassadeur Agalawal, Nash, Kajeem, Revolution, Kapejik… ont pris part à cette séance de formation.
« Nous sommes juste des artistes, des personnalités publiques, qui ont la chance de toucher des millions de personnes, de sensibilités et d’âges différents. L’instant d’un moment nous avons décidé d’interrompre la musique pour se poser la question de notre responsabilité individuelle et collective, et des marges de manœuvre à notre portée, pour agir contre le dérèglement climatique et la perte de biodiversité qui coulent lentement, mais sûrement, le navire Terre. Interrompre la musique pour que nos lendemains changent et chantent encore, et que nos enfants ne déchantent pas » ont-il traduit par Pat Sacko, lead vocal du groupe Espoir 2000.
La Côte d’Ivoire, pays très vulnérable aux impacts des changements climatiques, a marqué sa volonté d’œuvrer pour un développement à faible émission de Gaz à Effet de Serre (GES) et résilient aux changements climatiques.
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