Georges Momboye est l'un des meilleurs chorégraphes et metteurs en scène du continent africain. Ce jeune ivoirien multidimensionnel, qui fait ses preuves à travers le monde, est le directeur du Ballet national de Côte d'ivoire. Dans cette interview, qu'il nous a accordée à Grand-Bassam, l'artiste nous parle du thème de sa prestation de Moossou et de sa prochaine tournée à l'international.
Quel est le concept ou le thème autour duquel ce spectacle, que vous venez de produire devant le roi de Moossou, s'est-il bâti ?
Le thème de ce ballet est «Voyage de 0 à 21». Ce thème a permis de retracer l'histoire de la civilisation et le parcours du peuple Abouré depuis l'Égypte jusqu'à ce 21e siècle à Bassam. C'est un tremplin pour célébrer l'unité nationale dans une Côte d'Ivoire multi-ethnique. Vous avez vu également la présence de plusieurs danses des aires culturelles de notre pays. C'est pour renforcer la réconciliation nationale et la cohésion sociale.
Comment votre groupe est-il organisé pour réussir de tels paris ?
Pour le ballet de ce jour, c'est environ soixante-dix acteurs, qui ont presté. Notre équipe est un ensemble d'acteurs aux talents multiples. C'est également un ensemble de plusieurs compartiments. Nous avons des instrumentistes, qui jouent à tout ce dont nous avons besoin pour produire les sons nécessaires au spectacle. Ils ont, tous, la maîtrise parfaite de ces instruments. Ensuite, nous avons le compartiment des danseurs. C'est le noyau de la troupe, qui mobilise le plus grand nombre d'acteurs capables d'exécuter les différentes danses de nos aires culturelles et même celles d'ailleurs. Vous venez d'en avoir la preuve toute à l'heure. Il y a le compartiment du décor et du costume, etc. C'est une troupe, qui regorge tous les talents nécessaires pour son bon fonctionnement.
Dans le domaine d'art chorégraphique, vous faites honneur à notre pays. Comment êtes-vous arrivé ce haut niveau ?
C'est le travail et l'amour de ce que nous faisons. La chorégraphie est un domaine très vaste mais pratique. Comme dans tout domaine, il faut se mettre sérieusement au travail. Il faut avoir une vision et aspirer toujours à mieux faire. Il faut avoir de l'imagination en plus des compétences. Ma troupe et moi sommes en permanence à la tâche avec un objectif. Celui d'être toujours à la hauteur et même au-delà des attentes.
Comment arrivez-vous à organiser et à produire un spectacle chorégraphique à partir d'un thème ?
C'est un travail de conception, d'organisation, de coordination et de mobilisation de compétences, qui est orienté sur l'harmonie des couleurs, des sons, des danses. Le tout pour la beauté du spectacle. Le thème renvoie à une réalité dans la société. C'est le cas de celui du ballet de ce jour <> qui retrace l'histoire du peuple Abouré. Dans la pratique, nous essayons de représenter cela à travers une mise en scène chorégraphique. Bien entendu, cela demande de la préparation. Avec les compétences que regorge la troupe, nous y arrivons par la grâce de Dieu.
Quel est votre projet immédiat, ces mois-ci ?
Nous avons une tournée à l'international qui nous conduira en Amérique. Notamment aux Etats Unis et au Canada. Je profite pour dire ici merci à Sa Majesté Nanan Kanga Assoumou, roi de Moossou de m'avoir fait confiance.
Entretien réalisé par FRANCK DESTINEE
Quel est le concept ou le thème autour duquel ce spectacle, que vous venez de produire devant le roi de Moossou, s'est-il bâti ?
Le thème de ce ballet est «Voyage de 0 à 21». Ce thème a permis de retracer l'histoire de la civilisation et le parcours du peuple Abouré depuis l'Égypte jusqu'à ce 21e siècle à Bassam. C'est un tremplin pour célébrer l'unité nationale dans une Côte d'Ivoire multi-ethnique. Vous avez vu également la présence de plusieurs danses des aires culturelles de notre pays. C'est pour renforcer la réconciliation nationale et la cohésion sociale.
Comment votre groupe est-il organisé pour réussir de tels paris ?
Pour le ballet de ce jour, c'est environ soixante-dix acteurs, qui ont presté. Notre équipe est un ensemble d'acteurs aux talents multiples. C'est également un ensemble de plusieurs compartiments. Nous avons des instrumentistes, qui jouent à tout ce dont nous avons besoin pour produire les sons nécessaires au spectacle. Ils ont, tous, la maîtrise parfaite de ces instruments. Ensuite, nous avons le compartiment des danseurs. C'est le noyau de la troupe, qui mobilise le plus grand nombre d'acteurs capables d'exécuter les différentes danses de nos aires culturelles et même celles d'ailleurs. Vous venez d'en avoir la preuve toute à l'heure. Il y a le compartiment du décor et du costume, etc. C'est une troupe, qui regorge tous les talents nécessaires pour son bon fonctionnement.
Dans le domaine d'art chorégraphique, vous faites honneur à notre pays. Comment êtes-vous arrivé ce haut niveau ?
C'est le travail et l'amour de ce que nous faisons. La chorégraphie est un domaine très vaste mais pratique. Comme dans tout domaine, il faut se mettre sérieusement au travail. Il faut avoir une vision et aspirer toujours à mieux faire. Il faut avoir de l'imagination en plus des compétences. Ma troupe et moi sommes en permanence à la tâche avec un objectif. Celui d'être toujours à la hauteur et même au-delà des attentes.
Comment arrivez-vous à organiser et à produire un spectacle chorégraphique à partir d'un thème ?
C'est un travail de conception, d'organisation, de coordination et de mobilisation de compétences, qui est orienté sur l'harmonie des couleurs, des sons, des danses. Le tout pour la beauté du spectacle. Le thème renvoie à une réalité dans la société. C'est le cas de celui du ballet de ce jour <
Quel est votre projet immédiat, ces mois-ci ?
Nous avons une tournée à l'international qui nous conduira en Amérique. Notamment aux Etats Unis et au Canada. Je profite pour dire ici merci à Sa Majesté Nanan Kanga Assoumou, roi de Moossou de m'avoir fait confiance.
Entretien réalisé par FRANCK DESTINEE