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Société Publié le vendredi 30 juillet 2021 | AIP

Les reformes en matière d’état civil expliquées à des acteurs à Dabou

Dabou, Des acteurs de la vie publique de Dabou que sont les secrétaires généraux de préfectures, les sous-préfets, les sages-femmes majors, les travailleurs sociaux, etc, ont pris part mardi 27 juillet 2021, à la mairie, à une séance de restitution de l’atelier de Yamoussoukro tenue en mai relativement aux réformes introduites dans la nouvelle loi sur l’état civil en Côte d’Ivoire.


Cette séance de restitution a été l’occasion pour le chef de service actions sanitaires à la direction régionale de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Dr Bloh Franck Olivier, appuyé par le spécialiste protection de l’enfant en charge des questions d’état civil à l’Unicef, Hyacinthe Sigui, de présenter les reformes qu’il y a désormais en matière d’état civil.


Selon les intervenants, désormais toutes les déclarations de naissances partent des maternités ou des centres de vaccinations. La sage-femme après l’accouchement est chargée désormais de capter la naissance sur un certificat médical de naissance et de la communiquer au service de l’état civil de la localité concernée. Si pour certaines contingences ladite naissance n’est pas déclarée, l’enfant pourra être déclaré lors de son premier vaccin par les travailleurs sociaux, a expliqué Dr Bloh.


Aussi, a-t-il ajouté que la réforme va plus loin et s’adresse aussi aux enfants nés hors des structures de santé, notamment dans les villages ou à la maison. A ce niveau, les chefs de villages et de communautés doivent désigner une personne reconnue pour son sérieux et sa probité, identifiée auprès des autorités administratives et dont la charge est de déclarer les naissances survenues dans ces localités.


Ces déclarations, qui ont un caractère gratuit et obligatoire désormais, visent à combler le gap des naissances non déclarées en Côte d’Ivoire qui est de 61,7% contre 95% la norme recommandée par les Nations unies, a indiqué le chef de service actions sanitaires à la direction régionale de la santé des grands ponts. Pour lui, l’essentiel étant de capter la déclaration de naissance pour donner une existence légale à l’enfant qui pourra par la suite bénéficier de son extrait d’acte de naissance lorsque ses parents le jugeront nécessaire.


La secrétaire générale de préfecture, Koné Kinan Christelle, a présidé cette séance de restitution qui s’est achevée avec des communications sur la couverture maladie universelle et les produits de la mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'Ivoire (MUGEF-CI).


(AIP)


bec/fmo

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