Sujet à litige depuis plusieurs années, le lotissement d’Abouabou Djibo Kamon, d’une superficie de plus de 500 hectares et situé dans la commune de Port-Bouet, a longtemps été l’objet de tensions entre les parties prenantes au conflit foncier, les conduisant jusqu’au seuil de l’affrontement quelquefois.
Ayant pris la mesure de l’affaire et soucieux de mettre un terme à ce différend, le Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné s’est rendu sur le site litigieux ce jeudi 20 mai 2021, pour échanger avec les protagonistes et leur transmettre le message du département ministériel dont il a la charge.
D’entrée de jeu le Ministre Bruno Koné s’est voulu clair : « nous sommes dans un état de droit, ce qui prime c’est la justice, et il se trouve que la justice a définitivement tranché sur la question du Lotissement de Djibo Kamon. Bien avant que la justice ne se prononce j’avais moi-même signifié à plusieurs reprises qu’il n’y a jamais eu de remise en cause des actes de propriétés délivrés sur le lotissement de Djibo Kamon. Les personnes détentrices d’ACD sont donc définitivement propriétaires… » a-t-il martelé.
S’adressant aux personnes qui construisent depuis quelques années sur les terrains litigieux de façon illégale, le Ministre a rappelé que ceux-ci prenaient « des risques » avec leurs investissements, car, a-t-il ajouté, « pour construire en Côte d’ivoire il faut déjà être propriétaire, il faut demander un permis de construire, or pour demander un permis de construire il faut pouvoir faire la preuve qu’on détient un titre de propriété, ce qu’ils ne peuvent manifestement pas faire, donc toutes ces constructions sont dans l’illégalité. Et maintenant que nous avons obtenu une décision de justice, nous allons prendre nos responsabilités ».
Suspendu par décision de justice, le lotissement de Djibo Kamon a finalement été rétabli par le Conseil d’Etat suite à un feuilleton judiciaire qui aura duré plusieurs années. Dans l’attente de la notification officielle de la décision définitive prise par la justice, Bruno Koné a invité les occupants illégaux des sites à les libérer afin de permettre aux détenteurs des titres de propriété d’avoir accès à leurs terrains.
Ces derniers ont salué cette prise de position sans équivoque du Ministre de la Construction, qui leur permettra, aux dires, de leur porte parole, de rentrer enfin plainement dans leur droit.
La seconde étape de cette visite à Port Bouet a été consacrée à une séance de travail avec le premier magistrat de la commune. EMMOU Sylvestre a saisi l’occasion pour évoquer avec l’émissaire du gouvernement les sujets de préoccupation de la mairie de Port Bouet. Ils se sont réjouis de leur convergence d’idées sur certaines questions relatives au développement urbain de la commune et ont promis de renforcer leur collaboration pour l’accomplissement de leur objectif commun qui est de faire de Port- Bouet une commune avec une meilleure allure et qui reflète les ambitions de la Côte d’Ivoire dans le domaine du développement des villes. D’autant plus que " Port-Bouet, est la porte d’entrée et de sortie du pays", a-t-il souhaité.
A. N.
Ayant pris la mesure de l’affaire et soucieux de mettre un terme à ce différend, le Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné s’est rendu sur le site litigieux ce jeudi 20 mai 2021, pour échanger avec les protagonistes et leur transmettre le message du département ministériel dont il a la charge.
D’entrée de jeu le Ministre Bruno Koné s’est voulu clair : « nous sommes dans un état de droit, ce qui prime c’est la justice, et il se trouve que la justice a définitivement tranché sur la question du Lotissement de Djibo Kamon. Bien avant que la justice ne se prononce j’avais moi-même signifié à plusieurs reprises qu’il n’y a jamais eu de remise en cause des actes de propriétés délivrés sur le lotissement de Djibo Kamon. Les personnes détentrices d’ACD sont donc définitivement propriétaires… » a-t-il martelé.
S’adressant aux personnes qui construisent depuis quelques années sur les terrains litigieux de façon illégale, le Ministre a rappelé que ceux-ci prenaient « des risques » avec leurs investissements, car, a-t-il ajouté, « pour construire en Côte d’ivoire il faut déjà être propriétaire, il faut demander un permis de construire, or pour demander un permis de construire il faut pouvoir faire la preuve qu’on détient un titre de propriété, ce qu’ils ne peuvent manifestement pas faire, donc toutes ces constructions sont dans l’illégalité. Et maintenant que nous avons obtenu une décision de justice, nous allons prendre nos responsabilités ».
Suspendu par décision de justice, le lotissement de Djibo Kamon a finalement été rétabli par le Conseil d’Etat suite à un feuilleton judiciaire qui aura duré plusieurs années. Dans l’attente de la notification officielle de la décision définitive prise par la justice, Bruno Koné a invité les occupants illégaux des sites à les libérer afin de permettre aux détenteurs des titres de propriété d’avoir accès à leurs terrains.
Ces derniers ont salué cette prise de position sans équivoque du Ministre de la Construction, qui leur permettra, aux dires, de leur porte parole, de rentrer enfin plainement dans leur droit.
La seconde étape de cette visite à Port Bouet a été consacrée à une séance de travail avec le premier magistrat de la commune. EMMOU Sylvestre a saisi l’occasion pour évoquer avec l’émissaire du gouvernement les sujets de préoccupation de la mairie de Port Bouet. Ils se sont réjouis de leur convergence d’idées sur certaines questions relatives au développement urbain de la commune et ont promis de renforcer leur collaboration pour l’accomplissement de leur objectif commun qui est de faire de Port- Bouet une commune avec une meilleure allure et qui reflète les ambitions de la Côte d’Ivoire dans le domaine du développement des villes. D’autant plus que " Port-Bouet, est la porte d’entrée et de sortie du pays", a-t-il souhaité.
A. N.