« Financer la ville et ses infrastructures : quelles perspectives dans les pays de l’UEMOA », c’est autour de ce thème que le Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, (MCLU), Monsieur Bruno Nabagné et cinq autres panélistes, dont Monsieur Guillaume Herry, président du Club Abidjan Ville Durable, Mme Kadidja Duparc, PDG Sky Architectes, Mr Gérard Wolf, Fédérateur Ville Durable auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères de France, Mr Rudy Belliard, Mahamane Sow, DG EDF Côte d’Ivoire et Mr le Maire de la commune du Plateau, Ehouo jacques, ont échangé le 2 juin à l’Institut Français d’Abidjan.
Cette tribune, initiée par la Banque Publique Investissement (Bip France) en partenariat avec le MCLU, a été l’occasion pour les intervenants de se prononcer sur la problématique du financement de la ville durable dans l’espace communautaire ouest africain.
Pour Bruno Koné « une ville durable peut se définir comme une unité urbaine planifiée et conçue en prenant en compte simultanément les enjeux politiques, sociaux, économiques, environnementaux et culturels de l'urbanisme, au service du bien être à long terme de ses habitants ». Poursuivant, le ministre a indiqué que La Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays africains connait une urbanisation très rapide. « Sur les 70 dernières années le continent est passé d’un taux d’urbanisation de 14% (dans les années 1950) à environ 40% aujourd’hui, là où il a fallu 210 ans à l’Europe pour atteindre ce même niveau d’urbanisation », a-t-il renchéri.
L’un des aspects les plus visibles de cette forte urbanisation est la pression que subissent les villes sur le marché du logement, avec pour corollaire la prolifération des quartiers informels et des bidonvilles. Pour rappel, la seule ville d’Abidjan, compte environ 1,2 millions d’habitants vivant en bidonvilles soit environ 1/5ème de la population Abidjanaise.
Plusieurs défis accompagnent ce phénomène de forte urbanisation : les défis de la mobilité urbaine, de la mixité sociale et fonctionnelle, de la pollution environnementale, des inégalités territoriales, etc. De ce fait, les enjeux d’une ville durable et inclusive sur les plans social, économique et environnemental deviennent plus que jamais pressants pour les villes africaines en général.
Au regard des enjeux ci-dessus exposés, un investissement continu et massif dans les infrastructures de qualité s’avère incontournable pour nos Etats. Le ministre de la Construction a identifié quatre sources possibles pour le financement des villes et leurs infrastructures. Il s’agit de « l’appui direct de l’Etat aux collectivités territoriales, Le financement via l’appui technique et financier des bailleurs de fonds et partenaires bilatéraux, Les Partenariats Public-Privé (PPP) et la valorisation foncière ».
A.N.
Cette tribune, initiée par la Banque Publique Investissement (Bip France) en partenariat avec le MCLU, a été l’occasion pour les intervenants de se prononcer sur la problématique du financement de la ville durable dans l’espace communautaire ouest africain.
Pour Bruno Koné « une ville durable peut se définir comme une unité urbaine planifiée et conçue en prenant en compte simultanément les enjeux politiques, sociaux, économiques, environnementaux et culturels de l'urbanisme, au service du bien être à long terme de ses habitants ». Poursuivant, le ministre a indiqué que La Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays africains connait une urbanisation très rapide. « Sur les 70 dernières années le continent est passé d’un taux d’urbanisation de 14% (dans les années 1950) à environ 40% aujourd’hui, là où il a fallu 210 ans à l’Europe pour atteindre ce même niveau d’urbanisation », a-t-il renchéri.
L’un des aspects les plus visibles de cette forte urbanisation est la pression que subissent les villes sur le marché du logement, avec pour corollaire la prolifération des quartiers informels et des bidonvilles. Pour rappel, la seule ville d’Abidjan, compte environ 1,2 millions d’habitants vivant en bidonvilles soit environ 1/5ème de la population Abidjanaise.
Plusieurs défis accompagnent ce phénomène de forte urbanisation : les défis de la mobilité urbaine, de la mixité sociale et fonctionnelle, de la pollution environnementale, des inégalités territoriales, etc. De ce fait, les enjeux d’une ville durable et inclusive sur les plans social, économique et environnemental deviennent plus que jamais pressants pour les villes africaines en général.
Au regard des enjeux ci-dessus exposés, un investissement continu et massif dans les infrastructures de qualité s’avère incontournable pour nos Etats. Le ministre de la Construction a identifié quatre sources possibles pour le financement des villes et leurs infrastructures. Il s’agit de « l’appui direct de l’Etat aux collectivités territoriales, Le financement via l’appui technique et financier des bailleurs de fonds et partenaires bilatéraux, Les Partenariats Public-Privé (PPP) et la valorisation foncière ».
A.N.