Un atelier collaboratif dénommé « le Week-end des Solutions » est organisé du 18 au 20 mars 2021 à l’antenne de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) d’Abidjan, pour la sélection des lauréats du programme de Promotion de l’agroécologie par la recherche et la formation en Afrique de l’ouest (PARFAO).
Fruit de la collaboration entre l’Institut de recherche et de développement (IRD) et l’AUF, qui travaillent depuis 2018 sur le programme PARFAO, le Week-end des Solutions se veut un cadre de réflexion qui combine les méthodes d’émergence d’idées, d’intelligence collective et de développement de projet.
Les participants vont progressivement identifier les enjeux clés de l’agriculture pour y proposer des solutions respectant les principes de l’agroécologie. Il faut noter que les problématiques de fertilité du sol, à la question de la capacité de résilience face aux changements climatiques ou bien encore celle d’une diversification des cultures, en passant par le recyclage, sont entre autres sujets clés qui seront abordés par les participants.
Après deux jours d’ateliers en groupe, les participants passeront devant un jury composé d’experts en agriculture ou en innovation. Ce dernier pourra récompenser jusqu’à cinq projets multi-acteurs. Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement qui débutera par une première session de « Bootcamp » (groupe d’entrainement) avec une enveloppe financière qui leur sera attribuée pour des projets pouvant aller jusqu’à trois millions Fcfa.
Par ailleurs, au cours de la cérémonie d’ouverture de ces travaux qui s’est tenue à l’amphithéâtre de l’Ecole normale supérieure (ENS), le parrain de ce Week-end des Solutions, Prof Konaté Souleymane, directeur général de la Recherche et de l’Innovation au Ministère de l’Enseignement supérieur, a souligné que cette activité est en parfaite synergie avec la stratégie nationale de développement de la recherche scientifique et de l’ innovation technologique.
« L’agriculture étant le pilier du développement socioéconomique de la Côte d’Ivoire, quand on fait un parallèle avec le Plan national du Plan national de développement (PND) du pays, il s’agit de passer à une sorte d’industrialisation qui ne peut pas se faire au détriment de l’environnement », a-t-il fait observer.
Selon le DG de la Recherche scientifique, l’agroécologie est très importante dans la mesure où c’est apporter des solutions écologiques et socioéconomiques à l’agriculture pour en faire une agriculture durable qui permet de lutter contre la sécurité alimentaire, de faire face aux changements climatiques et d’être également respectueuse de l’environnement.
Quant au représentant de l’IRD, Fred Eboko, il a souligné que la participation de son institut est fondamentale dans la conduite de ce projet multi acteurs dont le coût est de « 300 000 Euros » soit 19 659 9150 Fcfa. « Il s’agit de faire en sorte qu’aujourd’hui les chercheurs ne restent plus seulement dans leurs laboratoires et puissent travailler avec tous les autres acteurs y compris ceux la société civile. Et ça, c’est d’une importance capitale pour arriver à des résultats qui puissent servir à la société », a-t-il déclaré.
Le coordonnateur du projet PROFAO, Laurent Ilboudo a, quant à lui, indiqué que ce projet, réalisé dans trois pays, Côte d’Ivoire, Sénégal et Burkina Faso, va mettre en relation les chercheurs et les acteurs de la société civile pour qu’ils identifient ensemble les défis pour construire ensemble des solutions qui puissent impacter positivement le quotidien des populations. « Nous avons sélectionné des projets qui nous paraissent innovants et qui peuvent avoir des impacts importants et ceux-ci seront soutenus par l’AUF et l’IRD durant une période de six mois. Donc nous allons apporter de gros financements, de l’expertise, de l’appui technique pour que ces projets puissent voir le jour », a-t-il révélé.
JB
Une correspondance particulière
Fruit de la collaboration entre l’Institut de recherche et de développement (IRD) et l’AUF, qui travaillent depuis 2018 sur le programme PARFAO, le Week-end des Solutions se veut un cadre de réflexion qui combine les méthodes d’émergence d’idées, d’intelligence collective et de développement de projet.
Les participants vont progressivement identifier les enjeux clés de l’agriculture pour y proposer des solutions respectant les principes de l’agroécologie. Il faut noter que les problématiques de fertilité du sol, à la question de la capacité de résilience face aux changements climatiques ou bien encore celle d’une diversification des cultures, en passant par le recyclage, sont entre autres sujets clés qui seront abordés par les participants.
Après deux jours d’ateliers en groupe, les participants passeront devant un jury composé d’experts en agriculture ou en innovation. Ce dernier pourra récompenser jusqu’à cinq projets multi-acteurs. Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement qui débutera par une première session de « Bootcamp » (groupe d’entrainement) avec une enveloppe financière qui leur sera attribuée pour des projets pouvant aller jusqu’à trois millions Fcfa.
Par ailleurs, au cours de la cérémonie d’ouverture de ces travaux qui s’est tenue à l’amphithéâtre de l’Ecole normale supérieure (ENS), le parrain de ce Week-end des Solutions, Prof Konaté Souleymane, directeur général de la Recherche et de l’Innovation au Ministère de l’Enseignement supérieur, a souligné que cette activité est en parfaite synergie avec la stratégie nationale de développement de la recherche scientifique et de l’ innovation technologique.
« L’agriculture étant le pilier du développement socioéconomique de la Côte d’Ivoire, quand on fait un parallèle avec le Plan national du Plan national de développement (PND) du pays, il s’agit de passer à une sorte d’industrialisation qui ne peut pas se faire au détriment de l’environnement », a-t-il fait observer.
Selon le DG de la Recherche scientifique, l’agroécologie est très importante dans la mesure où c’est apporter des solutions écologiques et socioéconomiques à l’agriculture pour en faire une agriculture durable qui permet de lutter contre la sécurité alimentaire, de faire face aux changements climatiques et d’être également respectueuse de l’environnement.
Quant au représentant de l’IRD, Fred Eboko, il a souligné que la participation de son institut est fondamentale dans la conduite de ce projet multi acteurs dont le coût est de « 300 000 Euros » soit 19 659 9150 Fcfa. « Il s’agit de faire en sorte qu’aujourd’hui les chercheurs ne restent plus seulement dans leurs laboratoires et puissent travailler avec tous les autres acteurs y compris ceux la société civile. Et ça, c’est d’une importance capitale pour arriver à des résultats qui puissent servir à la société », a-t-il déclaré.
Le coordonnateur du projet PROFAO, Laurent Ilboudo a, quant à lui, indiqué que ce projet, réalisé dans trois pays, Côte d’Ivoire, Sénégal et Burkina Faso, va mettre en relation les chercheurs et les acteurs de la société civile pour qu’ils identifient ensemble les défis pour construire ensemble des solutions qui puissent impacter positivement le quotidien des populations. « Nous avons sélectionné des projets qui nous paraissent innovants et qui peuvent avoir des impacts importants et ceux-ci seront soutenus par l’AUF et l’IRD durant une période de six mois. Donc nous allons apporter de gros financements, de l’expertise, de l’appui technique pour que ces projets puissent voir le jour », a-t-il révélé.
JB
Une correspondance particulière