Les conducteurs de motos-taxis de Bouna ont été invités, par le préfet de région Joseph Kpan Droh, au civisme fiscal, en payant leur patente auprès des services de collecte des impôts.
Ces conducteurs de motos-taxis, remontés contre les services des impôts de la ville qui ont entrepris une opération de mise en fourrière de leurs engins, avaient envahi la préfecture, jeudi 22 avril 2021, vers 9 h pour exprimer leur mécontentement.
En effet, leur porte-parole Ouattara Dramane a indiqué dans la cours de la préfecture, que les membres de sa corporation paient déjà la taxe communale de stationnement qui est de 2500 francs CFA par mois, sans compter les tracasseries routières, selon lui, dans les corridors. ''Si à cela, il faut encore payer l'impôt, comment allons-nous nous en sortir? '', s'est interrogé M. Ouattara.
Le préfet Kpan Droh les a reçus quelques heures après, à son cabinet, en présence des responsables des impôts afin de comprendre les motifs de leur mécontentement. Après les avoir entendu, il leur a clairement expliqué le bien-fondé de l'impôt dans le développement d'une nation, et la nécessité du respect sans condition des lois édictées en la matière. Il a pour finir indiqué que payer ses impôts est l'un des devoirs du citoyen et s'acquitter de ce devoir c'est faire preuve de civisme fiscal.
''Vous êtes tous des ivoiriens et vous devez respecter les lois de votre pays, payer ses impôts en fait partie", leur a -t-il rappelé avant de les inviter à reprendre le travail.
Les conducteurs de motos-taxis, qui ont dit avoir pris bonne note, ont promis rencontrer les responsables des impôts en vue de plaider pour des modalités arrangées de paiement.
Interrogé par l'AIP à l'issue de la rencontre, le chef des services d'assiette des impôts divers de Bouna, Soro Mamadou, a rappelé que la patente transport pour les motos à deux roues est de 20 000 FCFA l'an pouvant être payée en deux versements. Pour les motos à trois roues qui sont utilisées dans le transport, comme c'est le cas à Bouna, la patente est fixée à 25 000 FCFA l'an, également payable en deux versements.
(AIP)
on/fmo
Ces conducteurs de motos-taxis, remontés contre les services des impôts de la ville qui ont entrepris une opération de mise en fourrière de leurs engins, avaient envahi la préfecture, jeudi 22 avril 2021, vers 9 h pour exprimer leur mécontentement.
En effet, leur porte-parole Ouattara Dramane a indiqué dans la cours de la préfecture, que les membres de sa corporation paient déjà la taxe communale de stationnement qui est de 2500 francs CFA par mois, sans compter les tracasseries routières, selon lui, dans les corridors. ''Si à cela, il faut encore payer l'impôt, comment allons-nous nous en sortir? '', s'est interrogé M. Ouattara.
Le préfet Kpan Droh les a reçus quelques heures après, à son cabinet, en présence des responsables des impôts afin de comprendre les motifs de leur mécontentement. Après les avoir entendu, il leur a clairement expliqué le bien-fondé de l'impôt dans le développement d'une nation, et la nécessité du respect sans condition des lois édictées en la matière. Il a pour finir indiqué que payer ses impôts est l'un des devoirs du citoyen et s'acquitter de ce devoir c'est faire preuve de civisme fiscal.
''Vous êtes tous des ivoiriens et vous devez respecter les lois de votre pays, payer ses impôts en fait partie", leur a -t-il rappelé avant de les inviter à reprendre le travail.
Les conducteurs de motos-taxis, qui ont dit avoir pris bonne note, ont promis rencontrer les responsables des impôts en vue de plaider pour des modalités arrangées de paiement.
Interrogé par l'AIP à l'issue de la rencontre, le chef des services d'assiette des impôts divers de Bouna, Soro Mamadou, a rappelé que la patente transport pour les motos à deux roues est de 20 000 FCFA l'an pouvant être payée en deux versements. Pour les motos à trois roues qui sont utilisées dans le transport, comme c'est le cas à Bouna, la patente est fixée à 25 000 FCFA l'an, également payable en deux versements.
(AIP)
on/fmo